Pompe à chaleur

efficacité = Tf/(Tc-Tf), efficacité théorique bien entendu, car elle tend vers l’infini lorsque Tc (t° source chaude) se rapproche de Tf (T° source froide)

Je savais bien sûr que le terme (acronyme plutôt) correct était le COP, mais pour plus de clarté pour les non connaisseurs, et pour faciliter la comparaison avec le rendement de la chaudière, j’avais volontairement pris le même terme. Car cela revient au même pour la facture, et les connaisseurs comprennent aussi. Quant à ceux qui se marrent ?

https://www.vie-publique.fr/en-bref/293427-prix-de-lenergie-des-aides-trop-peu-ciblees-et-mal-controlees

Oui , j’ ai un insert bois dans la salle de séjour , mais qui est en enfilade avec le salon et la cuisine , sans cloisons ni porte entre ces espaces .
Je n’ allume l’insert qu’en saison froide pour soulager la PAC et uniquement en soirée , car on n’ a plus depuis un certain temps des hivers à -5 ou -10 du moins en Normandie
ce matin 8 h il faisait -2

actuellement dans le salon j’ ai 17.2 et ça me suffit largement.
J’ atteints rarement 18 en saison froide et ça me suffit .
Les deux UI de la PAC du salon, qui chauffent l’ ensemble , sont programmées à 17°

Là dans la véranda adossée à la façade sud de la maison exposée plein sud , ce matin au lever du jour j’ avais juste 5.2 , et maintenant avec le soleil , enfin de retour, je suis remonté à 10°
A midi si le ciel ne s’est pas couvert … j’ aurai surement 17 ou 18 , voire 20°
Alors j’ ouvrirai la porte fenêtre et je serai chauffé par la véranda ! :wink:

allez , j’ vais donner leur petit déj - ration de graines de tournesol quotidienne - aux mésanges , pinsons , sitelle , rouge gorge , qui attendent devant la mangeoire . :wink:

Il faut aussi, penser, que ces appareils, fonctionnent parfaitement, jusqu’à -5/-6, ensuite, il intervient, sur les unités extérieures, des phénomènes de givre, et là, le gain de ce mode de chauffage, se voit diminuer, car luter contre le givre, revient a chauffer, dans l’unité extérieure. Heureusement, comme tu le soulignait, nous n’avons plus très souvent des températures très basses, le camarade Yves, encore moins, d’ailleurs ! Mais, tout ça peut changer !

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Bonjour Guy et tout le monde,

Là je me permets de corriger un petit peu ton affirmation, le givre apparait sur l’échangeur extérieur vers +7 ou +6°C car il faut bien sûr une différence entre la température de l’air extérieur et la temp. d’évaporation du fluide frigorifique, un delta t de l’ordre de 6 à 7°C et quand le fluide descend au dessous de 0°C le givrage commence.

Et heureusement la PAC est toujours intéressante à ces basses températures, même si elle est moins performante. Il faut dire quand même le nouveau système de dégivrage mis au point et breveté par les japonais a bien amélioré la chose. Toutes les PAC n’ont pas forcément cette amélioration.

Mon unité extérieure est abritée sous un préau , accrochée au mur de la maison, préau non clos et ouvert sur l’ extérieur bien entendu , et à 3 m au dessus du sol, mais à l’est malheureusement , c’était l’ emplacement idéal pour alimenter sans grandes longueur de tuyauteries 3 des 4 UIs qui sont juste de l’ autre côté du mur .

Le calcul de rentabilité est très complexe. Il y a le côté technique (prétendu cartésien) avec des calculs de technicien, le COP de la PAC, celui théorique dans la doc mais aussi la valeur réelle dépendant beaucoup de la température locale qui n’est pas connue par avance.

Les produit évoluent sans cesse avec de bien meilleures performances.

Il y a le côté financier avec l’investissement, les taux d’intérêt ou d’emprunt, les aides diverses.

Il y a le confort, dépenser peu et se geler pour en laisser plus à nos héritiers c’est louable mais est-ce raisonnable ?

Il y a tout un lobbying politique et commercial pour vendre et faire du chiffre. Mais est-ce pour l’intérêt du client ou celui de l’entreprise.

