mon histoire de la radio

Bonjour

qui a paru ensuite en feuilleton dans les premiers numéros du journal « Pilote »

Pour ce qui est de Radio-Luxembourg, on écoutait « La chose » (ancêtre du Schmilblick), « ça va bouillir » (avec Zappy Max et… Kurt von Straffenberg alias le Tonneau) ; " Le crochet radiophonique" (Marcel Fort) ; « Aux frontières de l’inconnu » (Lucien Barnier) ; "Quitte ou double " ; et le fameux « club des chansonniers » avec Pierre-Jean Vaillard, Jacques Grelo, Robert Rocca, Jean Amadou…
à l’époque, pas de téléviseur à la maison (celle-ci est arrivée avec les débuts expérimentaux de la 2ème chaîne).

les programmes de l’époque sous ce lien

Tout à fait ça. C’est marrant d’avoir les mêmes souvenirs
En 1961, deux énergumènes débarquèrent pour occuper le terrain de la façon la plus décalée, dans une émission dont le titre était déjà tout un programme : 6 heures, on ferme ! Il s’agissait de Jacques Martin et de Jean Yanne, très jeunes, mais déjà plus vraiment débutants. Ils déconnaient ferme, avec un talent certain ; je me souviens d’une histoire d’hélisupercon mordoré à favouilles sous-glissantes. J’adorais ce genre de trucs, surtout lorsque sans les favouilles, l’hélisupercon donnait un son mat. Trois ans plus tard, ils reprendraient plus ou moins la formule à la télévision dans 1 + 1 = 3.

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La radio fabriquait des feuilletons. Jusqu’à sa mort, mon grand-père suivit religieusement, tous les soirs un peu avant 20 heures, La famille Duraton, chronique d’une famille de Français moyens imaginée en 1937 et qui dura jusqu’en 1967, sous la même forme et avec les mêmes acteurs depuis 1948. Il y avait le père Duraton (dont j’entendais qu’il était interprété par « Dédrisel » Ded Rysel) sa femme, son fils et sa belle-fille, leur gamine, je crois, et puis le voisin, le père Pignon, qui débarquait souvent avec un problème ou un truc à raconter et invariablement, finissait par se faire offrir un coup à boire, toujours « un Cabernet » (d’Anjou probablement). Ce petit monde vivait des aventures et mésaventures quotidiennes sans consistance, qui auraient pu être celles de leur public.
Pour l’occasion j’ai cherché des archives sonores, en vain. Il est étrange que des gens qui ont eu un tel impact auprès du peuple, et pendant autant d’années, n’aient laissé aucune trace à 50 ans de distance. Il est vrai qu’ils ont tourné Les Duraton, en 1955. Mais le film navigue très à l’écart du quotidien de l’émission et a pour seul mérite de mettre en scène les protagonistes habituels, avec l’appoint de quelques acteurs, plus Jeanne Sourza et Darry Cowl comme guest stars. Seul fait marquant, le suicide du jeune premier en février 56, un mois avant la sortie du film.

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Mon beau-père, Italien de Vénétie, tenait un commerce d’électro-ménager, radio, télé. Il avait commencé à la fin des années 40 en montant des radios dans sa cuisine ; il s’adressait à un menuisier qui fabriquait les caisses (très belles d’ailleurs). J’ai encore une de ses radios chez moi, mais elle ne fonctionne plus. Cependant je pense que quelqu’un de compétent pourrait la réparer, mais ces gens-là se font rares.

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oh oui, j’ai oublié la Famille Duraton (j’ai honte), et c’était surement un Cabernet d’Anjou, puisque l’éternel amoureux était interprété par Jean Carmet :wink:
J’ai oublié aussi le célèbre « Signé Furax » de Francis Blanche et Pierre Dac sur Europe n°1 , station alors naissante…
Encore un oubli
« Sur le banc » avec Jeanne Sourza et Raymond Souplex … (Bon , justement, c’est l’heure : « Qu’est-ce qu’on mange ? » :joy:

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Pour ce qui est de Zappy Max, c’était tous les jours vers 13h, non ? Ça va bouillir devait durer à peu près cinq minutes. L’animateur, avec sa voix un peu aigre, devenait détective et luttait effectivement contre Kurt von Strafenberg, dit le Tonneau, un criminel international à la voix rauque et oppressée par l’obésité, lui-même assisté du professeur Schildkraut, voix de poulet, type éternel du savant-dingue.

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12 h 52 :wink: Tu n’es pas allé sur le lien de mon message : il y a tous les horaires.

