Le titre contient déjà la question. Quelle méthode utilisez-vous ?
quelle puissance l’active ou la réactive ??
car a vide un transfo c’est surtout du réactif
et un peu d’actif constitué par les pertes cuivre et les pertes fer
La puissance active, donc fer et cuivre surtout.
alimenté a tension nominale au primaire
tu fais la mesure avec un wattmètre actif
il va te donner principalement les pertes fer, car a vide sous tension nominale ( peu de courant ) ce sont les pertes fer qui dominent. Les pertes cuivre sont minimes a cause du faible courant
Si tu veux mesurer les pertes cuivre
il y a deux méthodes
-
le calcul a partir des mesures des résistances et des courant dans les bobinages
cette méthode n’est applicable qu’aux petits transfos ( < 10KW) pour lesquels le coefficient Kjm dans les conducteurs reste faible . -
la mesure directe en mettant le transfo dans des conditions minimisant les pertes fer
c’est l’essai en court circuit
on met le ou les secondaires en C/C le plus parfait possible
on alimente la primaire avec un tension réglable faible , mais amenant la courant nominal dans le primaire
on mesure alors les pertes avec un wattmètre actif( il faut un wattmètre basse tension)
la mesure donne alors les pertes cuivre, les pertes fer étant minimales car la tension primaire est faible
Oui, bien sûr, avec un wattmètre. Mais sans un tel appareil, que tout le monde ne possède pas, surtout pas pour les puissances assez limitées. Hi hi….
c’est le seul moyen qui permet de séparer actif de réactif
a part mesurer précisément le déphasage phi de U et I , mais l’oscillo ne sera pas assez précis compte tenu des harmoniques présents sur I dus a la forte non linéarité de l’impédance magnétisante du fer
seul le wattmètre ( électronique ou a 2 bobines) qui fait la vraie multiplication UxIxCos(phi) avec les harmoniques donnera un indication valable
Oui, c’est vrai, j’allai oublier les harmoniques, qui importent beaucoup ici. J’avais aussi pensé à une mesure par un pont, mais les harmoniques compliqueront aussi les choses, dans ce cas. C’est vrai que les pertes dans le cuivre ne vont pas être bien importantes, par rapport au reste. Tous les secondaires seront ouverts.
si tu maitrises bien les multiplicateurs analogiques 4 cadran
tu peux construire un wattmetre vrai, mais il faudra l’etalonner
et puis les multiplicateur 1% c’est pas donné…
comme le AD532 cher
ou le AD633 qui fait 2/% mais un peu plus capricieux coté alims
on en a beaucoup utilisés dans les calculateurs analogiques pour des radars pas cher
C’est quoi le but de cette mesure?
La méthode de mesure va dépendre du type de transfo.
De quoi parle t’on:
Un transfo secteur de très petite puissance moins de 20VA
Un transfo secteur de TSF entre 20 et 200VA
Un transfo industriel de grosse puissance plus de 1KVA.
Dés que les pertes sont supérieures une cinquantaine de Watts, il est facile de mesurer la puissance active. (cela peut même être fait avec le Linky, en comptant les clignotements pendant un certain temps).
Si le transfo est un petit transfo (puissance nominale de moins de 5 VA) la mesure devient assez compliquée.
Il est aussi intéressant de mesurer les pertes à vide en faisant varier la tension secteur avec un variac
Pour faire une telle mesure, on peut utiliser un compteur divisionnaire (de qualité, moins de 20€), si besoin en laissant fonctionner un certain temps pour avoir une mesure plus précise (actif et réactif).
Sinon, on peut faire numériquement en mesurant tension et fréquence avec un échantillonnage assez rapide et en faisant le calcul échantillon par échantillon. Ainsi, on tient compte de la distorsion, quelle que soit la forme d’onde (avec bien sûr des limites). Ajouter une FFT est alors facile pour avoir les harmoniques. Il faut juste un étage d’entrée U et I assez précis avec une fréquence de mesure suffisante.
Mais le compteur tout fait reste le plus simple…
Bonjour,
Exemple de mesure sur un transfo 220/220 630VA Fiche 69604 à l’aide d’un wattmètre Fiche 69454.
Transfo sur secteur 240Vac et à vide : 36 W, 57.6 VA (240Vac et 0.24Aac).
Jean
Merci beaucoup, mes chers amis, pour vos intéressantes réponses et propositions.
@ allo.guy : C’est surtout pour les transformateurs 50 Hz et BF, pour des puissances allant jusqu’à 1 kVA.
@ Osgood : Pourrais-tu préciser ta pensée ? Je ne comprends pas comment les choses sont branchées.
pour un transfo BF il faut un peu plus que la puissance consommée pour le caractériser
pour les hautes fréquences il faut mesurer le Xcc et le Fo du primaire pour le caractériser en haut du spectre BF
et sa courbe de saturation Dc s’il est prevu pour un ampli a un seul tube
et la charge secondaire : le ou les HP, les filtres associés et l’enceinte ont aussi une très grande influence sur le comportement du transfo
mais la on rentre dans le domaine HIFI ou il y a souvent plus de croyances religieuses que de mesures effectives
Le soucis de mesure est surtout avec les petits transfos secteur en dessous de 50 VA.
Pour les transfo BF c’est une autre histoire, avec le soucis de la composante continue du courant qui mets le désordre.
Ah les Hifistes…
Avec leurs câbles HP super machin, les connecteurs dorés 24k alors qu’à l’intérieur de leur truc il y a u mauvais bout de 0.5mm² etc…
De plus j’en connais qui me parlent de qualité hifi et qui sans avoir vraiment écouté un instrument « en vrai » mais peuvent parler de qualité de reproduction…
Personnellement je ne travaille que pour les musiciens principalement des amplis à lampes mais pas que. Au moins un zico sait ce qu’il veut en terme de son et demande surtout que l’appareil soit fiable pour la scène et costaud pour les transports.
Les hifistes ne rentrent plus chez moi…
Il n’est certainement plus très jeune et il a certainement une grande expérience professionnelle. Il a dû cesser de rêver. Dans le domaine pro, c’est le costaud qui l’emporte.
Sur un transfo à vide le déphasage est considérable, je ne suis pas sûr que l’erreur de mesure due aux harmoniques soit significative en cas de mesure avec un oscillo.
Des avis?
mesure de puissance à vide ,
pas toujours facile surtout sur des transfos bien faits (moins de 1w de pertes Fer pour certains 20 VA)
fait des mesures sur une partie de mon stock de transfos avec un compteur étalon EDF ( récup au lycée en 1997)
ce modèle
mis sous tension pour 1H et je compte le nombre de tours
ou parfois le temps pour 1 tour
et des surprises
3w de pertes sur des mini-transfos de 1VA sortis de radio-réveils, antennes télé amplifiées …
10w seulement de pertes fer pour un transfo de 1200VA ( 230/2*115) sorti d’un vieil échographe
mois de 1w sur un 20VA de provenance allemande
3w à 5w de pertes fer constatées sur divers transfos d’amplis et mini-chaînes HiFi
Les pertes à vide ne sont pas une constante, elles varient beaucoup en fonction de la tension d’alim.
Un ancien transfo prévu pour 220V alimenté sous 245V aura des pertes à vide beaucoup plus importantes
je confirme
quand à l’allure du courant à vide ou « magnétisant »
on est loin de la sinusoïde
pas sûr que des compteurs électroniques basiques produisent des mesures fiables
constaté aussi une certaine corrélation entre pertes Fer et fuites magnétiques