Je me lance dans ce poste de 1938 selon le GL. Le manuel de service est vraiment complet et il ne sera pas de trop… L’isolant de chaque câble s’effrite seulement en le regardant… Il faudra tout recâbler.
Quelques photos des lieux, j’ai seulement joué avec la bakélite moirée, j’ai craqué pour son look lors du salon Radiofil de Montélimar (merci @DWK ). Le avant/après avec rénovateur de peinture carrosserie.
A la première lecture du schéma, on est dans le même style que son contemporain Inovat 735, FI basse aussi. Donc les perfos seront… pas terribles je crains.
Heureux que ce poste reprenne vie dans des mains expertes !
La bakélite est bien revenue, il est magnifique…
Reste à remettre le châssis en ordre de marche, ce sera peut-être un peu plus long.
Bon courage et longue nouvelle vie à ce Philips !
Daniel
J’ai ce poste et effectivement, l’isolant des fils de câblage : c’est la maladie de ces PHILIPS de la fin des années 30, j’ai eu le même souci.
C’est un beau poste de par sa belle Bakélite marbrée et de son grand cadran rond type « aviation ».
Oui en principe, s’ils ne sont pas percés à la base et que le liquide a fuit.
Commencer par mettre une tension assez faible avec une alimentation de laboratoire jusqu’au maximum de tension possible de celle-ci, puis on peut continuer avec l’alimentation du poste.
Si on ne veut pas souder des fils on peut faire un bouchon adaptateur transcontinental avec un culot de lampe défectueuse, en lieu et place de la AZ1 dans lequel on monte deux diodes silicium sur les contacts d’anodes et en prolongeant avec un fil de 30 à 50 cm les deux cathodes des diodes silicium réunies.
Un autre fil de même longueur sera soudé sur un des contacts filament du culot.
Ensuite on pourra mettre en série plusieures résistances de 1kΩ /2W pouvant être court-circuitées par un fil équipé d’une pince crocodile ou un pique-fil et un milliampèremètre sans le circuit afin de mesurer le courant.
Brancher ce montage et ajuster le courant pour ne pas dépasser 5 mA, au fur et a mesure que le condensateur se reforme on peut court-circuiter une puis deux résistances de 1kΩ, etc, à expérimenter.
Mais ne pas laisser cela sans surveillance et arrêter si le condensateur s’échauffe et que le courant monte plutôt que de descendre, reprendre une fois le condensateur refroidi.
Comme le dit Henri Louis ces condensateurs se regénèrent s’il contiennent encore assez de liquide
il faut savoir que la capacité est directement proportionnelle a la quantité de liquide restant
un condensateur a demi plein de liquide aura une capa divisée par deux
et toute l’anode n’aura pas été régénérée
un condensateur a demi plein régénéré en position verticale peut réserver des surprises désagréables si on ce couche sur le coté sous tension; le liquide atteignant une partie de l’anode non régénérée
Je comprends mieux maintenant… Celui de gauche est tout léger et celui de droite il est pas bien lourd s’il devait être rempli. En le secouant on entend le liquide! Mais je les vire car trop la trouille…
Vu que c’est un poste plutôt mal en point, j’ai opté pour une MST sans lampe, sans diode, pour valider le transfo qui a passé le test. Etape suivante une diode en série avec une résistance « fusible », toujours sans lampe et auto-transfo pour monter progressivement coté secteur. On repère tous les condos fuyards de filtration HT si la tension à ses bornes n’est pas celle du rail d’alim. J’ai déjà une panne très vite la résistance de la HT (rouillée).
tu gardes les boitiers pour les farcir
tu enlèves délicatement le chapeau supérieur emmanché a force
le pousser peut a peu avec une cale plastique nylon ou bois dur
ouvrir le dessus
vider l’électrolyte qui pue et tache les doigts
bien rincer a l’eau
percer le rivet qui tient la cosse , cela libère l’anode
et on peut monter dedans des capas modernes on sort par le trou le fil de masse et le plus
re emmancher le chapeau
Coté composants, pratiquement toutes les résistances sont dans les choux, du x4 ou x5!!! Les condos noirs beaucoup fuient, 2 en court-jus (la résistance de puissance du filtre HT est bonne finalement). Avec les fils cuits, je pense tout virer après un bon relevé coté bobines (selfs HF/selfs OL/FI) et sélecteur de gammes, sélecteur de tension transfo. Le reste avec le diagramme Philips…
Je connais ce genre de défis, si on cherche à intervenir petit à petit, on finit par tout refaire en démontant 3 fois ce qui gène pour accéder.
Je suis en mode panique car j’ai ça aussi qui s’ajoute à la liste
Bonne nouvelle… la AZ1 recollée est opérationnelle et la MST avec variac s’annonçait bien. Comme d’hab à 100-150V (au lieu de 230V), les chauffages cathodes sont suffisants pour détecter les courants dans les lampes et mettre en évidence les pannes sans rien cramer (après changement vital de qq condos HT)
Mauvaise nouvelle… le deuxième transfo FI est coupé coté plaque EF9. La restauration est compromise car une fois décapsulé les fils de bobinage sont trop fins, et aucune coupure détectée sur les fils de connexion, c’est dans le bobinage qui n’a pas l’air d’avoir chauffé par ailleurs…
Dans la nomenclature, il y a qq nuances de composants, dans le texte du dépannage, des valeurs de FI 128 ou 131 kHz, selon ces chiffres / versions. Pas trouvé mieux.