Pourquoi les dépôt-ventes ferment-t-ils les un après les autres (faillite)

Près de chez nous, nous avons même une matériautéque, division, d’ une ressourcerie
On on trouve tout pour le bâtiment plomberie électricité carrelage parquet c est le top pour nous qui rénovons notre maison :+1:

Bonjour, ancienne commerçante de 4 dépôts vente, j’ai dû fermer pour cause maladie, mes magasins étaient en net progressions. Aujourd’hui, je suis formatrice dans la seconde main, pour rebooster les dépôts vente et pour les ouvertures. La question citée, est intéressante, en effet, il y a depuis 3 ans énormément de dépôts vente qui s’ouvrent, malheureusement les gérants ont juste une expérience de vente personnelle, alors que gérant d’un dépôt vente est un métier à part entière, faut il encore trouver une formation adéquate. Ce qui m’a donné envie de proposer au CPF une certification, pour former les futurs créateurs voir les entrepreneurs installés, aux méthodes et techniques avec des compétences de savoir faire, l’intégration de l’IA pour faciliter certaines tâches, une façon de sélectionner les articles et d’identifier le juste prix du marché ect… Ma question: Pensez vous qu’être formé au métier, peut aider à pérenniser l’activité des dépôts vente?

Je pense que le marché est proche de la saturation à cause des sites comme LBC et autres, des vide-grenier où le prix max. d’un objet qu’on peut avoir payé cher, mais qui est devenu démodé n’excède plus 5€.
Les dépôts-vente que je fréquentais jadis ont quasiment tous disparu autour de Bordeaux, il ne reste que quelques entrepôts Emmaüs et des entrepôts qui vendent du « vintage » vingt fois ce que ça vaut. .
Les produits d’origine Asiatique vendus à vil prix ont cassé beaucoup de marchés et le con-sommateur préfère acheter du neuf de mauvaise qualité que de l’ancien robuste qui a traversé les époques.
Les discounters Gifi, Action etc… ont également le vent en poupe parce qu’ils vendent à bas prix même si c’est de la M…, chez eux , on trouve le pire.

Triste époque où des chose fabriquées avec génie par nos anciens ne valent plus tripette, laissant place à des Chinoiseries qui pètent à la première utilisation.

Je suis en train de déménager la maison de mes grands parents, quelle richesse dans les objets du quotidien, même parmi les plus simples, certains me posent question, malgré mes 75 piges, je ne sais plus à quoi ils servaient, heureusement il y a Google, il suffit de poster la photo et l’objet redevient brutalement banal à ses dépens et finit à la déchetterie ou chez Emmaüs dans le meilleur des cas.
Formatés par une société de con-sommation, nous ne savons plus reconnaître ce qui est bien fait, pratique, robuste, capable de durer toute une vie ou presque.
Con-sommateur, con-tribuable, con-testataire, con-joint, serait ce une vie de con ?
Cdt,
Gérard

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Il y a aussi une autre raison , l’incompétence des marchands

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Pour GIFI : ça va mal, c’est à vendre, s’il n’y a pas de repreneur, encore des licenciement en perspective. Action leur a fait beaucoup de mal en proposant pratiquement les mêmes articles, mais encore moins chers.

Dans la zone commerciale de PITHIVIERS, les 2 magasins sont collés l’un à l’autre et on constate une plus nette affluence chez Action que chez son voisin.

A +.

Moi je fais beaucoup plus confiance a un magasin spécialisé avec un rayon occasion.
Ils sont rares. Pourtant ils connaissent les produits leur dépannage leur manutention.

C’est la première fois que Deals publie un message. Assurons-lui un accueil chaleureux dans notre communauté !

…Et personne ne lui a souhaité la bienvenue ! :frowning: ; ce que je fais maintenant en la remerciant pour son commentaire pertinent
alors :bonjour: :wink:

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Bonjour et bienvenue Deals,
Il est certain qu’être formé ne peut qu’aider un futur gestionnaire de dépôt vente.
C’est la même chose pour toute activité d’ailleurs.

Un « bon » technicien ne se transforme pas en « bon » chef d’entreprise simplement en créant une entreprise.

Au-delà des compétences multiples que doit acquérir tout nouveau chef d’entreprise, il y a la réalité du marché et du modèle économique de l’entreprise.

La bonne compréhension de la structure des couts et de ce que va accepter de payer le client, va dire si l’entreprise (étant bien gérée) peut être viable.
Si elle est mal gérée, cela ira dans le mur, à plus ou moins brève échéance.

Certaines « bonnes idées » peuvent ne pas être viables, car ne dégageant pas assez de marge pour payer les couts de la structure, donc celui qui se lance ira forcément à l’échec et ceci qu’elles que soient ses compétences.

Pour les dépôts vente, je n’ai aucune idée de savoir si cela peut être viable en 2024.