Il y a le coté météo avec des hivers qui sont beaucoup plus doux (par chez moi)

Il y a l’évolution du prix des énergie totalement imprévisible, avec les évènements politiques actuels changeant l’équilibre entre les différentes énergies

Le cout d’investissement pour renouveler le mode de chauffage n’est pas nul.

La durée de vie de l’équipement est très variable.

J’ai déposé y’a pas longtemps une chaudière gaz qui avait plus de 45 ans, mauvais rendement peut être, cela a couté plus cher en gaz, mais ne pas l’avoir remplacé 4 ou 5 fois sur cette période a couté au final beaucoup moins cher au client.

Le cout de la maintenance est non négligeable.

Le tarif tempo est intéressant mais il faut un mode de chauffage alternatif. Ce chauffage même s’il sert peu, doit être entretenu, au moins une centaine d’euros pour une chaudière gaz, plus le double abonnement gaz / électricité.

Bien que cela ait été mon métier, (sauf le chauffage bois)

J’aime bien les doubles ou triples installation, car cela fait du chiffre d’affaire, cela n’a souvent pas beaucoup de sens, pas la peine d’expliquer à un client que la double ou triple installation de chauffage n’est pas rentable pour lui, c’est peine perdue.

Je ne sais pas de quoi demain sera fait,

La remarque de Claude « je n’ ai pas envie de m’embêter à faire des calculs d’ apothicaire pour économiser 100 euros par an , les mettre en réserve et sur lesquels mes héritiers paieront 10 ou 20% de droits de succession ! » me semble pleine de bon sens, faut’il se prendre la tête à faire des calculs, investir, gérer les travaux pour gagner une centaine d’euros?

La vie est courte, faisons ce qui nous amuse sans être obsédé par la rentabilité pour un futur bien aléatoire.

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C’est ce que je dis souvent : on a passé l’âge, de faire des économies !

Je parlais du moment, où le dispositif, n’est plus opérant ; le point, où l’on est obligé de stopper, pour dégivrer.

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à compléter par le prix du gaz
Qui est environ à 0,12 €/kWh actuellement

Oui, mais l’efficacité n’est pas la même que l’on se chauffe avec une PAC, ou au gaz.
Une PAC restitue de 3 à 5 fois l’énergie qu’elle consomme.
Donc, on ne peut pas comparer le nombre de kWh entre les deux énergies.

Ce que je peux dire, pour ce qui me concerne,

Une journée de chauffage au gaz me coûte 10 à 12 euros (chauffage seul)

Une journée de consommation électrique (tous appareils électriques, PAC incluse) me coûte

3 euros en tarif bleu
4,50 euros en tarif blanc
9 euros en tarif rouge,

Tu vois qu’il n’y a pas photo.

En principe, et si elle est bien faite, l’ unité extérieure de la P.A.C doit périodiquement lancer des cycles de dégivrage (pour cela , et après avoir détecté qu’elle est givrée , elle arrête
momentanément les unités intérieure et se met a « envoyer du chaud » dans l’unité extérieure au lieu de l’envoyer dans le local a chauffer …Ce cycle est normalement peu fréquent et assez bref pour ne pas trop compromettre l’efficacité du chauffage du local )

L’ajout d’un hauvent peux limiter ce phénomène …Et, si ça ne suffit pas, ou si ces cycles sont trop fréquents , on peux lui apporter un peu de chaleur, artificiellement, par des moyens de fortune … (Par exemple : en allummant un barbecue mobile le soir , puis en le faisant rouler a coté de l’unité extérieure en le laissant rayonner ses calories le restant de la soirée …Bon, c’est « pas du boulot » ou une « solution de sagoin » mais ça peux se faire avec des restants de charbon mélés a des chutes de bois de palettes ou de caisses de postes à lampes cassées qui seraient impropre a servir à la cuisson des aliments ! j’ ai déja essayé, et ça limite le givrage et économise quelques kilowatts tout en se débarrassant de quelques thé-esse-effe irréparables ou sans intérêt ! )

C’est ce que j’expliquais plus haut, et, plus la température est basse, plus ce phénomène se répète et, comme il est physique, on peut , dans une certaine mesure, en limiter les effets, mais jamais l’empêcher. La multiplication des moyens de chauffage ,si, dans certaine contrée « favorisées », par des températures clémentes, n’est pas indispensable, sauf, a réaliser quelques économies, par contre, là où ça « caille », elle s’impose ! d’où l’histoire de l’indien : Homme blanc beaucoup couper bois, hiver très-très froid :face_with_raised_eyebrow:

Pas photo ? pas si simple.

