Lampemètre Eurelec V2

je comprends pas:
si on alimente en 230v un transfo prévu pour 220v la tension de sortie sera SUPERIEURE…ou alors j’ai raté un épisode!

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Oui de 5%, mais le filament ne va pas se couper pour un essai de quelques minutes sur le lampemètre à 5% de plus.

Je pense pour ma part qu’il faut arrêter de couper les cheveux en 4 avec et de faire une fixation sur cette augmentation du secteur à 230 volts (ou un peu plus, selon les cas).

Les équipements à lampes supportent très bien cette augmentation à l’intérieur des 10% de tolérance prévus pour la distribution électrique.

Mis à part quelques appareils fabriqué en mode low-cost comme les électrophones Teppaz dont Jean-Claude Jardine sur TSF-Radio nous avait fait la démonstration que cette surtension mettait en péril l’étage final BF, je pense que cette surtension dans la plage des 10% au dessus du 220V ne produit pas d’effets nuisibles.

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Joli restauration de ce produit. Mais appeler cela un lampemètre semble être un abus de langage !
Un lampemètre véritable:
Lampemètre métrix

Un autre lampemètre:

Il y a lampemètre et lampemètre, comme pour les voitures entre la 2CV et la Mercedes.

L’Eurelec est le lampemètre du pauvre, le U61 celui du riche, surtout au prix où il se négocie actuellement … :wink:

Bonjour. Je veux bien, mais même avec une 2CV on peut aller au bout du monde par des routes que ne pourrait emprunter la mercedes.
Quand au prix c’est encore une excuse bidon , mon U-61 m’ayant coûté une bouteille de Ricard. A une époque où le tube n’avait pas la cote, il est vrai !
Il existe des lampemètres digne de ce nom à des prix raisonnables, suffit de chercher et d’être patient.
Tout vient à point, pour qui sait attendre.
C’est certain que si on se limite à du matériel ‹ Made in France ›, le choix est vite limité.
Au fait comment fait on pour mesurer la pente d’un tube sur un ‹ lampemètre › Eurelec ?
Car , hormis le contrôle de son débit (courant anodique) en position diode, ce produit (les lampemètres sous toutes marques) a pour utilité de pouvoir mesurer la pente ou le coefficient d’amplification du tube en test, sauf pour les diodes, bien entendu.
C’est la base de tout les lampemètres qui se respectent. Et l’Eurelec n’ aucun respect, hélas, il ne permet pas la mesure de la pente. C’est un peu comme un mètre en bois sans graduation, c’est totalement inutile sauf pour tracer des traits droit au crayon.

On ne la mesure pas, comme sur le 80% des lampemètres dits « d’atelier », on mesure le débit de la cathode en connectant les électrodes ensemble en mode diode.

Les Métrix U61 lampemètre et pentemètre combinés, ainsi que son successeur, qui permettent d’analyser toutes les courbes d’un tube étaient des appareils de luxe à l’époque, que seuls les laboratoires de développement, les administrations, les hautes écoles, etc, pouvaient se payer.

Peut-être de nos jours mais à l’époque le simple dépanneur avait un lampemètre d’atelier basique dont le Eurelec est une version très simplifiée.

Personnellement j’ai plusieurs lampemètres dont un Centrad 751 et un Métrix 310.
Cependant je préfère utiliser le Centrad qui est un lampemètre d’atelier ne mesurant pas la pente pour sa commodité d’utilisation dans le contrôle « courant » d’une lampe plutôt que le Métrix pour lequel il faut sortir la liste des combinaisons et régler toutes les tensions.

Bien sûr si je veux comparer précisément deux ou plusieurs lampes identiques le Métrix est indispensable.

Je vous ai noté les Metrix parce que ce sont des lampemètres connus.
Personnellement j’utilise beaucoup le I-177-B et sa boîte d’extension MX-949-A, qui permet de contrôler 99% des tubes que j’utilise.
Pour le 1% restant, j’utilise le Métrix 310.
J’ai gardé le matériel radio et mesure équipé uniquement de tube Octaux, Noval et Miniature ce qui permet l’utilisation de ce lampemètre facilement transportable autrement qu’avec une brouette comme le U-61.
En effet celui ci étant stocké assez loin de mon petit atelier, il n’est pas disponible a demeure comme les deux autres, sur des étagères.
Il permet la lecture du débit du tube et la mesure de son coefficient d’amplification (pente) sans complexité excessive. Des mises à jour pour les combinaisons sont disponibles sur le Net.
Le principal est d’entretenir en état ce beau matériel, lampemètre, radio et mesure à tubes, tant qu’il reste encore quelques signaux a écouter sur les bandes radios.

Bonjour,
J’ai acheté le V2 avec contrôleur Eurelec qui va avec. Un peu de restauration et il fonctionne apparemment très bien.
Je voulais tester des tubes 12AX7. Je pars à la pêche aux renseignements.
Je place le tube, fonction sur I, sensibilité à 0, les curseurs à la bonne place le controleur sur le calibre 1 mA et j’allume. Après un court moment l’aiguille commence à bouger jusqu’à sa position d’équilibre. Je teste des tubes Mullards russe récents neufs, des tubes Tesla et d’autres. Avec les tubes neufs on est proche de 5mA ce qui correspond à la moitié des graduations du contrôleur. Si on se fie à « mauvais » ou « bon » on se trouve entre les deux alors qu’avec les tubes en forme je devrais à droite du « bon ». Ai je fais une erreur ou oublié quelque chose?
Merci pour les réponses
Didier

Bonsoir,
Je laisse les spécialistes dont je ne suis pas, vous répondre.
DG

Où sont illllllllllsssssss???

