Tout d’abord, je voudrais bien présenter le sujet de cette corde. Redonner de la voix à nos anciens postes c’est ma passion. Le module FM5 est une réalisation précédente pour un poste individuel. Je pense à quelque chose d’ autre pour ceux qui possèdent une grande collection de postes. À mon avis on peut trouver une solution plus efficace sans toucher aux postes. Je suis à la recherche d’un système facile pour regarnir la bande des PO. La plupart des émetteurs qui ont férmé la porte ont un flux audio équivalent sur internet. Pourquoi pas les chercher sur la toile et les moduler à leur fréquence d’origine dans la bande des PO.
C’est la deuxième année de ce projet. Bien que j’aie lancé ce projet sous forme d’une étude théorique les résultats sont utilisables. Pour en savoir plus, prière de consulter Radiofil Magazine N° 86. À la bourse d’Achicourt et le jour après l’ ago de Radiofil à Neuville sur Seine j’ai montré mon émetteur. Un grand merci à Albert Chartrez et à Pierre Alexandre Nancé pour avoir fait le nécessaire pour connecter mon modulateur à la toile. On à écouté 8 stations sur la fréquence d’origine. Pour l’instant c’est plus qu’un rêve. L’ appareil marche.
Pourtant je crois que c’est possible de mettre sur pied un circuit beaucoup plus simple et plus universelle.
C’est tout à fait de la SDR ; software defined radio. La génération des porteuses et la modulation se font dans le logiciel d’un ordinateur. L’addition de plusieurs stations se fait aussi dans l’ordinateur. Le résultat sera envoié à un convertisseur DAC (transformation numérique/analogique). La sortie de ce DAC est connectée à l’entrée d’antenne d’un récepteur AM.
Bien qu’il s’agisse d’un sujet peu courant, je ne suis pas le seul qui s’ aventure dans ce domaine. L’ idée m’est venue à l’esprit en lisant le DVD d’un projet MRPOA; la machine à regarnir les PO. Certainement n’oubliez pas le travail de Roger. Voici son fil de forum: viewtopic.php?f=14&t=251323#p438194
Dans ce fil vous trouverez aussi quelques photos et des détails techniques de mon projet.
Certes, le SDR est un projet assez vaste. Trop pour un seul amateur. Ça avance peu à peu. La bonne nouvelle est le SDR qui marche. Mon ordinateur portable, un modèle simple acheté en 2011, est en mesure de capter trois stations. Ajouter une quatrième est possible mais la qualité sonore diminue à cause du temps disponible pour traiter chaque flux. L’ordinateur doit rafraîchir le DAC à haute vitesse. Le délai maximum est de 250 ns par échantillon. J’espère qu’un ordinateur moderne pourra traîter plusieurs stations.
N’ hésitez pas à poser des questions à ce sujet. Je veux bien vous tenir au courant de l’avancement de mes travaux.
Voici l’état des choses en ce moment. Avec les moyens du bord j’ai dessiné une platine prototype. C’est une platine simple face. Afin d’ éviter les fils au verso la platine suivante sera double face. Je vais souder les circuits intégrés de grande taille l’un après l’autre afin de tester et corriger le circuit si nécessaire. La platine s’ installe au dessus d’un raspberry pi3. Elle contiendra une mémoire de tampon et un convertisseur numérique/analogique.
L’ensemble Raspberry pi3 et la platine fait une mémoire de tampon qui sorte le signal de plusieurs stations à 4000000 échantillons par seconde. La mémoire suffit pour mémoriser le signal composé pendant 16 secondes. (afin de traîter les retards du transport par internet et de l’ordinateur)
Merci pour ce travail exemplaire.
Je suis intéressé par ce projet depuis la parution de votre article dans la revue « radiofil »,
je commence d’ailleurs à rassembler les composants pour pouvoir le concrétiser.
J’attends avec impatience la suite de cette aventure (je pense ne pas être le seul!) .
