Doctsf (Modèles & Marques)
AnnoncesLe déphaseur Loyez sous PSpice, schéma donné par Brault :
Sortie du déphaseur Loyez sous PSpice, un déséquilibre énorme :
Bonsoir ,
Pourquoi ne pas essayer le PP à charge cathodique du même auteur , là, on saute un niveau au point de vue qualité de reproduction 
un peu plus compliqué mais ça vaut le coup . j’ai aussi des souvenirs émerveillés de l’ampli Lafond à liaison directe décrit dans l’ouvrage de Brault , ce n’est pas un exemple d’économie d’énergie mais comme transparence , bonjour !
Ok pour le Lafon demain, pas de boucle de CR mais il utilise un déphaseur de type Loyez ! Par contre, problème : je n’ai pas les caractéristiques du transfo de sortie.
Bonne nuit 
Bonjour ,
le transfo de sortie est selon les tubes du PP .
Voilà déjà le déphaseur du Lafon :
L’ampli Lafon est, en fait, un double Loftin White avec une triode 45. Un vrai truc d’Audiophile, quoi ! Le problème c’est que le déphaseur est là aussi fortement déséquilibré.
Le signal d’entrée est de 1 volt à 1 kHz.
Je ne suis pas un spécialiste des déphaseurs alors je me pose plusieurs questions au sujet du déphaseur « Loyez » : Pour que les tensions de sortie soient équilibrées il faudrait que la résistance de cathode ait une valeur élevée (idéalement infinie) ce qui implique d’utiliser une alimentation supplémentaire - négative - si on souhaite avoir conserver un gain suffisant. Cette recette était déjà proposée par Otto Schmitt en … 1937 or elle n’est pas appliquée, la résistance de cathode est à la masse. Est-ce dû à la difficulté d’obtenir une alimentation négative à l’époque ?
Le déphaseur de Schmitt original selon Otto H. Schmitt lui-même : aikenamps.com/schmt_a.pdf
Voici un exemple de déphaseur de Schmitt bien utilisé, très performant et archi simple si on le compare à la solution Loyez. Il s’agit du déphaseur de l’amplificateur japonais Luxman MQ-360, conçu par le designer anglais Tim de Paravicini (début des années 70). La résistance de cathode a une valeur de 75 k.
A maximus leo,
Bonjour,
Attention, dans le schéma Loyez, c’est le deuxième étage (ECC83) qui est monté en déphaseur (avec une résistance commune de cathodes de 75 k). Refaites la simulation avec les deux premiers étages, ça fonctionnera nettement mieux…
Cordialement
Les niveaux ne sont pas parfaitement égaux car 75 k ce n’est pas l’infini, cette condition peut être réalisée par l’utilisation d’une source de courant qui va simuler une résistance de valeur très élevée, presque infinie.
Oui, c’est exact, mais 47 k c’est mieux que 82 Ohms ! Avec une triode à grand gain telle que l’ ECC83, le déséquilibre se réduit à queques % et la contre réaction fait le reste, ce qui permet au Loyez de fonctionner tout de même correctement (pour l’époque…)
Cordialement
Bonjour à tous,
Je maintiens ce que j’ai dit : il faut un générateur de courant actif (à transistor où à ce que vous voulez) pour qu’un déphaseur de Schmitt en 1er étage fonctionne correctement.
Pourquoi un générateur de courant ? Parce qu’ainsi la somme des 2 courants Ianode = Icathode est constante, et donc les Ianodes sont exactement en opposition de phase ! Ce montage est utilisé de nos jours avec des transistors sous le nom « d’amplificateur différentiel ».
En général, on utilise les déphaseurs de Schmitt en 2ème étage, en liaison directe avec le 1er étage, ce qui permet de disposer d’un potentiel de polarisation de cathode très élevé, donc la résistance de cathode est élevée, et agit comme un générateur de courant quasi constant pour la BF.
Un déphaseur de Schmitt en 1er étage ne peut pas fonctionner correctement, car résistance de cathode faible, sauf si on utilise un générateur de courant constant à transistor, ou une résistance de cathode de valeur élevée reliée à une tension négative !
Le Loyez compensait ce mauvais fonctionnement du 1er déphaseur par une sorte de déphaseur à contre-réaction dans le 2ème étage. Il me semble que de nos jours, avec les transistors qui permettent de réaliser facilement un générateur de courant, on peut fabriquer un amplificateur plus simple et plus performant que le Loyez.
Bien amicalement. Jean-Marc.
à Jean-Marc,
Non, le déphaseur du Loyez est réalisé uniquement par le deuxième étage. La deuxième triode avec grille à la masse du premier étage ne sert qu’à compenser les dérives thermiques en statique qui deviendraient gênantes du fait des liaisons continues entre étages…
Cordialement
Bonne précision, le problème c’est que le déphaseur de Schmitt est toujours abusivement appelé « déphaseur Loyez », un raccourci qui est une erreur.
Ok, pour la simulation, en fait je l’ai déjà effectuée et je peux la mettre ici.
J’ai extrait du schéma de Loyez le déphaseur sans les boucles de C.R. . Le signal d’entrée à été réduit à 0,1 V. Les commentaires sont bienvenus.
Résultats de la simulation. Ils sont bons avec un très petit écart de niveau toutefois. Mais on ne peut pas dire qu’il s’agisse d’un circuit simple…
Bonjour,
Dans le schéma donné par Brault, il n’y a pas de résistance commune de cathodes de 75k sur l’ECC83 du deuxième étage. Il me semble qu’il y a eu plusieurs variantes de déphaseurs Loyez.
Cordialement.
Mieux qu’un simple transistor et quelques résitances…, le régulateur LM117 ou LM317 se monte en génateur de courant constant avec seulement une résistance… l’entrée étant raccordé à la cathode du tube considéré, la sortie soit à la masse, soit à une source négative.
A l’heure d’oujourd’hui, un trouve aussi un transistor à effet de champ comme générateur de courant constant.
Voir les fiches constructeur de ce circuit déjà mis sur le forum
Jacques DUDORET
Un autre exemple de Loyer, avec les résultats, pris dans le catalogue ACER de 1964. Voir en PJ.
Pour ce qui concerne l’analyse comparative des déphaseurs, je signale un livre intéressant de Ph Ramain:Techniquedes amplificateurs basse fréquence de qualité.
JJG
