Origines de la télévision 100 hertz

On ne sait pas quelles sont les études que suit le fils de Max… peut-être dans l’électronique :thinking:

Sur beaucoup de travaux demandés aux étudiants, le sujet importe trés peu en réalité.

Ce qui compte, c’est d’obliger l’étudiant à réfléchir sur un sujet sur lequel il ne connait rien, qu’il définisse une stratégie pour trouver des infos, qu’il sorte de sa timidité pour aller demander à des professionnels du domaine, obtenir des rendez-vous, écouter et prendre des notes, puis rédiger et mettre en forme, et enfin soutenir devant un auditoire le résultat de son travail.

Le sujet « technique » n’est souvent qu’un support pour qu’il bosse afin de grandir
Le chemin est bien plus important que la destination.
Ce n’est pas devenir un expert technique qui est recherché, mais développer ses capacités humaines et sa capacité à travailler avec les autres.

Quelque que soit sa spécialité future, ce travail va l’aider à grandir, améliorer son autonomie, devenir employable, mais surtout devenir capable de s’adapter à des situations trés diverses.

C’est pour cela qu’il ne faut pas trop lui mâcher le travail, mais le laisser bosser par lui même, voir le laisser explorer des voies que l’on sait sans issue, ce qui ne veut pas dire le laisser patauger s’il est perdu, le remettre sur la route sans vouloir faire son travail à sa place (ce ne serait pas lui rendre service)

Les stages et travaux personnels (ou en binome/groupe), ce n’est ni de la maltraitance, ni de la formation technique.

Pour la formation technique il y a les cours qui sont structurés ce qui permets d’apprendre vite et bien ce qui est beaucoup plus efficace et rapide qu’un autodidacte qui apprends seul.

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Merci beaucoup pour tous ces détails. Maintenant, je comprends mieux comment on peut arriver à la faillite avec des machins pareils. :slightly_frowning_face:

Réflexion intéressante pour un sujet à nourrir sur le forum. Les plus grands échecs, ratés commerciaux, voies sans issues de l’industrie de l’électronique de loisirs !
Dans la même veine il y eut Philips et ses partenaires avec le V2000, puis dans les années 90 avec la DCC (sortie au même moment que le mini disc de Sony).

Il y en a sans doute plein d’autres ! En sachant que certains de ces développements / études ont été utiles par la suite (je pense au V2000 avec le système particulier avec le piezo).

Les échecs peuvent servir de leçon dans le futur, si on sait en tirer profit et si les pertes à déplorer le permettent encore. Il ne faut surtout pas rêver et croire que les subventions auront la vie éternelle.

Nuage
Quel rapport avec des subventions?
Grundig était une entreprise subventionnée par l’état?

Une entreprise peut croire naïvement qu’elle pourra durer toujours avec ses réussites passées et que le recette d’hier fera recette demain.
C’est méconnaitre le client qui veut toujours plus et les concurrents qui vont copier en améliorant ce que l’on vends.
Rien n’est éternel, il faut sans cesse aller défricher, améliorer les produits, tenter d’inventer ce que le marché demande, même convaincre le marché qu’il a absolument besoin de notre dernière invention.

à chaque fois que l’on explore une nouvelle voie, il y a une possibilité que cela fonctionne, mais cela peut se passer mal et que l’entreprise n’y survive pas.
Mais l’entreprise qui n’innove pas, pour elle ce sera aller dans le mur à plus ou moins brève échéance ce n’est pas un risque mais une certitude.

L’échec fait partie de la vie de l’entreprise, probablement même de la vie tout court, ce n’est pas possible de réussir à tout les coups, et ceux qui réussissent se sont trés souvent vautrés avant.

Cette entreprise a profité d’avantages que d’autres entreprises n’avaient pas. Mais certaines autres entreprises d’électronique ont eu bien davantage de privilèges. Je ne veux pas entrer dans les détails.

En principe, je suis du même avis. Il y a un risque qu’il faut essayer d’apprécier et voir ce risque dans le contexte de l’évolution qu’il apportera. Le jeu en vaut-il la chandelle ? On ne peut pas toujours apprécier. Mais j’ai trop souvent vu des guerres intérieures d’entreprises, conduisant inévitablement à la défaite. J’ai vu des dépenses conduisant directement à un échec inévitable. Et ainsi de suite. Il y a des voies qu’il ne faut pas prendre car elles conduisent à l’échec, qui a été démontré dans le passé.

