Origines de la télévision 100 hertz

Bonjour à toute la communauté.

Quand je vois cette entraide, je suis fier de ma France.

Merci encore à vous tous et particulièrement à Hervé.

J’ai découvert en parlant ce matin avec un copain de classe de mon fils que ce travail n’était pas donné

pour l’ensemble de la classe.

J’en conclus que mon gamin est bel et bien puni. Il a juste oublié de me le préciser. Ce travail à rendre

lundi comptera pour son trimestre avec une note à fort coefficient.

Faites des gosses .

Faites moi confiance, il va le sortir ce devoir.

Merci encore

Max.

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Bonjour,

Tout d’abord merci à merci à Hervé pour ce magnifique récapitulatif sur l’évolution de la technologie 100Hz, Max ne pouvait trouver meilleur intervenant à ce sujet.
Des premiers souvenir qui me reviennent, c’est que la persistance rétinienne est à l’origine de ce procédé.
Cette dernière est plus faible dans le champ de vision périphérique, et diminue avec l’âge de téléspectateur. L’image 100Hz était sensée être moins fatigante à regarder, sans flickering (papillotements). Sur les premières générations, il n’était pas encore question d’améliorer la fluidité de l’image, c’est venu plus tard avec les différents traitements numériques.

Jean-Luc

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Merci Jean Luc.

Qu’y avait-il donc dans ces fameuses feature boxes ? Étaient-elles réparables à l’atelier d’un revendeur ?

Superbe exposé ! Faire des usines à gaz se termine souvent de cette façon…

Je plussoie, une image « perfectible » par l’œil humain n’a aucun sens !

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Cette affirmation est fausse, il suffisait de passer quelques jours dans un pays où la TV balaie à 60 Hz pour être gêné au retour en Europe. Bien sûr on ne le remarque plus quand on s’y est (ré)habitué au bout de quelques jours.
Mais je suis d’accord avec toi pour dire que les moyens nécessaires à corriger ce problème relativement mineur et les artefacts entraînés par balayage à 100 Hz n’en valaient pas la chandelle.
C’était en quelque sorte « le marteau pour écraser une mouche ».

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Il y avait des convertisseurs vidéo A/N et N/A ,quelques circuits intégrés spécifiques et beaucoup de mémoire.
Toutes choses très chères à l’époque par rapport aux circuits intégrés utilisés dans un TV 50 Hz conventionnel.
Sans parler du renforcement nécessaire des circuits de balayage ligne qui fonctionnaient à fréquence double ni de la consommation supplémentaire que cela entraînait.

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J’avais une cliente opérée de la cataracte et son toubib lui avait conseillé de prendre un TVC 100 Hz !
(non, je n’avais pas de lien avec le toubib :smile: )

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En faite, ce sont les débuts du traitement digital de l’image que l’on finira par retrouver dans les écrans plats. Tous les thermes techniques spécifiques aux marques que l’on retrouve dans les catalogues TV d’aujourd’hui y ont leurs origines.

De mémoire, chez Grundig il existait une procédure d’échange standard avec envoi de la boite défectueuse. Sinon, il fallait mieux en avoir une d’avance sous la main, pour lever le doute…

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C’est sûr que ça chauffait, mais quand même ! :wink:

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Je pense que c’était obligatoire qu’il balaie en 120 Hz en NTSC pour conserver une fréquence lignes voisine de l’ordre de 31,5 kHz en 625 lignes/50 Hz comme en 525 lignes/60 Hz, cela aurait été bien trop compliqué autrement.
Même si le doublage de fréquence n’avait que peu d’intérêt avec une fréquence trame de 60 Hz.

Je constate que mes détracteurs habituels sont très actifs.

Au lieu de jouer les inspecteurs des travaux finis et de me donner des leçons de sémantique, pourquoi ne pas créer le même dossier avec des informations sur les 100HzPhilips ? Il reste moins de 72H. Cela aiderait le jeune à préparer un exposé comparatif. Gardez à l’esprit que sa note pour ce trimestre a un coefficient de 6. Malheureusement, je vais devoir consacrer encore plus de temps à me justifier qu’à rendre service en ligne. C’est précisément pour cette raison, Jean Michel Bourque, que j’avais annoncé ma décision de ne plus participer ici. La situation est vraiment désolante.

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Détracteurs habituels ? Ah bon !
Franchement il n’y a pas de quoi se vexer pour avoir corrigé un terme (voisin phonétiquement au demeurant) qui semblait être une erreur de frappe !
Et pour avoir (partiellement) contesté le fait que le scintillement était un faux problème tout en étant d’accord avec toi sur le fait que sa solution était d’une complexité injustifiée.
Un forum n’est pas une chaire de cours magistraux, on peut y exprimer (courtoisement) ses opinions.
Mais bien sûr bravo et merci pour cet historique « au pied levé » du 100 Hz chez Grundig qui doit sortir une épine du pied du fils de Calypso. :wink:

Ça finissait par devenir cher, surtout en raison de toute cette fluctuation de modèles.

