Bonjour les amis,
Après le succès de ma réparation du Sony SLV-D950B combo DVD/VHS
le sort m’a fait croiser un couple de DCC380/CD340 avec sa télécommande RC380. Je commence à me prendre au jeu.
A la différence du combo Sony qui avait un aspect neuf, l’ensemble Philips récupéré était « môche » ; les façades n’étaient pas abimées mais d’une saleté incroyable, du genre où les sérigraphies des touches étaient absolument illisibles et où l’on n’y aurait pas mis les doigts sans gants nitrile.
Ce qui m’a fait craquer et « adopter » ces choses, c’est le logo « DCC » - je n’en avais aucun souvenir, à la différence avec le DAT ou le mini-disque. Le reste, finition plastoque et le format bâtard ne sont vraiment pas ma tasse de thé.
A première vue, le CD340 fonctionne et le DCC380 a (au moins) ses courroies HS - je n’ai pas encore essayé la télécommande.
==> Mission esthétique : dépose des façades des 3 éléments, huile de coude, brosse à dents, liquide vaisselle et eau froide. J’ai fini par tout rattraper (avec beaucoup d’huile de coude) mais, impossible savoir ce qui avait bien pu arriver aux touches. Ce n’était pas, comme attendu, des résidus de tabac ou de la graisse de cuisine, c’était un dépôt plutôt solide, comme de la colle de scotch de masquage de peintre qui serait resté des années à sécher là, bien méticuleusement positionné sur le dessus, la face, et le dessous des bandeaux de touches des 2 appareils, même sur les caches plastiques faisant liaison entre les touches. Etrange … peut être une substance destinée à donner un toucher « caoutchouc mou » au plastique dur et qui aurait mal vieilli ? Bref, ayant retrouvé un bel aspect extérieur, je vais pouvoir m’intéresser à l’intérieur.
Le DCC380 est globalement propre intérieurement, juste un peu poussiéreux, j’ai pu extraire sans trop de difficultés la cassette analogique originale de Joe Dassin qui a du y dormir depuis les 20 dernières années, la mécanique semble opérationnelle. J’ai sourcé les courroies auprès de « pointe-de-lecture.com », mais pas les rollers qui me semblent recouverts d’une incroyable quantité de dépôt ferreux. ==> Un conseil ? Une idée ? [je ne me suis pas encore lancé dans une tentative de démontage de la mécanique pour essayer d’y accéder]
Le CD340 est aussi globalement propre intérieurement, même s’il y avait « à boire et à manger » dans le tiroir. C’est sa carte principale qui m’inquiète et me fait poster ici.
En effet, dans cet appareil qui semble avoir pas mal d’heures de route, la carte principale est montée « à l’envers », les composants traversants (dont le transfo) sont positionnés sous le PCB et le font cuire à petit feu [1ere et 2eme photo], le refroidissement par convection naturelle ne semble vraiment pas au top dans cette conception (absence totale d’ouïes de ventilation sur le capot, à la différence du DCC).
==> Y a-t-il un espoir « à terme » pour ce PCB qui semble avoir commencé à roussir ?
==> Y a-t-il un risque d’incendie à craindre ?
==> Que penser des étranges traces que l’on peut observer sur l’ensemble du PCB ? On pourrait se dire qu’il a pris l’eau, mais, en absence d’ouvertures et de trace de corrosion sur le capot, cela me paraît très improbable. Je croirais plus à de la condensation. Que faire ? [Et est-ce utile d’y faire quelque chose d’ailleurs ?] Je me disais qu’il serait certainement possible d’éliminer ces résidus avec « brosse à dents + alcool isopropylique », mais, est-ce nécessaire ?