Oui, hélas, a cette époque là, Philips faisais tout et n’importe quoi et « le meilleur comme le pire » , avec beaucoup de produits médiocres, ce qui ne donnais pas une bien bonne réputation a ce matériel de manière générale !
(Même si c’étais moins mauvais que du Scientelec ou du France-électronique, on préférais les marques japonaises ou américaines )
Ce n’étais pas très vendeur, et ça l’est encore moins maintenant (ça risque de ne jamais se vendre)
Il serais par contre intéressant de voir ce que sont ces postes qu’on ne voient que de dos !?
Je ne suis absolument pas d’accord avec l’affirmation « a cette époque là, Philips faisait tout et n’importe quoi ».
Jusqu’à la fin des années 70, les matériels HiFi étaient aux normes européennes (DIN45500) qui n’étaient pas très exigeantes (puissance en général 2 x 10W / 4 ohm) avec une connectique de type DIN et des boitiers aspect bois incluant tuner et amplificateur.
A partir de la fin des années 70 / début des années 80, les Japonais sont arrivés en force et se sont imposés avec un alignement sur les matériels US (puissances beaucoup plus élevées, min. 2 x 25W /8 ohms, connectique cinch pour les sources et vis pour les HP, boitiers métal en éléments séparés.
Cela a été un total changement de culture pour les constructeurs européens, pas seulement Philips, et cela a créé un passage à vide pour l’électronique grand public européenne qui a perdu beaucoup de parts de marché.
Pour les produits audio Philips, je voyais a cette époque deux problèmes qui se sont cumulées :
-Le problème, très général, des normes européennes bien peu exigeantes, et de se contenter de s’aligner un peu « bêtement » sur ces normes (en restant sur des puissances modestes et des performances très moyennes …)
-Le problème, plus « spécifique Philips » , des mécaniques peu fiables en tôle légère ou en plastique, des courroies qui fondent, des câblages fouillis (ce qui posais de problèmes de manque de fiabilité , et devais , trop souvent, être un cauchemar pour les dépanneurs )
pas la peine sloup est un anti philips primaire
il nous sert sa rengaine a chaque fois que l’on parle philips
je peux te faire la liste de toutes ses interventions identique le moteur de recherches du forum fonctionnant fort bien
Pas d’accord avec le câblage fouillis : si le câblage offre cet aspect, c’est qu’il y a eu une étude des pbs d’accrochage, des longueurs de fil, et la preuve, c’est que quasi toutes les docs Depannage Philips contiennent les plans de câblage.
Dans les années 1950, les enceintes affichaient des rendements assez élevé (il y a des tas de raisons sur lesquelles je ne m’étends pas) et des puissances de quelques watts suffisaient déjà à produire un boucan considérable.
Dans les années 1960, on a cherché à construire des enceintes multivoies de bonne qualité mais petites. Les enceintes closes se sont alors imposées avec en contrepartie et pour des raisons techniques, des rendements faibles au niveau des boomers. C’est ça qui a imposé l’augmentation des puissances des amplis, pas une question de mode. Et Philips comme les autres sont passés à des amplis de puissance plus élevées (25W ou plus).
Là, je suis plutôt d’accord, en particulier sur les taux de distorsion dans les amplis japonais (Technics !) où on cherchait les 10-n (n grand !). On en est revenu depuis mais pour ceux qui à l’époque comparaient les performances sur ces critères, beaucoup d’appareils européens étaient mal placés.
Certains amplis étaient tout à fait comparables en qualité de construction par rapport à ce qui se faisait au Japon ou aux US. D’autres étaient en plastaga. C’est souvent ceux-là qui ont plombé la réputation de la marque.
Alors là, oui. Mais je vois qu’il y a polémique sur ce point. Ceci-dit, le câblage fouillis n’était pas une exclusivité de Philips. Pour avoir réparé des B&O des années 1960-1970, je peux dire que de ce côté, ils avaient un sérieux concurrent. Et pourtant, B&O faisaient baver pas mal de gens.
Justement : certains fabricants dans les années 1970 réussissaient à faire un circuit imprimé supprimant l’essentiel du câblage. Je dirais que sur ce point, Philips aurait pu étudier un peu plus sa conception (du moins, pour ceux que j’ai eu entre les mains).
Je me souviens d’un ampli Sinclair (ok, bas de gamme, mais il fonctionnait très bien, boitier tout alu, 2x25W) où les seuls fils baladeurs étaient ceux du transfo et du secteur.
j’ai réparé des centaines d’appareils de toute marque mais Philips n’était pas celui qui avait le plus de pannes!