Ca dépends ce que vous testez, si c’est une diode, le courant sera bien plus faible.
Il faut cependant aussi retenir que l’appareil est conçu pour du 220V, donc sur notre réseau
contemporain qui frise les 240V, on peut avoir des écarts au niveau des tensions (plus élevée) délivré par le transformateur.

Bâ,

Je dirais « c’est normal » , ce truc est tellement hectométrique qu’on ne peux guère compter dessus !

Disons que c’est juste un test bon/mort , et qu’il faut se contenter de voir que le filament n’est pas coupé et qu’il y a un débit vraisemblable pour considérer que le tube est bon … (Si on veux trier des 12AX7 , et a fortiori si c’est pour juger qualitativement de ces tubes, pour un emploi en ampli hifi de qualité, ou en ampli d’instrument …Puisque je suppose que c’est la finalité …Il faut investir dans un lampemètre bien plus sérieux , tel un métrix 310 , ou U61 …)

La fonction I sert à l’essai d’isolement des électrodes du tube.
Pour le contrôle d’émission cathodique (degré d’usure du tube) il faut mettre le commutateur de fonction sur T2.

Bonjour et merci, comme d’habitude j’avais lu la notice en diagonale.
En mettant sur T2 tout rentre dans l’ordre.
Pour les Mullards russes neufs
4,9 donne 95% si on considère que bloqué à droite c’est 100%.
Pour les Teslas
3,5 donne 55%
3,2 donne 52%
Pour les Gold lion Genalex
4,5 donne 84%
4,7 donne 87%
Pour les autres je dois re démonter le préampli. Des NOS Mullards anglais de 1962 (4,3 et 4,4) cela doit donner ~80%
Je suis étonné que de 3,5 à 4,5 on passe de 55% à 85% mais je dois dire que je n’y connais pas grand chose.
Encore merci

Ps: c’est effectivement pour de la hifi, avec de la lecture on sait ce que valent les différents tubes au niveau musical mais cet appareil est très sympa pour savoir ou en est le super tube préhistorique que vous allez payer un bras😉

j’ai retrouvé ceci, je ne sais pas d’où ça sort (peut-être de chez Domi :slight_smile:

Bonjour @secastor,

Comme déjà expliqué, le lampemètre Eurelec ne mesure que le débit de la cathode en reliant toutes les autres électrodes ensemble.

Pour comparer des tubes en bon état cela n’est d’aucune utilité, si vous désirez les apairer il faut un lampemètre - pentemètre qui permets de comparer le courant anodique en ayant une polarisation de grille négative identique pour tous les tubes comparés.

Vous pourriez éventuellement modifier ce lampemètre si vous désirez faire ce type de mesues :

  • Monter un redresseur et un filtrage afin de mesurer le courant anodique avec une véritable HT en courant continu.

  • Utiliser une alimentation stabilisée à basse tension extérieure pour polariser négativement la grille (si vous comparez des triodes)

Ainsi le courant que vous mesurerez sur l’anode ne sera plus le courant maximum débité par le tube configuré en diode mais le courant commandé par la tension de polarisation négative de grille, définie selon les courbes de caractéristiques.

Dans cette configuration et en conservant une tension de polarisation négative de grille identique vous pourrez comparer vos triodes du même type de la même manière que si vous utiliseriez un Métrix U61 .

Bonjour Henri-Louis,
merci pour ta réponse, je ne veux pas me lancer dans l’achat ni la fabrication d’un lampemètre sophistiqué. Je voulais simplement avoir un appareil qui me dise ou en étaient les tubes de mon préampli. Deux tubes NOS soit disant neufs, même marque et de la même année dont un fait dévier l’aiguille à 90% et l’autre à 65%, on peut imaginer qu’il y a un petit problème.
Même si apparemment le préampli fonctionne vraiment très bien.
Tous les autres tubes d’autres marques vendus appairés voient l’aiguille dévier sensiblement de la même valeur.
Est ce que deux tubes appairés peuvent voir l’aiguille dévier de manière si différente?
Cordialement
Didier

bjr,
avec ce genre de « testeur » on ne peux pas comparer ou appairer des tubes!
j’emploie volontairement le terme « testeur » et non « lampemetre » qui lui permettra une mesure précise…
mais je crois que tout ça on l’a déjà dit!

on peut quand même déterminer si une cathode est épuisée…

oui, bien sur mais faire la différence entre un tube à 65% et l’autre à 80% je doute un peu!

plusieurs amateurs ont utilisé ce lampemètre eurelec comme base avec la platine « lampemètre » de radioelec:
https://www.radioelec.com/kit-lampemetre-digital-complet-xml-352-1512.html
perso j’ai pas testé car je la trouve un peu chère mais là on aurait des mesures bcp plus précises…