Des subventions du gouvernement Fançais?
Cela n’éclaire pas ma lanterne. c’est couvert par le secret defense?

Malheureusement tant que l’on n’a pas essayé, l’on ne peux pas savoir.
J’admire ceux qui sont capables de prédire à 100% qu’un projet novateur est voué à l’échec.

La peur d’échouer est une crainte légitime, cela ne fait pas de nous des devins.
Pour entreprendre et prendre le risque de réussir, il faut accepter de vivre avec cette peur, et de ne miser que ce que l’on peut perdre pour savoir, si l’on ne veut pas finir à poil avec des grosse dettes.
Ne pas prendre un risque est un indicateur de sous performance.
L’on se contente de faire ce que l’on est sur de réussir et l’on évite de prendre le moindre risque.

Cette peur est trés liée à la culture et à l’éducation.

Ceux qui ne prennent pas le risque d’échouer, passent forcement à coté de la réussite.
Aucune fierté à avoir quand l’on réussi quelque chose que l’on a déjà fait 100 fois.
Tenir compte de l’experience et du passé oui c’est indispensable, pour autant il ne faut pas se censurer si l’on souhaite essayer autrement.
L’on ne peux pas prédire le futur, en regardant uniquement le passé.

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L’entreprise était à Fürth, près de Nuremberg. Elle avait de nombreuses chaînes de montage et de très nombreux sous-traitants pour diverses besognes. À ma connaissance, elle n’a rien fait dans le militaire. Mais le rideau de fer n’était souvent pas loin.

Grundig Creutzwald (57) a dû avoir au départ (1969) des aides pour s’implanter en France mais par la suite comme c’était une société privée elle devait être rentable, ce qui a conduit à sa fermeture à la fin des années 90 après pas mal de péripéties.
L’usine a été rasée en 2011.

Bonjour à tous,

Juste un petit mot pour vous dire que l’oral de Romain, le fils de Max, s’est déroulé ce matin. Il a eu quelques confusions en comparant différentes marques, mais au final, il a obtenu une note de 14,5/20. Avec un coefficient de 6, c’est plutôt honorable. Merci à tous.
Ainsi, le sujet peut être considéré comme clos. Je retourne à mes occupations hors forum.

RVB

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Merci à toi surtout ! :wink:

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20 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Windows 10, 11, 12

C’est, quand même, LAMENTABLE de constater que le chassis CUC 1891 16/9 D2MAC de 1992, vu son prix exorbitant( l’ équivalent actuel de plus de 5000 Euros), n’ était pas fiable ! :grimacing: :face_with_symbols_over_mouth:

Avec une base de temps trame travaillant en 100 Hz, pour 625 lignes 50 Hz, et 120 Hz, pour 525 lignes 60 Hz !

Il y a aussi les moniteurs CRT informatiques qui étaient capables dès les années 90 (et peut-être avant ?) de gérer des fréquences de rafraîchissement supérieures à 50 Hz (à 85 Hz c’était très confortable pour les yeux), avec un affichage des détails beaucoup plus fin que les TV classiques.

Peut-être que dans la dissertation de ce lycéen il faudrait parler aussi du cas des moniteurs CRT informatique, technologiquement supérieurs par rapport aux TV classiques (balayage, fréquence de rafraîchissement, finesse des détails affichés à l’écran).

Les moniteurs informatique sont munis de petits tubes dont l’angle de déflexion ne dépasse pas
90 degrés.Très peu sont au format 16/9.
Les artefacts évoqués par tontonve lors du scrolling horizontal des génériques sur des images
entrelacées sont présents.

Bonjour,
Pas grand chose à ajouter, si ce n’est que mon premier 100 Hz (un Sony en 1990) avait été un soulagement pour mes yeux.
C’était un vrai plus.
Avant c’était un B&O 50 Hz base Philips mais réglé aux petits oignons, avec une mire parfaite qui ne bavait pas, même en SECAM (incroyable pour l’époque, 82).

D’ailleurs j’ai un générateur de mire de convergence secam 625/819 à donner, je n’en ai plus l’utilité. Je ne sais pas s’il marche encore.
MP si intéressé(e).