Sauf pour ceux qui voyageaient en Europe ( c’est franchement pas la majorité), mes clients équipés d’un téléviseur 100Hz Grundig (la plupart) ont opté pour un retour à 50Hz lorsque je leur ai exposé, vers 1995, la qualité des écrans 4/3 72 cm Philips ou Toshiba (focus dynamique). Les amateurs assidus de certaines émissions se trouvaient dans l’incapacité de suivre un bandeau défilant horizontalement sur un téléviseur 100Hz Grundig. Pour beaucoup, cela constituait un obstacle insurmontable. Un exemple significatif était la rediffusion de la chasse aux trésors, où l’énigme défilait dans un brouillard illisible. Certains attendaient le générique de fin pour découvrir le lieu de tournage d’une l’émission ou d’un film, rendu également illisible. En ce qui concerne l’émission « la cuisine des mousquetaires » avec « Maïté », sur un téléviseur 100Hz, consulter la recette en fin d’émission relevait de la mission impossible. Ainsi, je persiste et signe en affirmant que le scintillement n’a jamais gêné la très grande majorité des clients, bien au contraire, à l’exception de quelques cas médicaux très rares, comme l’a justement souligné Jacques.

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Bonjour,

Pour répondre à ta question, je vais me lancer sans faire un cours magistral. Un module Feature Box chez Grundig, prenons l’exemple de la deuxième génération (DIGI 5) 4/3 - 295041033200, était constitué de :

Un générateur d’horloge SDA 9257-2.
Un convertisseur A/D TDA 9205-2.
Un processeur de sortie mémoire SDA 9280.
Un processeur ligne et trame SDA 9064.
Une commande d’entrée mémoire SDA 9290.
3 IC mémoire SDA 9251.
Un contrôleur de synchro mémoire SDA 9220.
Ce genre de module, heureusement échangeable chez Grundig, pouvait également être réparé. L’échange coûtait 1417 francs et donc presque 3000 francs pour le client final. Ca valait le coup d’essayer de le réparer. L’achat d’un module neuf montait à 2305 francs, soit plus de 4000 balles pour le client. Il était possible de les avoir gratuitement en demandant très gentiment.
Il fallait simplement s’équiper de gants en cotte de mailles pour le dépannage, sinon tu pouvais y laisser un doigt. Je plaisante, mais il arrivait fréquemment que je me coupe. L’ouvre-boîte aurait aussi pu être utilisé… Je plaisanteuuuuuu.

Les pannes les plus courantes étaient :
Dominante rouge, verte ou bleue
Absence de luminance.
Synchros instables.

Il fallait retirer les grilles de protection et le blindage pour extraire les différents modules imbriqués les uns sur les autres. Les connecteurs de liaisons devaient être ressoudés avant de remettre les couvercles sur « l’autocuiseur ».
Certains processeurs étaient sur support et pouvaient s’oxyder (un comble), mais heureusement, c’était pièce service.
Les condensateurs chimiques séchaient très vite dans ce boîtier « étuve ». Tous les 220uF en 16 et 25V devaient être remplacés systématiquement. Les transistors CMS et classiques ne duraient pas longtemps, en cause : BC848B, BC 849B, BCX 51-16 CMS = BC 636 classique, BCX 53-16 CMS = BC 640 classique.
Il fallait aussi ajouter 3 composants autour du processeur ligne et trame sur les premières versions.
Le gros connecteur sur le châssis principal pouvait se casser et provoquer des mauvais contacts. C’était heureusement aussi pièce service.

Il était possible de lever le doute en remplaçant un module 16/9 (295041033500) par un 4/3 (295041033200), donc sans commutation 16/9. L’inverse n’était pas possible.

Vers la fin, Grundig ne les réparait plus. C’était sous-traité par une boîte allemande, dont j’ai oublié le nom. Un travail irréprochable.

Je te laisse le schéma de l’intérieur d’un module 4/3 avec mes annotations de l’époque pour mieux te rendre compte. Je sais, j’écris très mal.

Que du bonheur dans ce module :slightly_frowning_face:

RVB

Je pense que le balayage trame à 100 Hz, a été élaboré dans la 2 eme moitié des années 80, dans l’ optique de la TVHD analogique à 1250 lignes Européen, voire 1125 lignes( je passe les querelles entre THOMSON et SONY ! :money_mouth_face:) Japonais.

Pour un signal 60 Hz, la base de temps trame travaille à 120 Hz.

Je m’interroge sur le choix du professeur du fils de Max en matière de punition. Pourquoi imposer à un adolescent d’expliquer le fonctionnement d’un équipement obsolète des années 80/90 ? Pourquoi ne pas lui demander de décrire le balayage en 180 lignes de 1935 (lancement officiel) pendant qu’on y est ? Qui accorde encore de l’importance au 100 Hz de nos jours ? Une punition devrait toujours comporter un volet éducatif, sinon elle risque d’être perçue comme une forme de maltraitance. Etudier les différentes classes A, B et A-B des amplificateurs HIFI serait nettement plus instructif et bénéfique. Ou pourquoi pas replonger dans les principes de feu le plasma pour essayer d’établir des parallèles avec les téléviseurs actuels. Vaste débat !!!

Peut être le balayage 100Hz constitue t’il une étape importante de la numérisation de la TV.
Il met en oeuvre une mémorisation d’au moins une trame.C’est peut être ce point qu’il faudrait souligner.
Il tirait aussi profit de la disparition du 819l.