Il y a pas mal de fautes sur la première platine. Surtout j’ai fait erreur en dessinant un pied trop grand pour le AD5445.
La bonne nouvelle est la platine du convertiseur numérique/analogique qui marche.
Pour tester le circuit j’ai programmé une boucle. Dans cette boucle: n = n + 1; La boucle se répète à l’ infini et elle fait augmenter la valeur n de zéro à 4095. Ça fait la dent de scie montrée à la deuxième photo. La fréquence de cette dent de scie est de 4 MHz / 4096. La forme du signal et sa fréquence font la preuve que le circuit marche comme il faut.
Avant de corriger la platine je vais mettre sur pied un amplificateur de sortie. Après cela je veux vérifier la qualité sonore. Il y a encore du pain sur la planche mais la partie la plus difficile est passée.
Avec plaisir je vous mets au courant du progrès de ce projet. Le système montré en haut marche. Pour moduler plus de 5 stations il faut utiliser un ordinateur puissant. Mon portable HP pavilion est en mesure de faire la modulation de 5 stations. La qualité sonore diminue quand le nombre de stations augmente. Il faut partager les 12 bits du convertisseur numérique / analogique entre plusieurs stations.
Entretemps il y a une autre nouvelle. Le petit ordinateur Raspberry Pi zéro WH se vend à volonté à un prix dans les 15 euros. Le wifi y est compris. J’ai ajouté une platine simple afin de faire la modulation AM de deux stations dans la bande des PO.
Voici la photo:
On peut glisser des tiges filetées parmi les trous afin d’empiler plusieurs couples de platines.
Donc, pour l’instant j’ai trois systemes qui marchent.
Een forgeant on devient forgeron. L’essentiel est de diviser les taches à faire. Un Raspberry pi est bon pour capter les flux audio sur internet. La génération de porteuses et la modulation c’est une autre paire de manches. Pour cela je crois qu’un circuit intégré confectionné sera meilleur. Je n’ai pas l’habitude de travailler ce genre de circuits. Je me mets à l’étude des FPGA. Pour me familiariser avec la matière j’ai commandé la platine “Mojo v3”: alchitry.com/products/mojo-v3
Car je ne connais pas la langue “Verilog” cette étude va prendre du temps.
Si c’est possible de confectionner un circuit intégré pour la modulation le quatrième prototype sera encore plus simple et meilleur marché.
Si vous êtes au courant de Verilog, prière de me donner des renseignements si quelque chose ne va pas comme prévu. Un grand merci d’ avance.
Tout se trouve sur la planche. De gauche à droite: un Raspberry pi 3, une platine Mojo avec son FPGA modèle Spantan 6, le convertisseur nummérique/analogique AD5445.
Entre le Raspberry et le Mojo il y a une petite platine avec quelques résistances pour sécuriser les platines contre les court-circuits eventuels.
Le circuit interne du FPGA (je crois que ce composant s’appelle un réseau logique programmable en français ?) contient en ce moment quelques oscillateurs, une mémoire de tampon, un module SPI et un modulateur AM. Tout cela dans ce circuit intégré.
Le Raspberry est connecté à l’ internet. Au moyen de quelques fils SPI il fait l’expédition des données nummériques vers le FPGA. Le FPGA s’occupe de la génération de porteuses et de la modulation AM. Maintenant ça marche à merveille. Disons, j’écoute une seule station (le programme de l’ancien émetteur 621 kHz de Wavre). La modulation se fait sur une fréquence fixe.
Les prochains jours j’envisage de remplacer le générateur de porteuse par un générateur programmable. Après cela il est temps d’ installer plusieurs générateurs et modulateurs dans le circuit intégré. L’addition de ces modulations se fait aussi dans le circuit FPGA. Un seul AD5445 peut sortir la somme algébrique des stations. Je crois que le traitement de 8 ou 16 stations simultanement sera possible.