Il faut comparer le jour gaz à 10 à 12 euros, qui est un jour très froid avec le prix d’un autre jour aussi froid avec la PAC qui est à 9 euros.
C’est moins cher de 1 ou 3 euros, pour une journée mais cela ne paye pas l’investissement.

La comparaison ne doit pas seulement regarder la température, mais aussi tenir compte du taux d’humidité et la pression atmosphérique.

Il faudrait aussi être à iso-confort, ne pas comparer une pompe à chaleur haute performance et une vieille chaudière au gaz peu performante.

Faire une comparaison objective, c’est très compliqué techniquement, et en plus cela dépend de notre perception faussée par la haute performance vantée de notre chère PAC

Le COP de « 3 à 5 », c’est dans la doc et pour des conditions bien particulières, le COP maximum est mis en avant dans les brochures marketing, cela va dépendre de plein de paramètres, pac eau/eau, pac air/eau, pac air/air avec le pb de givrage s’il fait humide et une température basse.

Dans la réalité, tous type de PAC confondues, sur le terrain le COP va frôler le 6 l’été et passer à moins de 1 dans certaines conditions particulières.

S’il fait très froid, la PAC consomme à l’arrêt avec des réchauffeurs électriques sur l’unité extérieure.

Si la PAC est correctement dimensionnée, elle est sous dimensionnée pour le peu de jours extrêmement froids, et un appoint électrique est prévu. (Dans l’unité intérieure ou le ballon tampon dans une PAC eau/eau)

Dimensionner 3 ou 6 kW de plus sur la puissance de la PAC pour assurer 100% les jours froids n’est pas rentable, car le surinvestissement est couteux et ne sera jamais rentabilisée par le peu de jours extrêmement froids, jours ou il vaut mieux mettre en route une vielle chaudière gaz pour faire l’appoint.

Le meilleur PAC constaté que je connaisse, c’est avec les pompes à chaleur de piscine, basse température de sortie et température de l’air moyenne.

Je ne dis pas que les PAC ne sont pas rentables, simplement qu’il n’y a rien de magique, que la comparaison et choisir la bonne décision est complexe, car trop dépendante d’un tas de petits détails.

Dans certaines régions avec peu de jours très froids et une longue mi-saison fraiche et humide, la PAC est une option à forcement étudier

Le matraquage fait pour placer des PAC n’est pas toujours honnête, ni rentable pour le client.

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Un hauvent (auvent?) cela peut agraver le soucis de givrage,
Il faut absolument éviter le rebouclage qui est trés mauvais pour le COP.
L’unité extérieure, il faut quelle respire librement et elle a des gros poumons…

Laissez respirer les gros poumons…

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la mienne est sous la toiture d’ un préau

Il y a 22 ans lorsqu’on a défini l’emplacement de l’ UE avec l’ entreprise , on ne m’a pas signalé cet éventuel inconvénient :thinking:

Mais je conçois qu’elle soit amenée à respirer l’air qu’ elle expire … ( rebouclage ! )

Si je devais la remplacer sans doute la ferais je installer un peu plus bas , ce qui serait parfaitement envisageable …

bon elle aspire l’ air pas les côtés du moins un côté et l’ arrière ( masqué par le mur , mais à la distance conseillée ) et le souffle vers l’ avant …

je vois qu’ elle a besoin d’être renettoyée ! :thinking:

Justement, j’ai testé la PAC en jour rouge, donc froid, et je suis arrivé à 9 euros la journée avec le frigo/congélateur, le grille-pain, la lumière, la box, la télé, et tous les objets qui consomment de l’électricité en heures pleines, ainsi que les autres appareils qui fonctionnent en HC dont le cumulus de 150 l.

9 euros, c’est parce que c’est une journée rouge à trois fois le prix normal du kWh.
Sinon en blanc, ça me coûte 4,5 et en bleu 3 euros.

