Platines EMT et Thorens

C’est vraiment très moche, on dirait une machine-outil numérique, ça devrait plaire à sloup :wink:
cdt,
gérard

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Mouais …Et pour ce prix, on trouve une machine outil numérique, une vraie , et déja une grosse !
(genre tour CN qui enlève 15 mm au rayon à l’ébauche…)

Ceci dit, une EMT948, c’est déjà maousse et ça commence a ressembler à une machine plus qu’un tourne disque grand public !

Ce qu’il y a sous ce fabuleux engin est misérable… :roll_eyes:
Est-ce qu’on peut pécho en soirée avec ce bidule ? :thinking:

c’est quand méme un sacré machin pour exposer a la foire du trône, comme jadis quand cette méme foire de mon enfance était encore place de la nation ,et j’avais vu exposé une des voiture blindé d’Adolf !

Ah Adolf, il ne nous manque pas du tout celui-là !

A +.

lui non ,mais la voiture était intéressante, comme c’était un petit bonhomme ,son siège était beaucoup plus haut que celui du conducteur ,pour lui permettre de paraitre plus grand ,les vitres blindés environ 3centimetres d’épaisseur, et les roues a l’arrière double au cas ou!, donc ce Thorens pourrait étre exposé comme une curiosité !

Bonsoir,

et surtout :

mdr !!! :rofl:
Quant à moi, sans aller jusqu’à apprécier les crachouillis associés au vinyle, j’assume les défauts de ce support tout en cherchant à les minimiser avec un bon nettoyage à l’alcool dès que j’achète un disque d’occasion qui craque (craquements hors rayures bien évidemment !).
Une bouteille d’alcool ménager à 70 degrés (4 ou 5 euros le litre) vous permet déjà de nettoyer recto/verso un bon nombre de vinyles, le liquide étant étalé dans le sens du sillon avec un tissus 100 % coton (j’utilise de grands mouchoirs dont j’ai coupé les coutures afin d’éviter qu’elles ne rayent la surface du disque)
Quant aux platines que j’utilise régulièrement (depuis une quarantaine d’années), ce sont des Technics à entraînement direct à quartz (SL-1510 Mk2 de 1977 et 2 SL-1210 Mk2 de 1986), aussi les quelques autres platines à galet ou à courroie que je possède sont uniquement dévolues à ma collection de Hi-Fi ou de stéréo atypique.

oui je pense qu’il ne faut pas trop en attendre de ces vielles platine a galet, je ferais un saut a la bourse de Clamart en avril pour voir s’il ont trouvé une solution pour ces galets ,si non il va falloir que je trouve quelqu’un avec un tour afin de retirer de la gomme sur mon galet et coller un joint torique de méme épaisseur

Pourquoi ne pas remplacer votre galet tout caoutchouc par un galet métallique sur lequel vous n’aurez à changer ensuite que le joint torique ? C’est certainement la meilleure solution et l’une des moins chères, à 75 euros sur eBay Italie :

Personnellement, je ne sais pas ce que ça vaut car jamais essayé, en effet j’avais monté sur ma Thorens TD-124 un galet New Old Stock que j’avais eu dans un lot d’accessoires neufs pour platines à l’époque où j’avais encore ma boutique sur eBay. Evidemment, dans le genre, j’ai tout vendu car c’était très recherché, bien que certainement moins rare 15 à 20 ans en arrière.
Sinon avez-vous la date exacte de la bourse de Clamart car je n’ai trouvé aucune info sur le Web pour cette année ? Merci.

J’ai une SL 2000 qui est parfaite, sur laquelle j’ai montée une cellule Shure. Impeccable !

Bonsoir,
J’ai bien connu la platine Technics SL-2000, quand elle est sortie en 1977, c’était le modèle à entraînement direct d’entrée de gamme de la marque, mais déjà équipée avec le nouveau moteur en deux parties, le stator soudé sur le circuit imprimé de régulation de la platine et le rotor intégré dans le plateau de celle-ci (à cette époque, en entraînement direct, Technics avait presque 10 ans d’avance sur la concurrence, et il s’avère que ce moteur est d’une fiabilité à toute épreuve !).
Pour ma part, j’avais acheté un an plus tôt (1976) une platine Technics SL-23 à entraînement par courroie.et moteur à courant continu (ce qui permettait une régulation électronique du moteur et donc la possibilité de régler précisément le pitch de vitesse qui était séparé pour chacune des deux vitesses 33 et 45tr/mn, exactement comme sur la majorité des platines à entraînement direct).
La SL-23 et la SL-2000 avaient néanmoins le même bras de lecture et la même cellule magnétique d’origine, une Technics EPC-270 C (très bonne cellule au passage) avec un diamant elliptique EPS-270 ED. Sinon en plus du type d’entraînement différent, le socle de chacune des deux platines était différent lui aussi : en bois recouvert d’un vinyle épais gris ou noir sur la SL-23 et en plastique moulé noir sur la SL-2000.

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Merci Joël ( tiens, ça me dit qq chose ce prénom !! :wink: ) pour ces précisions que je ne connaissais pas. Je ne sais pas si je ne vais pas m’en séparer de cette platine.

Si vous vous en séparé, par quelle autre platine comptez-vous la remplacer ?

Pour l’instant, pas d’idées particulières je ne suis pas trés fan de ces platines, et ça n’est pas dit que je la remplace par une autre

Vous utilisiez dans votre message du week-end dernier les superlatifs « Parfaite » et « Impeccable » !

Que reprochez-vous alors à ces platines Technics ?