C’est un vaste projet mais grâce aux amis qui me donnent un coup de main je fais du progrès. Le but final est construire une platine sur le dos du Raspberry. Sachez que je n’ai pas besoin de tout ce qui se trouve sur la platine Mojo. Le Raspberry peut aussi faire le nécessaire pour demarrer le FPGA.
La création de ce modulateur n’est pas un projet commercial. Faire revivre les anciens postes est ma passion.
Le défi est de le faire d’une façon élégante et économique. À ce sujet un FPGA peut remplacer un grand nombre de circuits intégrés. Il va de soi que la platine sera simple parce que la plupart des choses se trouvent à l’intérieur de se composant.
Merci Eduard pour ces infos sur ce super projet.
Je le suis car cela résoudra le problème des stations qui disparaissent les une après les autres.
Bonne suite et merci de nous tenir au courant des nouveaux développements
Jean-Pierre
Je veux vous informer du progrès de ce projet. Le système de la photo du 25 mars marche. Parce que le signal de toutes les stations traverse le DAC, la qualité sonore diminue quand le nombre de stations augmente. La semaine passée j’ai remplacé le DAC par 8 autres. (maintenant chaque station a son propre DAC). Voici la bonne nouvelle: ces convertisseurs ne sont pas des composants à souder. La conversion numérique/analogique se fait dans le FPGA. Il s’agit d’une modulation double. En premier lieu l’audio est modulé en AM à la fréquence de la porteuse dans la bande des PO. Puis ce signal AM est de nouveau modulé en PDM sur une fréquence de 350 MHz. Pour en savoir plus vous pouvez consulter: en.wikipedia.org/wiki/Pulse-density_modulation La détection PDM se passe avec un filtre qui laisse passer les fréquences inférieures à 1700 kHz. À mon avis le circuit est devenu moins cher et la qualité sonore est meilleure.
La partie la plus difficile du projet a été réalisée. Il y a encore du pain sur la planche. Pour les expériments j’ai utilisé le signal audio d’une seule station. Sur le Raspberry Pi je vais installer 8 fois le logiciel qui cherche une station sur la toile. Ensuite je dois transporter 8 signaux audio au lieu d’un seul vers le FPGA.
Bonjour les Amis TSF,
J’ai réalisé un montage de « Bricolo ». Mais je l’ai essayé encore hier et cela fonctionne. Ce montage avait été déjà décrit dans un magazine « RFL ». J’ai récupéré des tubes en fond de tiroir et un châssis « vidé de ses composants » avec l’ébénisterie d’un poste tous courants « Le régional » de 1940 recevant une seule gamme. Un ampli « BF » à deux tubes : EBL1 (les deux diodes de détection ne servent pas), et EBC3 (seulement la partie « triode »). On obtient ainsi un ampli-préampli « BF ». Le haut parleur peut « être coupé » en utilisant une résistance de charge sur le secondaire du Transfo de modulation de sortie BF.
Un module « FM 5 » reçoit la « FM » et permet ainsi de réaliser un récepteur « FM ». j’emploie un « CV » à deux cages. L’une synchronise le module « FM », l’autre un oscillateur « AM/PO » utilisant simplement la partie triode d’une « ECH3 ». Le module « FM5 » est "enfermé dans un ancien capot de transfo « MF » servant de blindage. En récupérant la bobine « oscillateur PO » d’un « Philips-Philetta » on couvre une partie ou presque « tout » des « PO ». A chaque fréquence reçue en « FM » , il existe une fréquence « AM-PO » correspondante. On peut aussi utiliser l’entrée « BF » pour n’ importe quel signal "audio, soit venant du module « FM5 », soit venant d’une autre source: « tourne disque, magnétophone, autre… »
La réception a été assurée par un poste à galène couplé à une antenne cadre amplifiée par tube. La profondeur de modulation se fait « au Pif », assurée par le potentiomètre de son (grille triode) et permet d’ajuster la clarté de l’information reçue.
