Lampemètre universel

Bonjour,

J’ai plusieurs lampemètres, au début (fin des années 80) un Radio-Contôle Serviceman Analyseur B2, que j’ai utilisé un certain temps puis à Riquewihr dans les annés 90 j’avais acheté un ENB automatique L16 (évolution du L10 je pense) neuf à quelqu’un qui en avait apporté un certain nombre neufs et invendus, je l’ai utilisé ensuite car plus pratique (pas besoin de tableau de combinaisons) que le Radio-Contrôle, mais étant en 110-130 volts je dois le brancher sur un transfo.

Ces deux modèles mesurent les lampes en alternatif et en diode, ce qui ne permets pas de vérifier complètement une lampe mais permets de trier rapidement des stocks de lampes usagées en contrôlant le filament, le débit cathodique et les court-circuits internes, avec cela on peut dèjà éliminer une bonne partie des lampes défectueuses.

Depuis j’ai acquis ou reçu un Metrix 310, un modèle Suisse “Ultra” de F. Courvoisier de Zürich, un Centrad 751 et tout récemment un puis deux Hickock I-177B avec leurs boiters d’extension, mais que je n’ai pas eu vraimant le temps de les découvrir les utiliser.

Pour les tests courants de stocks de lampes, j’utilise maintenant le Centrad 751 qui possède les combinaisons sur un tambour rotatif, pratique pas de manuel à ouvrir.
Pour des tests plus poussés et des comparaisons de pente et de débits je prends occasionellment le Metrix 310.

Donc tirez le meilleur parti de votre Perlor, vous pouvez l’améliorer aussi, ce qui est le plus compliqué dans un lampemètre c’est le transfo d’alimentation avec les multiples prises pour la tension de chauffage, le reste ce sont de simples mesures de courant et de tension, si vous voulez le transformer en U 61 c’est possible en y ajoutant deux ou trois alimentations continues stabilisées et des galvanomètres supplémentaires, tout est possible …

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bjr,
il y a 2 ou 3 ans Mr Dubreuil avais décrit sur le forum une réalisation de lampemètre a base de module “radioelec” et de diverses alimentations!
c’était le montage idéal pour moderniser un vieux lampemètre.
je ne sais pas si il fréquente tjrs le forum ou bien si il est possible de faire “remonter” son article???
cdlt
domi

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De plus ce Perlor radio lampemètre es alimenté par un auto transformateur. Super d’avoir le secteur sur chaque broches des tubes !

J’ai ressorti du grenier ce vieux lampemètre multimètre ENB.
Il fonctionne toujours.Test d’une AK1 ,vérifiée bonne sur mon Philips 522A,le lampemètre est d’accord!


Olivier

Ce lampemètre est intéressant car il a des supports peu répandus comme le D (AK1 E463),
le E transco PM (AB2 VY2)
le I anglais (ARP3 9D2 lampes du WS52)


Je ne sais pas si il vaut mieux le conserver tel quel,ou le transformer en récupérant supports et tensions de chauffage?
Test de l’ARP3 (neuve)

Olivier

j’ai retrouvé le sujet:
lampemetre ultra compact, il date de fév2015:

cdlt
domi

Bonsoir,
J’ ai lu le sujet sur le ( super) lampemètre de Mr Dubreuil , alimenter les filaments en continu ça ne pose pas de soucis ??

Bonjour,

l’alimentation des filaments en courant continu n’est pas un problème …C’est même préférable, pour éviter des ronflements, et c’est ce qui se fait sur les amplis audiophiles haut de gamme !

Ceci dit, et sur un lampemètre , dont le seul but est de dire si le tube est bon , ou mort, pas d’amplifier un signal musical avec le plus de finesse possible et le moins de bruits indésirables …On se fiche complètement que les filaments soient alimenté en alternatif ou en continu ! (les 2 types de courant “marchent” pareil et on ne décelera pas de différence)

OK, Sloup.
Avec l’électronique d’aujourd’hui c’est quand même plus aisé de faire une alim variable continue , plutôt que de rebobiner un transfo avec différentes prises de tension.

:bonjour:

“alimenter les filaments en continu ça ne pose pas de soucis ??”

C’est schtroumf vert et vert schtroumf du point de vue effet thermique (effet Joule) pour autant que la tension continue soit égale à la valeur efficace de la tension alternative. Par définition, la valeur efficace d’un courant alternatif est égale à l’intensité du courant continu qui produit le même effet Joule. Et Ueff = R*Ieff.

ON5WF

Ah ! oui j’avais oublié , diviser par racine de 2.

:bonjour:

“Ah ! oui j’avais oublié , diviser par racine de 2.”

Diviser quoi par racine de 2?

