J’ai une question ,je comprenrd rien. Je me suis un peu trop venter alors j’ai tout ça comme questions.
Recherchez des informations chez Philips concernant la sortie du lecteur Cd audio durant les années 80. Quelles différences fondamentales y a-t-il entre deux générations bien particulières.
Papa a un CD audio Philips que tu as réparé et je ne sais pas du tout quoi dire. Je galère.
Tu te retrouves toujours dans des situations impossibles ! Est-ce un devoir ou une punition cette fois-ci ?
Pour le CD audio de ton père, c’est toi qui l’as réparé.
Je crois deviner les réponses aux questions de ton professeur. C’est assez malin de sa part, je trouve. Ça va te faire explorer un univers qui existe encore et qui te servira.
Ça va surtout me rajeunir de réviser tout ça, c’est ma première formation audio chez Philips Service SA à Nancy en 1986.
Je ne vais pas te mâcher le travail, rappelle-toi qu’être étudiant est un premier métier à part entière, pas un simple passe-temps.
Je reconnais cependant que les questions posées ne sont pas faciles.
Mon dossier de stage sur les CD Philips de première génération est à 300 km d’ici et je ne pourrai le récupérer que lundi prochain. De plus, je vais devoir éviter les écrans informatiques un moment, pour raisons de santé à très brève échéance. Je ne sais pas si je pourrai aller au bout de ce dossier.
Pour t’aider dans tes recherches, sache que Philips a introduit un principe de lecture optique spécifique au début des années 1980 (pour t’aider, il faut te rappeler le principe du galvanomètre), tandis que le Japon en développait un autre. Quelques années plus tard, Philips a adopté la technologie japonaise de lecture optique pour des raisons économiques. Chaque mécanique n’avait d’ailleurs pas le même nombre de moteurs pour une fois de plus, une raison bien précise, qu’il te faudra absolument découvrir
Je ne t’en dis pas plus. Combien de temps as-tu pour répondre ?
J’ai l’impression que ton professeur t’a piégé dans le bon sens du terme. Alors, fais également attention à la conception unique de chaque moteur « disque » de l’époque. Je te conseille d’ailleurs d’approfondir les deux techniques utilisées. Tu les retrouveras aujourd’hui sur les lecteurs DVD et Blu-ray avec des vitesses bien supérieures et une fiabilité toute relative suivant le choix du moteur. C’est à mon avis le développement recherché par ton professeur qui te rapportera des points. Je t’en ai déjà trop dit.
A toi de jouer, mais fais vite… Tu peux m’envoyer un brouillon par courriel, ce sera plus pratique.
Si je le peux, je te scannerai le dossier Philips la semaine prochaine.
J’ai pris trop de retard sur mes réponses concernant Grundig.
Quand commencent tes vacances d’été ? Ce n’est pas très logique d’avoir ce type de devoir si tard dans l’année ! Normalement, tes notes devraient être déjà finalisées, si je ne me trompe.
Bon courage pour la suite.
Pourquoi me présenter ton sujet sur les CD audio comme urgent alors que je viens d’apprendre que c’est un sujet facultatif à méditer cet été, qui sera noté à la rentrée si l’étudiant le souhaite ? C’est pour vous familiariser avec les asservissements en général. Et si tu as le CD audio comme sujet technique, c’est parce que ton professeur sait, pour t’avoir fourni l’IC DAC pour ton lecteur Philips en panne, que ce sera plus facile pour toi d’expliquer un support que tu possèdes. Ce n’est pas très correct de faire croire que c’est un devoir urgent alors qu’il peut largement attendre. Je n’ose pas croire que tout cela soit fomenté dans le but de ne pas avoir à te creuser le ciboulot cet été. C’est peine perdue. Estime-toi heureux de ne pas avoir à expliquer les asservissements du V2000. Je te scannerai mon dossier de stage que je t’enverrai en PDF, et je lirai ton résumé fin août après mon intervention chirurgicale, si elle a lieu.
Arrête de me prendre pour un jambon, s’il te plaît
Je te prends pas pour un jambon hervé j ai juste peur de pas y arriver. C’est compliquer les asservissements. Si je peux remonter ma moyenne c’est pas un luxe. le numerique me fait peur, j’arrive pas à imaginer comment ça peut fonctionner. Un amplificateur de chaine hifi, c’est facile de suivre un signal analogique. le numérique c’est n’importe quoi. un vieux télé grundig, c’est facile de comprendre, un cent hetrz trop compliquer.
romain D
Je t’aide un peu. Recherche la différence entre un CD audio Philips « monofaisceau » et un CD audio Sony « trois faisceaux ». Philips adoptera rapidement la technologie des trois faisceaux pour des raisons économiques fin des années 80.
Le principe du galvanomètre était utilisé pour le tracking (suivi de piste) en monofaisceau, avec un excellent résultat.
En trois faisceaux, le tracking était différent avec un tracking fin + grossier.
Chez Sony, le tracking fin était directement sur la cellule optique avec des bobinages. Le tracking grossier était assuré parfois par un bras tangentiel et plus souvent par un moteur classique. Tout cela remonte à loin. Le principe était de faire bouger la cellule optique par petits pas (tracking fin) puis de déplacer le bloc optique complet ensuite afin d’assurer un suivi de lecture correct.
