J’ai hérité de feu mon ami Daniel (Crilemans) d’un superbe analyseur de lampes Métrix U61 qui après une bonne révision (remplacements de condensateurs foutus + lampes faiblardes) et reparti comme en 55!
J’ai bien trouvé de la documentation pour les versions qui ont suivi (U61 B - C) mais aucune concernant le premier du nom. Je me doute que le câblage et les instructions ne doivent pas trop différer mais je souhaiterai tout de même savoir si un membre du forum aurait par hasard, la documentation correspondante à mon modèle.
Concernant l’utilisation, il n’y a rien de bien trop compliqué contrairement à ce que j’ai pu lire sur des topics précédent. Avec un lexique sur le brochage du tube que l’on veut tester + ses caractéristiques techniques cela se fait aisément et la lecture est sans équivoque
Avec ses 12 lampes et ses 61 centimètres de long, c’est un appareil de qualité, très robuste (et assez lourd, 25 Kg!) qui bénéficie de 3 alimentations continues + une pour les tensions filaments avec une commande d’ajustement pour compenser les variations du secteur.
C’est décidément un appareil d’un autre temps très plaisant à utiliser! …
Salut Florian, c’est une très belle acquisition, te voilà équiper comme un pro, il te permettra de mesurer avec plus de précision, finalement c’est quand même bien accessible à l’ Intérieur
Christophe
Pour ma part, j’ai acheté à @Gilles_MEZONNIAUD le mien. Un modèle B. J’ai depuis ajouté des supports supplémentaires, c’est vraiment le couteau suisse de la lampe (bien que j’utilise encore principalement mon Centrad 751, mais quand j’ai un doute, je me sers de l’analyseur)
Ce que je reve de dénicher, mais ça c’est un objet rare, l’extention pont de lampe:
Je trouve que cet appareil est une merveille de technologie pour son époque. Quand à trouver son bloc additif, le pont 661 que seul des laboratoires pouvaient s’offrir, ça ne doit hélas pas trop courir les rues
Sur les versions qui ont suivies (dont la votre), le constructeur a eu la bonne idée de placer des disjoncteurs de protection au niveau du secteur mais surtout sur le circuit du milliampèremètre.
Sans cela, la moindre fausse manip ou un débit anodique exagéré lors de la mesure d’un tube peut sérieusement abîmer le galva (car il part au taquet!). N’ayant pas ces protections sur le modèle que je possède, je fait particulièrement attention à cet état de fait.
Après, une fois que l’ont connait bien son appareil et que l’on sait s’en servir correctement, ce n’est plus un problème
un galva peut se proteger en mettant en // des diodes de seuil bien choisi suivant la tension a ses bornes
on trouve des diodes schottky a faible seuil si necessaire
Et elles ont des fils longs …
(Beaucoup plus pratique a monter dans un appareil ancien en câblage traditionnel sans circuits imprimés qu’une diode CMS ! )
On peut braser des pattes de composant traversants ou du fils monobrin d’épaisseur adéquate sur les cms et c’est beaucoup moins cher que du vieux germanium si on a pas de stock.
regarde leur chute de tension a 100mA les Ge sont loin des 350mV plutot a 1v ou 1.2V pour les OAxx
il faudrait pouvoir trouver des diodes de puissance 1 ou 2 A direct et la on serait sans doute gêné par leur fuite directe avant seuil
oui, la plupart des diodes de détection, et les diodes signal usuelles, ont certe une tension de seuil de l’ordre de 350 à 400mV pour de tous petits courants , les courants qu’ on trouve dans leur emploi dans les postes à transistors (quelques centaines de µA a 1 mA ) mais au delà, ça grimpe rapidement …
Je conseillerais, en diode a fils traversant, et du type shottky,
-Soit des BAT85 (ce sont de petites diodes shottky dont la tension de seuil reste inférieure à 500mV pour des courants de 10 à 30mA )
-Soit des diode shottky de redressement d’alim a découpage d’environ 2A utilisé bien en dessous de ces courants (tension de seuil inférieure à 400mV pour 30 mA , et faciles à récupérer dans un lecteur de DVD hors d’usage en faisant les poubelles …)