Une centrale thermique ou un barrage hydroélectrique, c’est trés vulnérable et pas de scrupules pour la pulvériser.
Menacer une centrale nucléaire fait partie de la politique de chantage.
Pour l’hydroelectricité, une attaque sur un barrage, ferait de gros dégâts sur toute une zone géographique, sans avoir d’impacts de trés longue durée comme le nucléaire.
D’un point de vue géologique la France possède suffisamment d’uranium dans son sous-sol pour sa propre consommation. Il serait donc techniquement possible de l’exploiter. Faudrait juste s’assumer par rapport aux écolos et anti-nucléaires.
Pour des raisons écologiques et politiques, il a été choisi d’importer de l’uranium de l’étranger plutôt que de le produire chez nous, c’est plus propre et plus simple de polluer ailleurs. Il y avait une trés forte opposition, qui a entrainé l’arret de cette extraction en France. La Cogema a même changé de nom pour se refaire une virginité…
Certains pays peuvent être 100% décarbonés, avec une géographie plus un sous-sol qui va bien et une consommation d’electricité peu importante.
Pour la France, c’est un peu plus compliqué :
Le potentiel de la géothermie de la France est trés faible, si l’on compare à l’Islande.
Pour l’hydroelectricité, Il n’y a plus de sites potentiels (en France) permettant de doubler notre production actuelle.
Grace à sa géographie, la Norvège possède une production d’hydroelectricité couvrant presque tous ses besoins, bien plus importante en % que la production nucléaire française.
En même temps la Norvège est un pays trés riche, ou l’on vit assez bien, apparemment trés « écolo » et décarboné, pourtant c’est un trés gros exportateur de gaz et de pétrole. L’on ne brule pas de pétrole ou de gaz chez nous, son extraction n’est pas trés propre, mais cela finance tout notre pays, (donc l’on s’en fiche, non l’on ne veut pas voir, car cela nous assure une vie confortable…)
La Norvège doit fournir un peu plus de 25% du gaz consommé dans l’union européenne. Quasiment (98%) toute sa production de gaz est exportée.
ll ne faudrait surtout pas croire que ce qui est fait dans certains pays particuliers soit simplement transposable ailleurs ou en France, notre géographie et notre géologie n’offrant du tout les mêmes possibilités.
Le prix du marché pour le pétrole fait qu’une exploitation de ressources sur le territoire national peut être, maintenant, économiquement envisageable.
Du pétrole classique et du gaz, l’on en a dans notre sous-sol, mais faut aller le chercher, son exploitation est couteuse par rapport à du pétrole pas cher vendu par des pays étrangers avec du pétrole qui coule tout seul (ou presque).
Je ne parle pas de la fracturation hydraulique qui est une catastrophe écologique, que les politiques ont interdit à juste raison.