Par contre philips nécessitait une certaine « technicité » et cela s’apprenais au cours des stages de formation de « service S.A »… j’en ai fait de nombreux!
Certains appareils étaient tres complexes d’apparence, mais si on connaissait la manière de les dépanner tout devenait simple:
je pense en particulier aux mécaniques cassettes des autoradios type RN512 ou le « fameux » changeur de cassettes à toboggan où pour un néophyte le remplacement de la ficelle qui entraînait les cassettes était un vrai casse-tête!
Philips a toujours été à la tête de l’innovation (enceintes MFB) malgré quelques erreurs commerciales !(cassette DCC)
j’avais fait un stage chez Philips Luxembourg quand ils étaient encore là, ça concernait les téléviseurs Pal/Secam 6 touches, TV que j’avais vendu à mon père. les enceintes Philips MFB j’en avait vendu une paire à ma cousine, elle m’a dit qu’un magasin HiFI lui proposait de choisir n’importe quelle enceinte dans le magasin
en échange des MFB, bien entendu, elle a refusé
Raymon
Bonjour, sa dépend de qu’elle époque, les années 90 même un peu avant sont lamentable, platine laser avec mécanisme en zamac, enceintes type agora B une vraie plaie en électronique et tres mal conçu, avant oui c’était pas mal, pour en revenir au sujet initial et bien j’adore les philipseries Sony aussi j’aime bien ou plutôt les appareils d’époque de fabrication asiatique.
Christophe
C’est un peu comme scientelec , je ne vois pas pourquoi une telle aversion , surtout quand on n’en a peut être jamais possédé ou essayé
les ensembles étaient très performants pour l’époque ,et tres abordables, leur seul défaut : l’absence de protection contre les court-circuits en sortie des amplis, comme beaucoup d’autres d’ailleurs
J’ai acheté le modèle Club en 25W en 1973, le problème était le « cloc » à l’allumage de l’ampli, que j’ai résolu en installant un « anti-cloc » et il y a des fusibles sur les sorties HP.
Au bout de pas mal d’années j’ai changer les condos de liaisons qui provoquaient un déséquilibre entre les 2 voies et les vu-mètres car les aiguilles s’étaient décollées. A part ça il fonctionne toujours.
En ce qui concerne l’aversion pour Philips :
Je ne critique pas la totalité des produits philips, et je dirais même qu’il y en a eu de très biens ! notamment :
-Toutes les radio en bois, ou en métal, d’avant guerre (postes « cercueil » des années 20, et verticaux des année 30 à lampes 4V série dorée ) c’étais construit comme des char d’assaut, très bien fait, et bien documenté !
-Quelques (rares) produits des années 1970-80 , qui étaient a la fois performants, pratiques, et innovants (cas particuliers tels les fameuses enceintes MFB, ou certains magnétocassettes )
Mais
A part ces postes très anciens, et ces cas particuliers de produits innovants, beaucoup d’autres produits étaient passables, médiocre, voire carrément des « merdes sans nom » (et du coup quand on trouve de tout et de n’importe quoi y compris le pire …On retiens surtout …le pire !)
En ce qui concerne celle pour Scientelec : et contrairement a ce que certaines mauvaises langues prétendent ! (sans savoir !) J’ai connu, et utilisé…
Et, bon, effectivement, ça marchais pas trop mal , avec une musicalité convenable, et des prix très modérés …Mais
-La finition laissais a désirer et faisais très « ordinaire » (les produits américains ou japonais étaient construit plus solide, et avec une présentation plus soignée )
-Et , surtout : si c’est utilisé "a donf " 8 heures d’affilée, ça ne tenais pas une soirée ! (c’étais techniquement bien sur le papier, mais sous dimensionné , et mal protégé !)
J’ai eu. Club A25 d’après des photos retrouvées sur le net. Le même que @Kapps_Francis apparemment. Mêmes problèmes mais aussi, transfo poussif. Dès que je mettais un peu de puissance, j’avais les loupiottes du vue-mètre dont l’éclairage suivait la musique.
Mais aussi, la qualité de fabrication était inégale. On avait (de mémoire) des circuits imprimés epoxy, plutot pas mal pour l’époque. Mais certains composants étaient très bas de gamme. Je m’en suis débarrassé assez vite.
J’ai eu aussi le tuner qui allait avec. Une cata. Mais apparemment, c’était un prototype vendu par je ne sais plus quelle enseigne, sans garanties.
Doctsf (Modèles & Marques)
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Sony aussi j’aime bien ou plutôt les appareils d’époque de fabrication asiatique.