Quant au moteur disque, il était initialement à effet Hall chez Philips (au moins sur la CDM2), bien plus fiable que le banal moteur à collecteur bon marché, source de problèmes chez tout le monde, sauf chez Orion, qui sous-traitait les DVD Pioneer, réputés increvables de ce côté-là.
Les asservissements peuvent être facilement expliqués avec quelques petites formules mathématiques succinctes en trois faisceaux. On verra cela plus tard.
A toi d’explorer toutes ces pistes. Il n’est pas nécessaire de trop approfondir chaque sujet. L’important est que ce soit compréhensible par un néophyte.
J’essayerai de te scanner mon dossier de stage sur les « trois faisceaux » de chez Thomson afin de pouvoir comparer. Si je le retrouve !!!
Il y a ce livre signalé par @f17439 (Merci !) il y a quelques mois :
« Understanding & Servicing CD Players » de Ken Clements, 1994, 216 pages. Il y a tout, théorie et pratique.
dispo en pdf téléchargeable chez SOS Répare tout.
Soyez patient, fichier de 109,3Mo :
Il n y a pas que la tête oscillante et le mono ou tri-faisceau qui différentiaient les premiers lecteurs cd philips des japonnais : philips utilisait des convertisseurs N/A à base de réseaux R-2R très performants : le TDA1540 (14 bits) puis le sublime TDA1541 (16 bits, précis au 1/4 bit) et enfin le petit TDA1543 moins précis…
Il y avait même une « bidouille » consistant à souder 4 TDA1543 les uns sur les autred pour en augmenter la précision de conversion. ( dispersion géométrique des résistances du réseau R-2R). J ai testé : bluffant !
Merci Jérôme pour ton lien.
Jean marc, il faut juste qu’il développe les asservissements. Le pauvre est déjà assez perdu Tu vas lui faire peur là !!!
Je dois retrouver des photos des CDM0, CDM1 et CDM2, mécaniques Philips monofaisceau respectables sauf pour la dernière.
Mécanique monofaisceau CDM1, excellente pour la vraie première série qui allait démocratiser le CD chez Philips pourtant hors de prix. Et l’un de ses nombreux modules de l’époque.
Mécanisme CDM2 aux multiples versions dont certaines inutilisables à long terme et son module asservissements. Méca qui pouvait être aussi de couleur noire.
La suite quand j’aurai ramené mes archives. C’est trop vieux pour que je puisse me souvenir de tout.
L’un des premiers lecteurs CD Sony au Japon, le CD 101 (exécrable) à voir ici : https://vintage-audio-laser.com/Sony-CDP-101
et son bloc optique d’un autre temps. Il ne vaut mieux pas rentrer dans les détails techniques, une véritable usine à gaz.
Vue plongeante du moteur disque à effet Hall de la mécanique CDM2. Avec un léger problème certaines fois. Si le moteur s’arrêtait à un point précis sur 360°, il ne redémarrait pas. Il fallait bouger les capteurs, ou le lancer à la main, voire officiellement changer l’ensemble. C’était la minute de Monsieur Cyclopède.
L’air de rien, tout cela a 40 ans. La suite la semaine prochaine.
Bonjour Hervé.
Je suis en train d’explorer différents sujets ici et j’ai lu quelque part sur ce forum qu’un cd de nettoyage suffisait pour nettoyer le laser d’une chaine Haute fidélité. Tu pratiquais comment toi Hervé ?
Merci déjà pour ta proposition dans un domaine totalement différent, qui va m’être très utile rapidement.
Personnellement, je n’utilisais jamais de CD de nettoyage, car je démontais toujours l’appareil. Pour le client final, bien sûr, cela peut être utile, mais seulement dans 50 % des cas.
Je m’explique : à l’intérieur d’un bloc optique, il y a un prisme semi-transparent qui accumule autant de poussière (et de nicotine) que la partie externe (en interne cela peut devenir opaque également) de la lentille. Je me souviens de la marque Aiwa qui commercialisait un coton-tige coudé pour aller nettoyer l’intérieur autant que possible. Cela n’était pas toujours efficace sur les blocs lasers très connus comme les KSS 210 et KSS 213 et leurs dérivés. Aujourd’hui, il y a probablement très peu de réglages sur ces produits bas de gamme. Le mieux est de remplacer le bloc laser dès la moindre faiblesse. A mon époque, on trouvait des mécaniques complètes chez les grossistes moins onéreuses que les blocs lasers chez le constructeur et aussi fiables.
Donc, oui, le CD nettoyeur peut être efficace en partie. Toutefois, nettoyer la lentille avec un chiffon non pelucheux est gratuit et souvent plus probant. Et surtout, il est important de fabriquer une grande protection antipoussière avec un vieux carton sur le bâti mécanique pour une meilleure efficacité. Les blocs lasers équipés d’un petit capot de protection, qui se referme automatiquement sur la lentille lorsque le bloc revient en butée de sa mécanique, ont fait leurs preuves.