Si c’est la tension crete , celle qu’on peut mesurer à l’oscilloscope, il faut effectivement diviser par racine de 2, mais si c’est la tension efficace, celle qu’indique n’importe quel voltmètre pour alternatif digne de ce nom , il n’y a aucune division a faire …

Le filament d’un tube n’est qu’une résistance (comme celle de votre grille pain, seche-cheveux, ou fer à souder !) résistance dont le rôle est de chauffer la cathode , l’effet du point de vue dissipation de chaleur par effet joule d’une tension efficace de 6,3V alternatif est, en effet, rigoureusement équivalent a celui d’une tension continue de 6,3V (en prenant l’exemple de 6,3V , tension de chauffage usuelle des tubes radio…) La seule différence , c’est qu’en alternatif , on risque d’introduire une légère composante alternative a travers l’espace cathode-filament, et sur un étage d’entrée sensible d’un amplificateur de grande qualité, ça peut suffire a générer un peu de ronflette ( d’ou le chauffage en courant continu sur de tels amplis)

Bonjour,

Faites comme si je n’avais rien dit , j’ avais mal compris votre remarque.

Bonjour,
La précision d’un lampemetre n’a finalement que peu d’importance, à moins qu’il s’agisse de concevoir une électronique à tubes.
J’ai un Métrix 310 et constaté que si on voulait obtenir une précision minimale, il fallait au moins placer un variac en amont et ajuster tension est courant avec un multimètre, et ce n’est pas gagné parce que ce lampemetre fonctionne entièrement en alternatif.
Dans ce cas, on peut espérer faire un peu mieux que ± 20% de précision…

Donc, un lampemetre de ce type ne permet que de faire un test binaire des lampes, avec une idée très approximative du degré d’usure.

Il reste le “monstre” U61" pour faire mieux, mais quel intérêt, quand il suffit de mettre une lampe à la place de celle qui fonctionne dans une radio pour savoir si elle est bonne.

Je connais plein de dépanneurs radio/TV qui n’ont jamais possédé de lampemetre.
Cdt,
Gerard

Bonjour,
Au prix des Metrix 310 , ça vaut le coup de faire la chose avec une des ces cartes (Radioelec).
L’avantage , ça teste et mesure aussi: « Qui peut le plus peut le moins ». :slightly_smiling_face:
(Effectivement , on peut s’en passer.)

Bonjour,

Oui, pour de la radio “triviale” , pas besoin que ce soit précis (le reste des circuits d’un poste TSF classique sont à +/- 20% voire encore moins précis et ça marche quand même) on peux se contenter de lampemètres assez hectométriques, un test binaire “bon/mauvais” suffit …

Mais pour ceux qui font de la hifi haut de gamme, ou qui concoivent et construisent des appareils a lampes un peu spécifiques, ça devient interessant d’avoir un lampemètre perfectionné et précis !

Quand a l’imprécision d’un métrix 310, elle dépend surtout de celle de la tension du secteur !
Il suffit donc de faire les mesures lorsque le secteur est propre est stable !
( un apres midi d’ été ou quasiment personne tire dessus … Pas la nuit de la St sylvestre, ou le secteur est surchargé par les appareils de chauffages, et pollué par tous les trucs qu’on branche et utilisent ce jour là, à point d’heure, pour faire la fête , electroménager divers et variés, sonos, jeux de lumières, etc … )

sloup

La meilleure façon de bien connaitre son lampemètre, c’est de comparer un tube lambda avec le même tube neuf, et de voir les différences…

De même il faut conserver quelques tubes HS avec des défauts connus (tube pompé, CC internes, microphonie) comme “témoins” pour tester son lampemètre…

A ce moment seulement votre lampemètre deviendra utile, parce que savoir si votre tube en test est à 90% ou à 110% de ses possibilités n’est guère utile, sauf pour les marchands !

A ce propos, méfiez-vous comme de la peste des tubes à 110% ou plus de leurs possibilité, ce sont en général des tubes plus ou moins HS présentant un courant grille non négligeable, signe d’un vide imparfait ou d’un tube qui a surchauffé, en général à cause d’un condo de liaison fuyard ou d’une mauvaise fabrication.

C’est une spécialité des finales BF comme la 6M6 et la UL41…

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bonjour,

je possède un lampemetre cartex 395 avec extension de ma fabrication et je peut dire que je gagne un temps fou dans le tri des lampes !

je pourrais aussi m’en passer mais je perds un peu de temps…surtout que j’ai pas mal de réparations a faire.

après, il est vrai que seul le débit du tube est mesurée et non pas sa pente et sa transconductance.
j’ai déjà eu des tubes en CC et autres…ces lampemetres la encaisse plutôt très bien ce genre de comportement.

  • les bons lampemètres ont un test de CC qu’il faut absolument faire avant de “mesurer” la lampe…
  • pente ou transconductance, c’est la même chose : pente en mA/Volt et transconductance en micromohs, c’est à dire en µA/Volt…