Ce lampemètre est intéressant car il a des supports peu répandus comme le D (AK1 E463),
le E transco PM (AB2 VY2)
le I anglais (ARP3 9D2 lampes du WS52)
l’alimentation des filaments en courant continu n’est pas un problème …C’est même préférable, pour éviter des ronflements, et c’est ce qui se fait sur les amplis audiophiles haut de gamme !
Ceci dit, et sur un lampemètre , dont le seul but est de dire si le tube est bon , ou mort, pas d’amplifier un signal musical avec le plus de finesse possible et le moins de bruits indésirables …On se fiche complètement que les filaments soient alimenté en alternatif ou en continu ! (les 2 types de courant “marchent” pareil et on ne décelera pas de différence)
OK, Sloup.
Avec l’électronique d’aujourd’hui c’est quand même plus aisé de faire une alim variable continue , plutôt que de rebobiner un transfo avec différentes prises de tension.
“alimenter les filaments en continu ça ne pose pas de soucis ??”
C’est schtroumf vert et vert schtroumf du point de vue effet thermique (effet Joule) pour autant que la tension continue soit égale à la valeur efficace de la tension alternative. Par définition, la valeur efficace d’un courant alternatif est égale à l’intensité du courant continu qui produit le même effet Joule. Et Ueff = R*Ieff.
Si c’est la tension crete , celle qu’on peut mesurer à l’oscilloscope, il faut effectivement diviser par racine de 2, mais si c’est la tension efficace, celle qu’indique n’importe quel voltmètre pour alternatif digne de ce nom , il n’y a aucune division a faire …
Le filament d’un tube n’est qu’une résistance (comme celle de votre grille pain, seche-cheveux, ou fer à souder !) résistance dont le rôle est de chauffer la cathode , l’effet du point de vue dissipation de chaleur par effet joule d’une tension efficace de 6,3V alternatif est, en effet, rigoureusement équivalent a celui d’une tension continue de 6,3V (en prenant l’exemple de 6,3V , tension de chauffage usuelle des tubes radio…) La seule différence , c’est qu’en alternatif , on risque d’introduire une légère composante alternative a travers l’espace cathode-filament, et sur un étage d’entrée sensible d’un amplificateur de grande qualité, ça peut suffire a générer un peu de ronflette ( d’ou le chauffage en courant continu sur de tels amplis)
Bonjour,
La précision d’un lampemetre n’a finalement que peu d’importance, à moins qu’il s’agisse de concevoir une électronique à tubes.
J’ai un Métrix 310 et constaté que si on voulait obtenir une précision minimale, il fallait au moins placer un variac en amont et ajuster tension est courant avec un multimètre, et ce n’est pas gagné parce que ce lampemetre fonctionne entièrement en alternatif.
Dans ce cas, on peut espérer faire un peu mieux que ± 20% de précision…
Donc, un lampemetre de ce type ne permet que de faire un test binaire des lampes, avec une idée très approximative du degré d’usure.
Il reste le “monstre” U61" pour faire mieux, mais quel intérêt, quand il suffit de mettre une lampe à la place de celle qui fonctionne dans une radio pour savoir si elle est bonne.
Je connais plein de dépanneurs radio/TV qui n’ont jamais possédé de lampemetre.
Cdt,
Gerard
Bonjour,
Au prix des Metrix 310 , ça vaut le coup de faire la chose avec une des ces cartes (Radioelec).
L’avantage , ça teste et mesure aussi: « Qui peut le plus peut le moins ».
(Effectivement , on peut s’en passer.)
Oui, pour de la radio “triviale” , pas besoin que ce soit précis (le reste des circuits d’un poste TSF classique sont à +/- 20% voire encore moins précis et ça marche quand même) on peux se contenter de lampemètres assez hectométriques, un test binaire “bon/mauvais” suffit …
Mais pour ceux qui font de la hifi haut de gamme, ou qui concoivent et construisent des appareils a lampes un peu spécifiques, ça devient interessant d’avoir un lampemètre perfectionné et précis !
Quand a l’imprécision d’un métrix 310, elle dépend surtout de celle de la tension du secteur !
Il suffit donc de faire les mesures lorsque le secteur est propre est stable !
( un apres midi d’ été ou quasiment personne tire dessus … Pas la nuit de la St sylvestre, ou le secteur est surchargé par les appareils de chauffages, et pollué par tous les trucs qu’on branche et utilisent ce jour là, à point d’heure, pour faire la fête , electroménager divers et variés, sonos, jeux de lumières, etc … )
La meilleure façon de bien connaitre son lampemètre, c’est de comparer un tube lambda avec le même tube neuf, et de voir les différences…
De même il faut conserver quelques tubes HS avec des défauts connus (tube pompé, CC internes, microphonie) comme “témoins” pour tester son lampemètre…
A ce moment seulement votre lampemètre deviendra utile, parce que savoir si votre tube en test est à 90% ou à 110% de ses possibilités n’est guère utile, sauf pour les marchands !
A ce propos, méfiez-vous comme de la peste des tubes à 110% ou plus de leurs possibilité, ce sont en général des tubes plus ou moins HS présentant un courant grille non négligeable, signe d’un vide imparfait ou d’un tube qui a surchauffé, en général à cause d’un condo de liaison fuyard ou d’une mauvaise fabrication.
C’est une spécialité des finales BF comme la 6M6 et la UL41…
je possède un lampemetre cartex 395 avec extension de ma fabrication et je peut dire que je gagne un temps fou dans le tri des lampes !
je pourrais aussi m’en passer mais je perds un peu de temps…surtout que j’ai pas mal de réparations a faire.
après, il est vrai que seul le débit du tube est mesurée et non pas sa pente et sa transconductance.
j’ai déjà eu des tubes en CC et autres…ces lampemetres la encaisse plutôt très bien ce genre de comportement.
Bonjour,
le Metrix 310CTR a un tarage du secteur.
Il est facile de vérifier le courant grille:
Brancher un bon multimetre numérique (j’utilise un Beckman ou un Metrix 501) sur la prise de G1.
Pour les tubes sans G1 sur le dessus,mettre le 9eme sélecteur sur 4.
La tension G1 est affichée dès la mesure enclenchée,si le tube a du courant grille elle baisse au fur et à mesure que la lampe chauffe. Pour une bonne lampe elle ne doit pas bouger,ou à peine.
Cela m’a permis de voir que l’affichage du vernier G1 est tout à fait correct (si bon tarage secteur).
C’est quand même étonnant que Metrix ait “oublié” de tester le courant grille et qu’on soit obligé de rajouter une résistance, un poussoir et un voltmètre externe pour faire cette mesure !
Sur certains lampemètres on peut mesurer des courants grille de l’ordre du microampère…
Bonsoir - Au risque de déterrer un message vieux de 2018 ; ne sachant comment vous contacter… @deuterium Je possède un lampemetre ENB similaire au votre, je cherche à vous contacter je n’arrive pas à me procurer la documentation, qui est visible sur votre photo. Pouvez-vous m’aider ?
En vous remerciant par avance.