Vers le milieu des années 70, je me souviens d’une publicité émanant de la marque Thorens qui se targuait d’avoir inventé en 1929 le système à entraînement direct pour les platines tourne disque, mais pourtant ne l’avoir jamais utilisé à l’époque tellement leur entraînement par courroie était performant.
Henri-Louis Jeanmonod qui connait bien les marques Thorens et EMT pourra peut-être nous apporter plus de précision ?
Par contre au niveau fiabilité du moteur, comparé aux platines Thorens à entraînement par courroie, c’est l’entraînement direct conçu par Technics qui remporte haut la main la première place du podium car il n’y a aucune contrainte mécanique sur les pièces qui composent leur moteur (à part bien entendu sur l’axe de pivot du plateau).
J’ai utilisé et entretenu pendant 30 ans en discothèque des platines Technics SL-1200 Mk2, certaines avaient été saccagées par des Disc-Jockeys peu soigneux, par exemple, des liquides qui avaient coulés sous le plateau, genre Coca-Cola qui collait de partout ! Ajoutons à cela la fumée de cigarette (avant 2002), l’humidité et le froid dans les locaux au cours de la semaine, les vibrations, etc… Et pourtant en 30 ans, je n’ai jamais été amené à changer un moteur, seulement quelques circuits électroniques de gestion du moteur et quelques bras de lecture qui avaient pris trop de jeux (au passage, merci aux « Scratchers » ! :grimacing:
J’ai relaté ci-dessus des utilisations extrêmes des platines avec plusieurs utilisateurs, alors que chez un particulier, le matériel ne fonctionne que quelques heures par semaine et est en règle général bien entretenu.
Enfin voilà, certains d’entres-vous me diront qu’une platine Thorens à entraînement par courroie n’est pas conçu pour une utilisation professionnelle (j’ai pourtant vu quelquefois à la fin des années 70 des Thorens TD-125 Mk2 dans certaines discothèques), certes, mais quand la platine Technics SL-1200 Mk2 est sortie en 1980 (elle a été présentée au public pour la 1ère fois à la « Funkausstellung » de Berlin en septembre 1979), elle était décrite au catalogue comme une platine Hi-Fi, et ce sont les Disc-jockeys qui se l’ont appropriée très rapidement en raison de sa conception atypique bien adaptée à leur métier : son curseur de pitch de vitesse +/-8%, son éclairage du diamant, la possibilité de retenir le plateau alors qu’il est en marche, son châssis lourds et bien isolé qui limitait les accrochages de Rumble avec les caissons de graves des enceintes de la sono, etc…
Avant 1980, c’est vrai aussi qu’il n’y avait pas de platines vraiment conçues pour les DJ, j’ai vu des Lenco L-55 ou L-75 (bof !), des Garrard 401 (totalement inadaptées à l’utilisation DJ parce que le plateau n’était pas débrayable du galet), des Barthe Rotofluid Régie avec un double plateau (pas mal !), des Denon DP-3000 (bien trop fragiles), des Technics SL-1100, SL-1200 série 1 et surtout des SL-1500 série 1 qui étaient à l’époque les plus adaptées au métier de DJ.
Je possède moi-même deux Technics SL-1210 Mk2 (idem à la SL-1200 Mk2 mais en finition noire) que j’avais achetées neuves en 1986 + deux SL-1510 Mk2 achetées d’occasion au début des années 80 (modèles de démo qui étaient dans un auditorium Hi-Fi parisien).
Je ne pense pas m’en séparer de sitôt tellement ces platines sont fiables, j’ai quand même un petit faible pour la platine Technics SP-15 (SL-1015 avec son socle) si j’arrive un jour à en trouver une dans mon budget et avec une alimentation en 240 volts (on les trouve plus facilement en 100 V pour le Japon ou 117 V pour les US, mais rarement en 220/240 V pour l’Europe !).

La platine Transcriptor que j’avais récupérée provenait d’une boite de nuit, c’était pourtant une platine très fragile avec un bras unipivot très fin extrêmement difficile à régler, entraînement par courroie.
Je l’ai très vite remplacée par une platine à entraînement direct beaucoup plus simple a utiliser.
J’ai eu aussi une Thorens TD160 qui elle, ne m’a jamais posé de problème.
Aujourd’hui, je suis en 100% démat. et en streaming, et j’écoute de la musique sans me prendre le chou avec des histoires de bras, plateau ou cellule.
Et ça marche aussi bien avec des albums récents, ou des bons remastérisés.
cdt,
Gérard

Bonjour. Je n’ai pas dit que je lui reprochais quelque chose ! Au contraire, comme vous le soulignez, j’ai dit qu’elle fonctionnait parfaitement. Mais elle dort dans un placard, bien à l’abri, car je ne suis pas fan du vinyle et de ce genre de platines, donc .!. C’est tout !

Bonjour,

Pour revenir sur cette comparaisons « platines panzer » (Technics, Lenco) ou platines à contre-plateau léger et flottant (TD160 - TD166), j’avais 2 platines : la TD160 que j’ai toujours, et une grosse Lenco L75 qui faisait bien mastoc et sérieux, avec son lourd plateau de 33cm, et son socle bien rigide. A l’écoute pas photo : la Lenco Nulle, et le TD160 parfaite. peut-être était-ce du au bras Lenco qui n’était pas terrible, et où les pivots cahoutchouc des couteaux du bras étaient bien abimés ?

Le bras ultraléger de la TD160 (le TP16-1 pour moi) n’est pas un si mauvais bras, c’est même un très bon bras. Le plus mauvais des TP16 était le TP16-2 avec son raccord très loin du porte cellule. Bonjour la rigidité !