Même ça on ne sait plus faire!

oui , quel désastre et quelle honte … même ça on ne sait plus faire sans eux !

On nous parle de " réindustrialiser la France " , et bien yapluka ! :wink:

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Ben c’est simple … pour neutraliser la concurrence … on la rachète … puis on la ferme… après on a le monopole et on fait valser les prix … tsss

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et entre temps on n’ oublie surtout pas de piquer le savoir faire qu’ on exporte ! et les benets de français se laissent prendre à ce jeu subtil et sans cesse renouvelé :woozy_face:

Histoire des aciéries en France !

mon frère , aujourd’hui décédé , dans les années 1970 , était fondeur à l’ usine des dunes de Leffrinckoucke .

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Ancien d’Alcatel, j’en ai les poils qui se hérissent quand je pense à ce qu’on en a fait.
Huawei nous doit une fière chandelle… avec la complicité de nos « patrons », et des politiques.
Ces derniers, incompétents, ignares, compromis, qui parlent de réindustrialiser comme si ca se faisait d’un coup de baguette magique.
Il est plus facile de détruire que de construire!
Bon, je retourne à mes TSF.
A-Y

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et celle la est est pas mal aussi les turbines Alsthom
on vend a GE qui prends connaissance de tous les brevets français et après on rachète

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Bjr je ne sais plus quelle entreprise un ancien ministre des finances avait donné son feu vert pour la vente avant de la racheter avec en partie des fonds public quand il a accédé à la magistrature suprême nous expliquant qu il s agissait d une entreprise stratégique.

Décidément l argent public ne vaut pas bien cher …

Grace à Serge Tchuruck : monsieur " fabless " , société sans usines, rien que du service … oui on voit où ça a mené :woozy_face:

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On a joué la carte de la mondialisation. On a cru que c’était la panacée. C’est à dire que la division du travail s’est faite à l’échelle mondiale, et non plus nationale.

On achète là où c’est moins cher, où la main d’œuvre est meilleur marché, où les matières premières sont abondantes, quitte à délocaliser les usines dans ces pays et créer du chômage chez nous, et on compense par des services, financiers, assurances, commerce, ce que tout le monde sait faire et qui ne demande que peu d’investissements.
Evidemment on perd le savoir faire industriel qui a fait la grandeur de la France dans les trente glorieuses.
Les Allemands ont été plus prudents, qui ont su conserver un tissu industriel important, ce qui explique leurs excédents du commerce extérieur, alors que chez nous, les déficits sont chroniques et dramatiques.

Mais comme pour l’électricité, jadis fierté nationale grâce à des choix judicieux de certains dirigeants visionnaires, aujourd’hui à la remorque de l’Europe à la suite de choix calamiteux d’autres dirigeants qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, jamais personne, aucun dirigeant, ne reconnaîtra ses erreurs stratégiques.

L’exemple d’Alsthom est édifiant : le même qui l’a vendu aux Américains, le leur a racheté peu de temps après (après que tous les brevets ont été éventés). Bon, nous savons que seuls les bourricots ne changent jamais d’avis. Mais quand même…

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Eh oui, mais on ne nous dit pas tout . . . . :wink: . . :thinking:

Le vieux Tryphon

Je ne comprends pas bien. S’il s’agit de brevets, ils sont forcément connus.

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Moi qui habite les Hauts de France, région hautement industrialisée naguère, je peux vous dire que depuis tout petit, j’entendais déjà les fermetures d’usines au JT régional de F3 que mes parents suivaient. Et le peu qu’il reste est à l’agonie ou sous perfusion de l’état comme Arcopal ou Roquette…

Ces derniers mois on a vu fermé Mecano à Calais, Tereos à Escaudoeuvres (après avoir fait 10 millions d’investissement dans l’usine), Buitoni, Bridgestone et j’en passe…

Mais rassurez vous ces dizaines de miliers d’emplois (peut être même des centaines) dans la région qui ont été supprimés vont être compensés par l’usine de batterie « gigafactory », ça sent surtout la boite à intérim et les emplois précaires pour les malheureux qui n’auront pas d’autre choix que d’y travailler…

Et on ne peux même pas dire de s’expatrier, c’est pas mieux ailleurs ! :laughing:

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J’y étais aussi.
J’y ai beaucoup appris, dans une bonne ambiance.

