Finalement, je ne vois que du positif là dedans…
La cathédrale avait bien besoin d’un petit ravalement, cela n’a rien coûté au contribuable, les nababs ont craché au bassinet sans sourciller, vu qu’ils ne savent pas quoi faire de leur pognon, 2000 artisans ont eu du taf pendant 5 ans, ce n’est pas tous les jours qu’ils ont un boulot aussi valorisant.
Pour alimenter les complotistes, il est surprenant que beaucoup de statues aient été déposées juste avant l’incendie ??.
J’ai quand même quelques inquiétudes, j’ai vu les charpentiers choisir des arbres sur pied avant de les couper et en tirer des poutres, pour reconstituer la charpente, je croyais qu’il fallait laisser sécher le bois un certain temps avant de l’utiliser ?
Mon père était charpentier, il n’est hélas plus là, j’aurais bien aimé lui demander…
En tout cas d’après ce que j’ai vu à la télé, le résultat est magnifique, Victor Hugo, qui a du se retourner dans sa tombe quand elle a brûlé, doit être revenu dans le bon sens maintenant.
Pour ce qui est de l’orgue, les organistes n’allaient pas jouer la vulgaire Toccata pour l’inauguration, ce n’est pas vraiment de la musique, ce morceau avait été créé pour tester les capacités d’un orgue en explorant toutes les fréquences.
De toute façon, en ce qui me concerne, je ne supporte pas l’orgue plus de 10 minutes, c’est chiant comme disait Michel Blanc dans je ne sais plus quel film.
Enfin cette inauguration nous a montré de belles images au moment où l’actualité ne nous en proposait que de bien tristes.
Cdt,
Gérard
J’ai les mêmes inquietudes au sujet du bois…mais il est impossible de trouver du bois sec,dans de telles sections.Il faudrait stocker le bois pendant des années et ca coute cher,parceque sujet à taxes et impots.
Aujourd’hui on seche le bois artificiellement et rapidement en etuve…
Est ce cela suffit… ? J’ai des doutes quand on voit les soucis de l’Hermione,cathedrale de bois,à sa façon…,
Je préfère en tous cas,voir des chenes plusieurs fois centenaires utilisés pour de tels chefs d’oeuvres,plutot que de les voir coupés en rondelles de 1,5 m pour faire des barriques…!
Le chêne, une fois coupé il faut qu’il perde son tanin, le rinçage par la pluie et les intempéries c’est souvent bien avant de mettre le bois à sécher.
Utilisation bois sec ou vert ?
Difficile de faire sécher des grosses sections, le séchage c’est de l’ordre de 6 mois pour un cm d’épaisseur.
Dans les pays nordiques, ils immergent les troncs pendant plusieurs mois et les coupent ensuite mouillés.
J’ai fait de la menuiserie et celui qui doit savoir s’il faut du bois sec ou vert, c’est le scieur.
Pour ce que je ne rappelle de mes cours, selon la coupe (sur dosse ou sur quartier) les déformations dues au séchage ne seront pas les mêmes.
S’ils ont utilisé du bois sans avoir dix ans de séchage, c’est probablement que c’est possible car les charpentiers ne sont pas des imbéciles
Super ces informations sur les bois. Mais il ne faut pas s’nglr pour autant. Moi qui ne connait rien aux charpentes et qui peut donc en parler avec autorité, comme c’est souvent le cas sur plein de sujets dans ce forum ou d’autres, je trouve l’article de l’atelier du bois vert assez logique finalement.
Bon, à part ça, pour les pianos, il en allait autrement. Pleyel a déposé le bilan quand son stock de bois qui séchait depuis des années est parti en fumée suite à un incendie. Et pour les tables d’harmonies, il me semble qu’on prend du bois séché.
Enfin, prenait. Pour la structure (hors table d’harmonie), on utilise aujourd’hui du lamellé-collé, pour le plus grand bonheur des propriétaires de pianos qui sont beaucoup plus solides qu’avant (les pianos bien sûr).
JMB a la bonne reponse
la hache est une doloire plate d’un cote et affutée de l’autre (modeles pour gaucher et droitier)
et pour les mortaises cela se fait a la bisaigue et a la grenouille la aussi des modeles droitiers et gauchers
mon grand oncle etait charpentier ( il etait gaucher comme moi ) et j’ai sauvé un partie de ses outils apres le deces de mon grand pere qui en avait herite
Pour avoir lu et vu pour le bois il existait bien 2 méthodes pour l’endurcir : celle d’un séchage prolongé, après avoir été mis dans les fossés pendant plusieurs mois et l’autre pour les chantiers navals de laisser des années les troncs dans l’eau des fleuves, là je reviens « encore » à Nantes avec ses trois grands chantiers navals, disparus depuis, ce que Jules Verne à bien dû connaitre.