Mercure

Post effacé,

Inutile, c’est complètement dépassé, à propos de mercure, il grimpe à +32 dans mon bureau, ça ramollit furieusement les neurones :frowning:

Paraît que dans les anciens Boeing, y s’en servaient d’altimètre

il était donc dans la soute non pressurisée ??? :smiley:

Non non ! Y’a un gars qui grimpait sur l’aile pour vérifier l’altitude :laughing: .

Blague à part, ok peut-être pas sur les boeing ni sur les Airbus, quoique au mont St Odile ça aurait pu sauver des vies, mais pt’tet ben sur les Zeppelin, Non ?

sur les petits avions de tourisme , c’ est pas du mercure , mais c’ est bien un baromètre à capsule , qu’ on " étalonne " avant de décoller , à partir de la pression donnée par la tour ! et l’ altitude du lieu :wink:

et faut bien vérifier que le petit trou de captage est pas bouché !

y compris pour la vitesse ! :wink:

Ni même d’une heure à l’autre…

Sur les gros avions on étalone sur une pression moyenne standard : 1013 mB, afin que tous les avions soient calés pareil et qu’ils puissent se croiser sans accident : c’est l’avion qui envoie son altitude au sol (contrôleur aérien) par l’intermédiaire du Radar (le radar civil est un échange d’informations entre sol et avion). Le radar voit la distance, calcule la vitesse, mais est incapable de déterminer l’altitude d’un avion.

Amicalement. Jean-Marc.

ah !

s’ il y avait un petit radar sous le ventre de l’ avion , qui pointe vers le bas , il pourrait donner l’ altitude sans problème ! :bulb:

les bateaux ont bien une sorte de sonar ( sondeur ) pour donner la profondeur d’ eau sous la quille . :wink:

les flotants , sur ou entre deux eaux , seraient ils mieux lotis ou évolués que les volants ??? :stuck_out_tongue:

Les radards aviation civile sont au sol, relies à des ordinateurs qui calculent la vitesse de l’avion, et l’altitude est transmise au radar par l’altimètre de l’avion lui-même. Les avions disposent aussi d’une sonde sous l’avion qui indique 3 marqueurs hauteur à l’aterrissage.

Un célèbre accident avait eu lieu en Amérique du Sud sur un avion de ligne, tous les passagers étaient morts : l’avion, qui avait subi des travaux, avait eu ses « prises d’air statiques » bouchées avec du scotch de protection. Le 1er vol suivant ces travaux avait eu lieu de nuit et l’équipage n’avait pas identifié le scotch oublié lors de la visite pré-vol. Avion en vol, altimètre complètement faux, indications farfelues malheureusement validées par le contrôle aérien, qui avait seulement oublié que c’était l’avion lui-même qui communiquait au radar son altitude ! Bilan, un crash en mer avec tous les passagers et membres d’équipages morts…

je ne suis pas spécialiste , mais " à vue de nez " ayant quand même fait un cours de " radar " dans mon cursus , et ayant de plus fait mon service comme instructeur ( je me répète ) au GEDET de Porquerolles ( école des radaristes de la Royale jusqu’ en 1970 ! ), je ne suis pas trout à fait " bleu " en la matière !

mais effectivement parfois , on oublie comment est fait le fil à couper le beurre :stuck_out_tongue:

preuve , on ne saurait plus faire les cathédrales , ni le pont du Gard, et on ne sait toujours pas avec certitude comment ont été bâties les pyramides.

par contre on sait faire le pont de MILLAU ! :wink:

j’ ai effectivement " suivi " cette affaire …

que le pilote e en décollant , et les ontroleur de bord ne se soient pas aperçus que que l’ altitude indiquée par l’ avion n’ était pas bonne , ça m’ avait laissé " pantois " .

j’ ai qs heures de vol sur Cessna , une des choses que l’ on fait dans la check list avnat décollage , au sol :

  • c’ est vérifier que les trous de prise de pression ne sont pas bouchée , et régler l’ altimètre au sol , en fonction du lieu !

mais effectivement dans ce cas et sur ce savions , on a l’ altitude en fonction du niveau de la mer , et pas du relief qu’ on va survoler , vu qu’ on n’ pas de radar à bord , mais on a quand même un transpondeur et la tour peut nous donner ( et nous donne ) des infos , par ex un cap à suivre pour rentrer , comme quand il survient soudain une montée subite de brouillard , comme ça m’ est arrivé ! ( on n’ avait pas de GPS sur le petit 152 ) .! :smiley:

Bonjour,

Vous avez écrit :

Je confirme que c’est faux, les avions contrôlés, civils ou militaires, envoient via le transpondeur leur identification + leur altitudes + d’autres infos. Ces infos sont envoyées au radar, appelé Radar Secondaire. Le radar secondaire donne la distance et l’angle par rapport au Nord. L’avion envoie son indicatif + son altitude, tout ça est traité dans un ordinateur qui calcule la vitesse de l’avion en fonction du changement de position d’un tour d’antenne radar sur l’autre. Tout ça permet d’afficher une image complete au contrôleur aérien.

