Premiers récepteurs à transistors

Bonjour à tous,
Je fais une petite recherche sur les premiers récepteurs à transistors en France - sujet déjà abordé sur ce forum, mais je me pose (et vous pose…) une question : quels sont les modèles en câblage « à l’ancienne », pas en circuits imprimés ? Je parle bien sûr des marques de constructeurs, pas des modèles plus ou moins en kit des maisons parisiennes spécialisées.

C’est une bonne question !

Il me semble que toutes les marques ont commencé par faire du câblage classique avant de passer au circuit imprimé.

Parmi celles qui ont produit le plus tardivement en câblage, je me souviens de Reela, qui produisait aussi beaucoup pour les autres marques…

Pourtant, il apparaît que certaines marques ont dès le début adopté le circuit imprimé: Solistor, Philips…

Bonsoir,

Philips pas sur…

un modèle de 1960 (ou 61 ?)

Philips_1_lt.jpg
Philips_NL 3X32T_3_lt.jpg
Philips_NL 3X32T_4_lt.jpg

j’ai recencé quelques modèles de difféentes marques , qui utilise le cablage sur chassis métallique jusqu’en 1961, sans circuit imprimé, directement hérité des montages à lampes. il y a aussi des hybriddes, Le temps de retrouver ça…

:wink: Daniel

Merci Daniel, très intéressant ce Philips portatif/auto-radio; je n’avais jamais eu l’occasion de voir l’intérieur. Pas de circuit imprimé pour des questions de résistance aux vibrations en usage voiture ? Les CI d’alors avaient tendance à se fendre et même se feuilleter…

Bonjour Jean

Il y en d’autres. Par exemple chez RADIOLA PHILIPS les RA391T RA398T L3F83T c’est les mêmes châssis.
Ou en REELA.
Et il y en a d’autres. mais on est limité a 4 pièces jointes.
Bonne fin de journée.
Pierre




facade.jpg

Merci pour ces intéressantes photos. C’est amusant de voir combien ces récepteurs (surtout le Reela, mais aussi le Radiola et donc Philips), pourtant de grande marque, ont des châssis qui ressemblent plus à des prototypes en cours de finalisation qu’à des réalisation industrielles abouties. Le Reela pourrait presque être un bricolage d’amateur.

Bonjour ,il y a beaucoup de transistors sans circuit imprimé,même des pockets:
Philips L1F95T ou Radiola RA159T.Ils ont un CV à air,et pas de CI,la plaquette sert seulement a tenir les composants mécaniquement .l1f95t03.jpg
Il y a des hybrides comme le SONOLOR COSMOS 62,cablé en l’air sauf un petit CI sur le contacteur de gammesCOSMOS62 02.jpg
J’ai aussi un LIRRAR cablé en l’air (ressemble à un REELA) il a des supports pour les transistors

Olivier

Ce L1F95T est effectivement étonnant : une sorte de « câblage en l’air double face » !

Bonsoir à tous.

Ayant commencé en 1957 sur une chaîne de postes à transistors je peu vous affirmer que les circuits imprimés étaient plus tôt rare.

Voici un modèle très ancien : CIRM Martial
Amitiés jP
'ancienne [640x480].jpg

Bonjour, il y a même plus amusant : en Philps le B3D 22 T (1961) Philetta Transistor même présentation que le B2D 01 U Philetta 201 à lampes(1960) à l’intérieur du modèle transistorisé un chassis métallique comme celui à lampes, à la place des trous des supports de lampes des petites plaquettes de bakélite ou sont soudés les transistors
le modèle à transistors fonctionne seulement à piles
j’ai les deux modèles en couleur ivoire c’est bluffant
joint: photos ( modèles de couleurs différentes) du site doc tsf de notre amis J-M Bourque
Michel
b3d22t.jpg
b2d01u.jpg

Surprenant, en effet ! Pourriez-vous nous mettre une photo de l’intérieur du modèle à transistors ? En plus c’était avec FM, déjà moins courant pour l’époque, surtout à transistors.
A la lecture de de fil, je vois donc que, contrairement à ce que je pensais, les circuits imprimés n’étaient pas répandus dès les premiers récepteurs à transistors (sauf USA et sans doute Japon) et donc le Solistor serait une exception.