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Normal ! « Action réveille le blanc » !

Ça me rappelle le fameux sketch de Coluche sur les lessives :wink:

A +.

Le hangar vintage de Béthune a fermé le mois dernier. Encore un dépôt vente de moins

Bonsoir,
Existe-t-il encore un dépôt-vente dans la région lilloise ?

Il a fermé pour qu’elle raison?

Il y a des tas de raisons qui peuvent entrainer la fermeture d’entreprises pourtant rentables.

Ca je ne sais pas, le fait est que ça fait un de moins. :frog:

Bonjour,

merci d’avoir ( même inintentionnellement ?!) réussi à « réveiller » ce topic qui s’étais enterré, et reste a mon sens intéressant et d’actualité !

Ici et entre temps , la plupart des dépôt ventes ferment ou ont fermés, et les rares qui subsistent tente de survivre …En augmentant encore les marges prises sur le prix déposant !
(cette marge , qui étais habituellement de 30% …Passe à 45% , dans l’espoir de faire plus de bénéfice …sauf que ça semble être le début de la fin et un cercle vicieux ! Le prix des objets s’en trouve quasiment doublé et devient si cher que ça risque de ne plus se vendre du tout !)

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La marge, ce n’est pas le bénéfice (malheureusement, sinon les commerçants seraient tous très riches). Il ne faut pas confondre les deux, car malgré la marge apparemment importante, il peut ne pas rester de bénéfice au final, une fois payées toutes les charges.

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Il ne fait guère de doute que sans compétence toute entreprise est condamnée à plus ou moins court terme. Il ne fait non plus aucun doute qu’une formation est un atout sérieux pour réussir son entreprise.
Je crois, hélas, que le problème va bien au delà : il s’agit de se mettre au diapason de changements de modes de consommation, d’une part et, d’autre part, des coûts d’exploitation qui progressent plus vite que les marges d’exploitation : nous avons un modèle économique qui repose sur la consommation. Or l’écrasante majorité de ce que nous consommons provient de l’étranger. Conséquence : plus nous consommons pour nous creusons notre déficit commercial. Et pour combler ce déficit, rien de plus simple que de taxer plus la consommation. Ainsi la boucle est bouclée, c’est le premier moteur de la spirale infernale. L’autre moteur est l’incitation à la consommation, indispensable pour faire fonctionner cette machine infernale. Comme les moyens financiers sont de moins en moins performants, les achats sont de plus en plus modestes, mais pas moins nombreux. Et là nous entrons dans le jeu de la consommation ultra bas de gamme, c’est la « fast fashion » dans tout ce qu’elle a de pervers : plus personne ne veut du mobilier de nos parents (même emmaus et consorts les refusent) mais on achète la daube ikea, but ou conforama, ça présente bien, ça coûte pas cher (enfin, c’est ce qu’on croit…) et ça n’encombre pas les brocantes et autres dépôt- ventes ces derniers confrontés à une double distorsion de produits proposés et de prix trop élevés.
Ne pouvant lutter contre le bon coin et market place, je ne vois la survie que pour des dépot-ventes ultra spécialisés sur des produits recherchés et introuvables chez les hard discounteurs.
Point de détail, ce sont les distributeurs eux-mêmes qui ont dissuadé les consommateurs d’acheter du durable le jour où ils ont décidé de fermer leurs services après-vente !

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Oui, peut être, sauf que, en général, pour des produits très spécialisées et introuvables, il faut aussi les compétences qui vont avec (et qui font souvent cruellement défaut !)

Avec a la fois
-De bonnes connaissances de l’authenticité , de l’ancienneté , des marques … Et une estimation juste et pertinente de la valeur des objets !(présence d’ancien logos, d’ancien poinçons, de signatures, matériel complet, non bricolé , et non contrefait …)
-De bonnes connaissances techniques , notamment de mécanique et d’électronique, dès lors que le produit est un tant soi peu technique ! (pour ce qui est électrique ou électronique : tensions, courants, impédances, types de gravure de disques, bandes de fréquences radio … ou pour ce qui est mécaniques , types de mouvements, de ressorts, ou de moteurs thermiques et les lubrifiants et carburants correspondants …)
Et là, il ne suffit pas de regarder quelques « tuto » sur internet pour la partie technique, ou de regarder des annonces sur la baie ou le coincoin pour juger de l’authenticité et la valeur ! (ce que trop d’amateurs font ! et ce que font aussi la plupart des dépot-ventes !)

Alors, la plupart vendent de la vaisselle et des canapés, et sont déjà perdu entre un phonographe et un faux-nographe !

sloup

Le bourreau de Béthune, a dû encore passer par là ! :joy:

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ET quand le bourreau est passé , on fait appel aux " charitables " …

https://www.bethune.fr/bethune-brille/patrimoine-historique/les-charitables-552.html

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