Alors que pour le gaz, c’est tous les jours entre 10 et 12 euros, pour le chauffage seul.

Je crois que la démonstration est faite, les chiffres parlent d’eux-mêmes, et ils sont éloquents.
:grin:

Les chiffres « éloquents » sont le résultat de ton observation dans les conditions de ton installation. Vouloir généraliser ces chiffres à toute installation de PAC quel que soit son type et l’endroit où elle est installée serait assez hasardeux.

Se chauffer dans le Doubs (ou il ne fait pas doux, avec des saisons bien tranchées, ou à Brest en Bretagne ou il fait toujours doux avec trés peu de jours froids et une mi-saison trés longue, les solutions sont completement différentes ,

Le jour où les installateurs accepteront de s’engager contractuellement sur la performance réelle de l’installation qu’ils proposent et le cout d’usage, ce sera un réel progrès.

Mettre en avant les performances théoriques des documents marketing du constructeur et le laisser rêver, en suggérant au client qu’il va diviser sa facture par 2 ou 3, cela me semble oublier l’obligation de conseil dont tout artisan est tenu par l’article 1112-1 du Code civil.

"Le devoir de conseil est une obligation qui découle du principe selon lequel, dans une relation contractuelle, l’information doit aller de celui qui est supposé la détenir, de par ses compétences spécifiques, vers celui qui n’est pas censé la détenir1. Ainsi, tout professionnel doit conseiller et informer sur les avantages et les inconvénients des solutions qui s’offrent à son client et des conséquences des décisions qu’il a à prendre. "

Article 1112-1 - Code civil - Légifrance

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La mise en place d’une installation de chauffage, c’est un investissement souvent assez lourd pour les 5 à 20 ans. Les taux d’intérêt au moment de la mise en place et l’inflation future vont avoir un gros impact financier pour « digérer » la facture initiale.

Il me semble bien compliqué de projeter le cout d’usage (hors Energie) d’une installation de chauffage.

Avec des radiateurs électriques, une durée de vie envisageable d’au moins 20 ans avec un cout de maintenance quasi nul.

Une PAC cela peut être modérément couteux (petite PAC air air) ou avoir une maintenance beaucoup plus couteuse sur une PAC eau/eau avec des forages, des échangeurs, les sols chauffants, pompes et régulations diverses.

Les locaux à chauffer, les objectifs de confort du client, les contraintes acceptés ne sont pas facilement chiffrables.

L’évolution du cout des différentes énergie est une totale inconnue pour moi, les éléments récents nous le rappellent durement (surtout pour les professionnels). Qui est capable d’estimer le cout de l’énergie à 10 ans, à 20 ans ?

Les règlementations changent sous la pression de lobbys et des politiques prétendues écolos.

Projet d’interdiction d’installer des chaudières gaz fin 2023, puis abandon du projet.

Plusieurs projets pour interdire/limiter le chauffage au bois.

La TVA est passée de 5.5 à 20% pour les chaudières gaz au premier janvier 2025.

Il faut consommer de l’électricité et tout est fait pour : voiture électrique, chauffage

Le gaz de l’est n’est plus utilisable et celui d’outre atlantique se propose d’inonder le marché.

Bien malin celui qui saurait dire de quoi demain sera fait, et si le pari fait aujourd’hui pour choisir/changer un mode de chauffage sera le moins couteux à l’usage pour les 10 ou 15 années à venir.
Pour les particuliers cela va encore, mais pour les entreprises consommant beaucoup d’énergie c’est un vrai casse tête et des choix stratégiques à l’aveugle.

Un boulanger qui achète un four, fioul gaz ou electricité? il n’a aucune de l’évolution future des prix de l’energie, ni des lois et de la fiscalité future, pourtant le patron il doit décider aujourd’hui, pour être encore là demain.

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Ma pompe à chaleur a une puissance restituée de 7kW à +7°C. Elle assure encore la totalité des besoins jusqu’à 0°C (elle fonctionne alors en continu). Elle consomme environ 2kW (une bouilloire électrique…). Et pour 120m² chauffés normalement, sur plancher chauffant, le confort est optimal et cela me coûte moins de 300€ par an (calcul confirmé sur plusieurs années).