Bonjour,oui les premiers transistors ,le montage était sur un cadre métal avec un câblage classique ,j’ai travaillé chez Sonolor rue Archereau dans le 19eme aux réglages des Mf année 1958 1959 ,mais rapidement,on passe au circuit imprimé ,chez Sonneclair a Montreuil,1959 1960 .
JAK

Bonjour,
Je sais pas vous, mais pour moi, ces « transistors » cablés « en l’air », je les trouve pleins de charmes. Quand on sait que ce sont des petites mains, féminines pour la plupart, qui ont soudé ces composants un par un, ça donne à ces postes encore plus de valeur (sentimentale s’entend).
Et quand on pense que cet agglomérat apparemment anarchique de composants, tous reliés entre eux par un labyrinthe de fils, arrive à capter des émissions et à reproduire de la musique, cela semble quasi magique.
A côté de ça, le circuit imprimé, dépersonnalisé, a quelque chose de froidement mécanique, robotique et non humain.

Le Philetta à transistors qui fonctionnait à piles, me rappelle qu’à l’époque, les constructeurs semblaient avoir de la difficulté à construire des alimentations basse tension bon marché, adaptées aux récepteurs à transistors. Ceux-ci étaient tous à piles.
Vers le milieu des années 60, j’avais acheté pour mon magnétophone portatif Philips à transistors, dans lequel les piles salines de l’époque duraient très peu de temps, une alim qui délivrait du 9 volts, et j’avais payé ça à l’époque, la mirobolante somme de 100 francs. (Le magnétophone valait 400 Francs).

De nos jours, une alim BT coûte une poignée de cerises, et je dois bien en avoir une dizaine dans mes tiroirs, récupérées de-ci de-là dans des appareils qui sont partis à la déchèterie.
Je me suis servi d’une de ces alims sans emploi pour alimenter un électrophone Teppaz portable à transistors, qui ne fonctionnait aussi qu’à piles, et ça marche très bien.
Cordialement

Tout à fait d’accord avec vous sur le charme de ces premiers transistors. Avec leurs transistors sagement alignés entre les transfos MF, des espaces suffisants pour y caser une lampe sur son support, on sent bien le poids des montages du passé.
J’ai remarqué aussi que ces vieux transistors sont souvent meilleurs en AM (surtout en GO) que leurs petits frères actuels, sans doute grâce à des cadres ferrite beaucoup plus sérieux…
Quand aux alims, elles étaient certes chères, mais ça durait et ça ne parasitait pas, mon bon monsieur ! J’ai eu aussi des alims Philips de cette époque, c’était du montage « char d’assaut » avec un vrai transfo généreux.

Ah pour ça oui, et il était dimensionné le bougre ! Et dans un boitier métallique de couleur grise. Un vrai appareil de pro.
Mais 100 balles de 1964 je n’ose même pas faire la conversion en euros actuels !!! :wink:

Bonjour les mais.

Pour info, les câbleuse étaient presque toutes recrutées parmi les petites mains de la couture qui hélas licenciait beaucoup à cette époque.

Si les postes avaient un meilleur rendement en GO s’était surtout par ce qu’ils étaient mieux alignés…

Amitiés JP

Et après la couture, ce sont les constructeurs radio qui ont licencié beaucoup, face à l’invasion des produits asiatiques.
La situation n’a guère changé depuis. :neutral_face:

Bonsoir,

voici un poste gaillard Modèle T680, de 1959 (une trés bonne année…)

Gaillard_1-lt.JPG Gaillard_01-lt.JPG

quelques détails… on a même le nom (du monteur ?)

Gaillard_détail-chassis.JPG Gaillard_détail-chassis-1-lt.jpg

:wink: Daniel

Un Radio JD, de la même époque , mais pas daté précisément…

(il manque le plastron devant le HP ( si une épave traine dans vos cartons…)

Radio JD_lt.jpg

Radio JD Chassis_lt.jpg

:wink: Daniel