Dans le cas d’avions ennemis, on les détecte au radar Primaire (réflection sur la carlingue, pas d’échange d’infos), et pendant longtemps les radars primaires civils ont servi aux militaires pour surveiller le pays en complément de leur couverture qui était incomplète, et je confirme que les gros radars primaires n’ont jamais été capables de déterminer une altitude. il existe maintenant peut-être d’autres systèmes additionnels purement militaires, que je ne connais pas, permettant de déterminer une altitude. Je crois cependant qu’en cas de doute sur l’identité d’un avion, ce sont des chasseurs qui décolent et vont voir sur place.

Amicalement. Jean-Marc.

bof ! à tout prendre , qu’ est il important pour un avion !

  • savoir son altitude instantanée , certes …

  • Mais pilote, je me dis , si je vole et que je rabote pas , c’ est qu’ il y a de la marge ! :laughing:

ET comme dans 10 sec , je n’ y serai plus … 8) , contrairement à un bateau … beaucoup plus lent .

Par contre savoir si j’ ai un obstacle 1 ou 2 miles devant moi , et dans un angle de +/- 30 ou 60° si je conserve mon altitude de vol , avec une marge due aux turbulences … ça c’ est plus important …

Histoire de pas faire comme le vol AF Bogota - Quito , il y a 6 ou 7 ans qui s’ est planté après décollage dans la montagne ( 3200 m d’ altitude ) face à la piste , par mauvais temps .

Pourtant , QUITO ( vers le sud ), c’ est à droite et dégagé ! et il avait 10km pour prendre son virage ou au moins 600 m d’ altitude et passer au dessus de la montagne située face à la piste .

Mais il avait semble t il dérivé ( ou tourné ) à gauche au décollage , et s’ était donc retrouvé carrément face à la montagne, et une fois face à la montagne , il avait plus de chances en continuant son virage à gauche ( monts à 2800 m ), et faire un 270° qu’ à droite ( monts à 3200 m ) , mais il a redressé à droite ! sa route " normale " ! erreur fatale !

Il y a de ces circonstances …

( un vol AVIANCA avait déjà fait la même " manip " fatale qqs 15 ou 20 ans avant)

Certes, mais en IFR, vols contrôlés où les pilotes sont « aveugles », il vaut mieux connaître position et altitude pour se croiser sans collisons ! Et pour l’altitude, les altimètres tous calés de la même façon sur 1013 mB sont la seule façon aujourd’hui de communiquer les altitudes aux contrôleurs aériens.

Amicalement. Jean-Marc.

j’ entends bien , mais à Bogota ( ville toute plate située à 2640 m d’ altitude entre deux cordillères ) et où la pression au sol doit être ( si je me souviens bien , d’ env 750 mBars !.. et où les pompiers ne s’ inquiètent pas trop , car comme disent ils " ici les feux ne brûlent pas bien , faute d’ oxygène !!! "

le niveau de la mer … est bien bas ! :smiley:

quant à la position de la montagne et son altitude , elles sont immuables , sauf cataclysme !

c’ est comme l’ histoire canadienne relatée dans un autre post , où la marine américaine demandait à un phare de la côte canadienne de se dérouter !!! pour éviter la collision :laughing:

Jean Marc, il n’y a pas eu récement une nouvelle application de radar passif développée, je crois , autour du principe du doppler des émissions UHF de TV ? :question:

Ouhhh… En fait je connais les grandes lignes du radar civil : mon travail c’est la radio ! Aujourd’hui on utilise des radars secondaires dits « mono-impulsion » qui permettent d’être plus précis et de diminuer la séparation entre avions. Le principe je l’avais étudié à l’école mais c’est très vieux… Je ne sais pas si c’est de ça dont tu parle ?

En ce qui concerne les radars primaires (réflexion sur cibles), on utilise des radars à transistors qui fonctionnent me semble-t-il suivant le principe habituel…

Quand à l’armée, je ne sais pas du tout avec quoi ils travaillent…

Amicalement. Jean-Marc.