Le testeur Eurelec est-il dangereux pour les tubes ?

Bonjour,
Lorsque le lampemètre, peut-être devrais je dire testeur de lampe, Eurelec est évoqué ( sur ce forum et d’autres) certains disent, en passant, qu’il serait dangereux pour les tubes testés. J’ai extrait le schema de branchement d’une penthode ( en pièce jointe). Le tube est testé comme une redresseuse. En comparant avec Metrix 310, la différence ne m’a pas frappé. Avez vous un avis ?
lm_eurelec.JPG

J’ose à peine prendre la parole car je ne suis pas un spécialiste, mais comme je me suis déjà posé la question et qu’il y a eu nombre de files sur la question,des lampemètres, il semble que pour les plus confirmés, les lampemètres présente un certain danger pour les lampes: effectivement, le branchement classique de ce genre d’engin sert à mesurer l’émission de la catode et aurait la facheuse tendance à lui tirer dessus un peu fort risquant de l’achever si elle est déjà un peu fatiguée en la « ponpant »; le lampemètre Eurelec serait un peu moins « tueur » de lampe que d’autre car il fonctionne sur 40 V seulement??Les « vrai » lampemètres de laboratoire plus élaborés mettent quand a eux la lampe dans ses conditions de fonctionnement normales ce qui fait toute la difference… Mais cela va peut ètre relancer la vielle polémique entre pros et contre lampemètre, ce qui n’est pas pour me déplaire…Pas pour la polémique, mais pour l’interet des arguments avancés par chacun; c’est tout l’interet du forum pour ceux qui veulent apprendre… A suivre

Ce lampemètre fonctionne en valve redresseuse à débit contrôlé (limité). Logiquement, ce tube doit débiter 11 mA anodique sous 250V d’alimentation , une tension G2 de 100V avec Ig2=4,2mA, Tension G3 = 0V, et polarisation grille de commande Vg1 = -1V.

La série Metrix 310 possède un potentiomètre de dosage de polarisation - Vg … Alimenté en alternatif, seule l’alternance positive HT fait déviée le milli-ampèremètre mesurant le courant anodique, pendant que simultanément, une alternance négative est appliquée sur la grille.

Le seul danger se trouve quand le tube se trouve bloqué : il apparaît donc des tension inverses qui peuvent endommager des électrodes, phénomènes non connus pour ma part.

Par contre, dans votre montage, la grille de commande est au potentiel de la cathode, alors que toutes les séries de lampemètre ce ce style regroupe toutes les grilles à l’anode. On regroupe les tubes par en 3classes de débit 1 à 3 mA, 10 mA et 50mA, d’où un choix de trois résistances additionnelle limitant le débit anodique.

Au minimum, on peut construire un lampemètre simplifié possédant trois sources HT réglabe, faire des combinaisons à l’aide de mini-cordons, utiliser 2 galvanomètres (un voltmètre et un milliampremètre) avec plusieurs gammes. Il suffit de fabriquer une source HT redressée positive de 400V et une source de tension négative de 105V et 210V que l’on obtient à l’aide d’un groupement série de 6 diodes zener. On dispose actuellement de multimètre numérique pour 12 euros environ. Un transfo d’alimentation d’amplificateur BF peut convenir pour ce type de réalisation. Eventullement, ce transfo particulier côute 62 euros TTC.

Jacques DUDORET

Bonjour à toutes et à tous,

Une question Mr Dudoret svp:
Voulez-vous m’expliquer, je ne connais pas le principe de mesure des lampes radio, pourquoi avoir besoin d’une tension négative si élevée.

Je suis en train de potasser les cours Eurelec concernant ces tubes.

D’avance merci. Cordialement.

MM

Bonsoir,
Quelques mesures tensions/courants ici : http://www.carnets-tsf.fr/lampemetre_eurelec

Bonsoir,
JJ. dudoret s’était déjà exprimé sur ce sujet

sur une autre file
[url]Pont de diode et condensaturs 16 µf 550V - #13 par chataigne]