Bonjour, une nouvelle fiche vient d’être rajoutée, avec pour commentaire, " Multiplier la lecture de Ip par 2,2, sauf pour les tubes diodes."
J’ai un 310 ctr M et c’est la première fois que j’entend parler de X par 2,2 la valeur lue.
Sur mon 310, les valeurs affichées sont dans la norme.
Appareil non calibré?
Oui le principe de fonctionnement du 310, qui travaille en alternatif, je connais, mais les concepteurs chez Metrix, ont calibré le 310 pour que la mesure soit presque juste.
D’ailleurs les 310 surtout de l’armée, devaient être recalibrés périodiquement.
le galva sur les 310 a une sensibilite differente de ce qu’il indique sur son echelle
on en a deja parle sur le forum ou c’est dans une doc , mais ou , pour le moment pas retrouvé
C’est ici
un article de JP Delatre paru dans le N°34 de Radiofil
Je me demande en quoi consiste le « recalibrage » vu qu’il n’y a aucun organe de réglage hormis le zéro du galva.
Je n’ai jamais vérifié le mien, mais j’ai constaté que la mesure d’un tube neuf donne un résultat très proche de la valeur indiquée sur la datasheet.
Le 310 n’est pas un appareil de mesure de haute précision, à mon avis +/- 5%, ce qui largement suffisant pour trier les tubes.
cdt,
Gérard
Bonjour
Depuis de très nombreuses années j’utilise cet appareil sans me poser toutes ses questions sur sa précision à « recaler » et les lectures que je fais me suffisent pour voir l’état des lampes pour nos vieux coucous , les dérives indiquées me paraissent illusoires et je n’en vois pas l’utilité et il reste le
meilleur appareil de sa catégorie sans ne jamais être « bricolé »…??
La « vérification » ou « étalonnage » consiste à comparer un appareil avec un étalon et ainsi déterminer l’erreur.
La « calibration » consiste à ajuster les réglages pour retrouver les valeurs d’origine.
En principe, le vérificateur ne peut être la même personne que le « calibreur ».
Une calibration doit obligatoirement être suivie d’un étalonnage.
Un appareil de mesure (ou autre) étalonné est simplement un appareil dont on connaît l’erreur.
C’est l’utilisateur qui détermine si un appareil étalonné est conforme ou non à l’usage qu’il en fait.
Est-ce qu’une personne compétente pourrait avoir l’amabilité d’expliquer aux autres ignorants, que nous sommes, ce qu’est ce fameux facteur de 2,2 ? Ce n’est quand-même pas peu de chose.
Le lampemètre 310 permet d’effectuer le relevé des caractéristiques statiques des tubes électroniques, en les alimentant en alternatif. Pour cela, on applique au tube des tensions sinusoïdales, égales en valeur efficace aux tensions continues nécessaires.On obtient un courant moyen anodique inférieur de 10% à l’intensité obtenue en continu dans des conditions d’alimentation analogues. Ceci suppose un coefficient d’amplification µ constant. En pratique, pour certains tubes, ce coefficient ne peut être considéré comme une constante dans la plage de variation des tensions, et des relevés effectués avec précision montrent que le courant obtenu peut différer légèrement du courant continu correspondant. Il en est de même pour la pente. Les combinaisons relatives à ces tubes tiendront compte de ce fait, et les chiffres de pente et de courant anodique portés dans le lexique seront ceux qui seraient donnés par des tubes ayant des paramètres égaux aux valeurs nominales annoncées par les constructeurs. De plus, pour le choix de la sensibilité de l’appareil de mesure, il faudra tenir compte du fait que tout tube à vide « redresse » le courant lorsqu’on lui applique une tension alternative, c’est à dire qu’il ne passera un courant dans le galvanomètre que la moitié du temps, pendant l’alternance rendant l’anode positive. La sensibilité réelle devra donc être double de celle indiquée sur son cadran, puis augmentée de 10% pour tenir compte du fait signalé plus haut. En résumé, si les tensions alternatives ont une valeur efficace égale aux tensions continues, et si le galvanomètre mesurant le débit anodique a une sensibilité 2,22 fois celle indiquée sur l’appareil, les valeurs des courants anodiques lues sur le lampemètre sont pratiquement égales à celles lues sur un lampemètre travaillant en courant continu.
Merci beaucoup pour ces explications, @Christian69 !
Cette façon de mesurer est donc soumise à certaines conditions, si on désire n’utiliser qu’une simple constante comme facteur multiplicatif, à moins de corriger ce facteur lors de la rédaction du manuel pour l’utilisateur. Ce dernier aura beaucoup de difficultés à trouver ce multiplicateur en partant des simples feuilles techniques relatifs aux tubes.
La mesure en alternatif ne permet pas de mesure à un point de fonctionnement précis. Ce sera toujours une mesure « synthétique » à grande amplitude à travers les caractéristiques du tube.
L’utilisateur n’a pas à s’occuper de ce multiplicateur de 2,22 approximativement. C’est le constructeur qui doit s’en occuper.
Je me remets à penser au principe des lampemètres Hickok. Ce principe revient à celui des lampemètres en alternatif classiques. C’est seulement le galvanomètre qui est connecté d’une autre façon, avec les classiques tubes 5Y3 et 83. Ou bien est-ce différent ?
Je ne connais pas trop les Hickok, je sais seulement qu’ils mesurent la « transconductance dynamique » soit la pente.
Mais le but de ce sujet était de signaler que le commentaire de la fiche n’etait pas justifié.
Une simple remarque sur la mesure de la pente ce qui n’est pas négligeable pour déterminer la qualité des lampes amplificatrices et est relativement précis .!
Bonjour,
Sur un tube radio, la plaque est alimentée par une tension continue, dans un montage normal. Lorsqu’on prend les fiches descriptives du tube, les courants en fonction de la tension d’anode sont des courant continus. Le 310 BTR n’a pas de cellule redresseuse, le galva mesure donc le tube, qu’ une alternance sur deux et en sinusoïdal. Un galva à aiguille ne fait pas de mesure instantanée avec traitement par calcul comme les ampèremètres électroniques, il intègre l’énergie globale, d’où 2,2 fois moins que si le tube était alimenté par la même tension continue.
La question que j’avais posé par ailleurs en ce qui concerne le logiciel Combix était de savoir si les valeurs du courant d’anode tenaient compte de ce problème.
Donc j’ai pris une lampe au hasard, j’ai regardé la valeur donnée par le constructeur (en fonctionnement normal) et j’ai constaté que les chiffres sont à peu de choses près les mêmes (donc en tensions et courants continus) sur Combix.
Pour vérifier, j’ai mis une résistance en série avec une diode entre le plot anode et le plot cathode, dans ce circuit j’ai mis en série un ampèremètre électronique Metrix. L’ampèremètre électronique donnait bien 2.2 fois la valeur de l’aiguille du galva.
Amitiés Christian
PS Le BTR est en alternatif, peut-être que les autres sont en continu, mais je n’ai pas eu la notice papier avec les tableaux.