Après le départ de Pierre Suard, le sentiment d’un énorme gâchis,
Gestion stratégique tournant plus à un jeu du monopoly, plutôt qu’une vision de gestion d’un groupe industriel
Ne faire que ce qui rapportait à court terme,
Vendre le maximum des structures de production à des partenaires pour dégager de cash, en croyant qu’ils deviendraient des sous traitants.

Arrêt de toutes les activités de recherche, car cela coute trop cher pour un profit hypothétique et trop lointain.
Encourager les départs « volontaires » avec la perte de beaucoup de talents. Certains concurrents ont bien su les recruter.
Vendre le patrimoine de brevets et de licences.

Espérer berner les clients, en n’assurant plus aucun suivi à haut niveau.
Avoir une démarche spéculative, plutôt qu’une démarche industrielle.

A court terme, cela a été trés rentable au niveau financier avec des louanges pour des profits records et des gros dividendes. Bien mieux que Nortel qui a joué comme au casino et perdu brutalement.
De l’intérieur, malgré les profits et les beaux discours, l’issue était malheureusement inévitable.

A moyen terme, la vente de pépites et une lente déconfiture inexorable…

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Ils sont même déposés et connus !!

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Oui, mais le savoir-faire, lui, est parti aussi . . . et c’est là que le bât blesse car il ne revient pas puisque les seuls qui le possédaient son au chomdu ou chez des concurrents ! ! !

Les brevets c’est une chose,
Rien de secret dans les brevets et pas besoin d’acheter le société pour en connaitre les détails.
Par contre le totalité des savoirs de l’entreprise qui n’est pas que technique et technologique, plus l’ensemble des savoirs diffus des salariés n’est pas public et souvent pas documenté.

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il y a des brevets dit « cachetés » enfin c’est le terme que l’on utilisait a la boutique
ils sont déposés dans un enveloppe scellée datée
on utilise cette procédure quand on ne veut pas éventer une découverte a la concurrence
le brevet n’est pas surveillé et c’est a la société qui en est l’auteur de s’assurer que rien ne ressemble a ce qui a été mis sans l’enveloppe
si on le constate on demande l’ouverture du brevet qui prend effet a sa date de dépôt
apres bien sur moult péripéties judicaires

Quand on avait " inventé " un procédé ou un équipement , que l’ on ne voulait pas breveter ou n’ en avait pas les moyens , on pouvait déposer à l’ INPI ce que l’ on appelait une enveloppe soleau , décrivant la " chose " ou le procédé .

Cela protégeait l’ invention et éventuellement son antériorité ( si quelqu’ un d’ autre découvrait ou inventait la même chose ) et permettait de l’ exploiter à titre personnel .
Et c’ était bien plus simple qu’ un dépôt de brevet .

Une enveloppe " soleau " était valide 5 ans , et il fallait donc le cas échéant , pour en pas en perdre la paternité , la renouveler .

il y a aussi le « principe Michelin » rien n’est breveté ni ne sort de l’usine
le process est découpé en tranches et aucune personne qui l’utilise ne connait la totalité du process

Pour que le tout fonctionne , il faut bien que quelqu’ un connaisse ce tout pour pouvoir découper le tout en morceaux complémentaires et les ventiler dans chaque atelier , et savoir ensuite rassembler les morceaux pour refaire un tout cohérent qui fonctionne :thinking:

Bien sur , il y a une personne qui connait l’enchainement des taches et il y a moins de risques de fuites avec une personne qu’avec tout un atelier