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Si je me suis lancé dans cette histoire il n’a jamais été question de couper l’herbe sous le pied de Claude et nous nous retrouvons avec une lecture commune, elle est peut être pour certains trop décalée et cet abbé n’est pas un des grands personnages de la technique radio mais à son époque avec l’astronomie il avait déjà de sérieuses connaissances dans cet autre domaine

C’est pour ça que j’avais fait ma suggestion qui permettait de commenter ou augmenter l’histoire de base sans la découper.

Bonsoir à tous

Bien entendu mêmes souvenirs bien vivants .

Ça va bouillir est sur le net , on peut en suivre de nombreux épisodes :wink:

l’ homme à la voiture rouge , je l’ écoutais le samedi am … émission patronnée par " Esso " !

Qui à l’ époque n’ a pas eu sa " queue de tigre " accrochée au rétroviseur !

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Si si, j’ai vu, merci, ça fait plaisir de replonger là-dedans. Par contre je n’ai pas vu « sur le banc ». C’était une chronique par épisodes, celle de deux clochards, La Hurlette et Carmen, remarquablement interprétée par Raymond Souplex et Jeanne Sourza : deux vieux complices, elle jouant les tréfonds de l’ignorance populacière, lui plus évolué et instruit. Cette série commencée en 37, interrompue au cours de la guerre, a eu un sacré succès puisqu’elle se prolongea jusqu’en 63 grâce au talent de ces deux vrais acteurs. Évidemment je ne les connaissais que par la radio… J’ignorais que dans le même temps, Raymond Souplex était le commissaire Bourrel de la série télévisée Les 5 dernières minutes. Le 3 mars 1958, ils chantèrent le duo de l’âne de Véronique dans une émission de Jean Nohain, histoire de rigoler. Je ne vis ça que bien plus tard. Souplex se débrouilla comme un chef ; Jeanne Sourza disposant à peine d’une octave de tessiture, sa prestation fut délirante.
Quant aux chansonniers dont tu parles, je les ai retrouvés sur le site de l’INA ; ici on ne peut pas mettre de liens mais il faut chercher à « Jean Amadou faisant un tour de cartes ». Ils sont tous là ou presque.

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ben si
https://www.ina.fr/video/I11297766
Pour mettre un lien, voir sous ce lien

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Pour rire les histoires policières de Signé Furax et Malheur aux Barbus du loufoque inimitable Pierre Dac et son compère Francis Blanche , un jour le 125 ième épisode , la suite le lendemain annonçant le 44 ième épisode …avec introduction musicale de Gérard Calvi !!

Ah super ! Merci d’avoir pris le temps et la peine de m’expliquer tout ça, je vais essayer. Mais il faut avouer que des liens vidéo sur des gens qui faisaient de la radio, ce n’est pas l’idéal. Au vrai, il y a fort peu d’archives sur les émissions radio elle-mêmes. En tout cas pas sur les émissions populaires, car on trouve tout ce qu’on veut sur Jacques Chancel et Radioscopie (c’est une constatation, pas une critique).

A propos de Jeanne Sourza et Raymond Souplex je les connaissais bien car les gens de la radio venaient souvent déjeuner au café restaurant qui s’appel le Lescot aujourd’hui rue Lassus sur la droite de l’église de Belleville.
Moi j’avais ma boutique de radio de l’autre coté de la place en face l’entrée du métro.
Quand nos deux compères arrivaient au resto c’étai apéro et bonnes bouteilles j’y allais de temps en temps suivant mes moyens surtout pour écouter la patronne qui avait un joli brin de voix et qui entonnait le refrain de Sole et Mio au déssert.
C’est la que Pierre Dac et Francis Blanche venaient aussi .

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Je n’ai pas l’icône « lien » de l’indication N° 2. J’ai toutes les autres mais pas celle-là. Bizarre…

tu as un MP


edit : j’ai supprimé mes messages et les ai mis ici pour ne pas polluer le sujet :wink:

Tout le monde semble avoir oublié Le Guignon , lampiste

Hé non, j’y pensais mais impossible de me rappeler le nom du programme (que l’on écoutait d’ailleurs) n’y de trouver l’info sur le net :frowning:
une autre évocation ici

Non, je n’ai pas oublié, mais je n’aimais pas trop. "Le Tribunal » mettait en scène le président (Pierre Destailles) et le lampiste Leguignon (Yves Deniaud) : « M’sieur mon président, j’vous fais juge… » qui finissait toujours par être condamné. Avec cette émission amèrement humoristique, j’ai commencé à penser que le droit n’avait que peu à voir avec la justice. A l’âge que j’avais, je ne goûtais assurément pas tous les ressorts de la chose ; en vérité ça ne me faisait pas rire. Je me souviens que ces condamnations en série, illogiques, injustes et sans surprise, me détournèrent rapidement de la formule.