On peut aussi remplacer l’audio « FM » par autre chose comme expliqué précédemment. La portée est réduite à quelques mètres, heureusement d’ailleurs !
Voilà une réalisation d’amateur qui je le pense demeure dans le sujet abordé, et qui montre qu’on peut encore recevoir sur la bande « AM » de manière « artisanale »…
Je veux vous mettre au courant de l’état des choses de ce projet. Du point de vue technique le modulateur à fréquences multiples fonctionne à merveille.
Voici le prototype:
Le circuit consiste d’une platine Raspberry pi3, une platine FPGA Mojo, une platine qui fait la connexion entre ces deux. La “machine” cherche les flux audio de 8 stations sur internet et elle fait la modulation simultanément sur 8 fréquences dans la bande des PO.
Les prochains jours je vais ranger les affaires et chercher une procédure qui permet d’installer un tel système de façon efficace.
Impressionnant, merci Eduard !! Dire que dans ma famille on me considère comme un spécialiste !! Enfin au royaume des aveugles les borgnes sont Rois !!
Ce schéma, c’est tout que j’ai soudé. Les deux autres platines sont un Raspberry Pi3 B+ et le Mojo.
La petite carte SD contient le logiciel du Raspberry et la configuration du Mojo.
Vous verrez; le schéma est presque rien. Le FPGA du Mojo fait la génération et la modulation des 8 porteuses.
C’est le Raspberry qui fait la captation de stations sur internet.
Sur la carte SD il y a un fichier qu’on peut éditer. C’est la liste des stations et leur fréquence dans la bande des PO. C’ est captivant de retrouver les stations de jadis à leur fréquence d’origine.
Bien cordialement,
Le projet de la création d’un modulateur touche à sa fin. J’ai dû laisser tomber la platine Mojo. Justin, le concepteur du Mojo, a terminé la production. On peut encore acheter des Mojo en Chine mais ce sont des contrefaçons. Finalement j’ai construit une platine qui contient le FPGA et l’étage de sortie. Le voici:
Sous le couvercle noir se trouve le Raspberry pi. Si tout va bien je vais essayer de montrer ce modulateur à la bourse d’Achicourt en janvier.
Parce que je n’utilise plus le Mojo la programmation est devenu plus simple. Après démarrage le raspberry cherche les fichiers nécessaires pour le FPGA sur sa carte SD. Puis le Raspberry va les installer dans le FPGA.
Bonjour Eduard, ça a l’air super « once again » !! Crois-tu qu’il sera possible d’avoir une video de ta présentation, les hauts de France c’est très loin du Périgord !!
Bon W-E.
Guy
Le montage d’ un film capté par le smartphone, ce n’est pas mon dada. J’ai posé votre question à Marc. Marc est coöperateur de ce projet depuis le départ. Dès que j’aie reçu le film je vais faire le nécessaire.
Disons que la partie technique est finie. Maintenant je suis en train de chercher une méthode pour construire l’ensemble à un prix abordable. Le point faible c’est le FPGA. Souder un circuit intégré à 144 broches à la main n’est pas chose facile. La réparation des court-circuits entre les broches prend trop de temps.
Je me demande pourquoi la soudure ne coule pas de belle façon sous les broches du FPGA. Les platines viennent de l’usine ayant une couche d’étain aux plots. Je crois que c’est de l’étain moderne; sans plomp. Moi, je fais les soudures avec de l’étain 60% Sn/40% Pb. Pour les autres composants CMD ça ne pose pas problème. La quantité de soudure ajoutée est grande par rapport à la quantité d’étain sur le plot. Je pense à enlever l’ étain de la partie de la platine sous le FPGA. Pourtant les pistes sont si minces. Il y a le risque de les enlever. Je cherche une methode chimique pour enlever l’étain sans toucher le cuivre.