Pas vraiment utile d’envoyer 3 posts pour dire à peu près la même chose.
Mais pour ce genre d’application dans les hôtels je pense qu’ils utiliseraient plutôt la version quadruple de ce modulateur car ça m’étonnerait qu’ils n’ajoutent qu’une seule chaîne.
Apparemment il est capable de passer 4 programmes sur 2 canaux, c’est à dire qu’il doit les multiplexer 2 par 2 (duplex).
De plus il est capable de sortir en DVB-T ou en ISDB-T (norme japonaise utilisée aussi au Brésil).
Il ne doit pas lui manquer grand chose pour faire du DVB-T2 car l’ISDB-T est intermédiaire entre le DVB-T et DVB-T2 du point de vue complexité.
Bonjour,
je me pose des questions sur l’utilité de ce graveur de salon bluray PANASONIC
Il n’a même pas d’entrées analogiques, ni encore moins composantes.
Je ne voit pas en quoi c’est un crime pour un vidéaste amateur de graver ses vidéos personnelles faites avec un caméscope numérique, ou un APN ?
Ce produit se limite à graver la TNT terrestre gratuite captée par antenne (impossible avec TNTSAT ou FRANSAT, ou une Box).
Cela doit revenir cher en enregistrement TNT sur bluray avec les taxes sur ces galettes de 25 Go.
Un bluray gravé est un support fragile et non pérenne. Il doit se dégrader rapidement avec le temps.
Le bluray du commerce fait près de 50 Go car double couche.
Le bitrate de la TNT est une misère comparé à celui du bluray du commerce.
Est ce que le gravage de la TNT sur Bluray respecte la VM, et les sous-titres ? Quelle est la durée ?
Il faudra penser à sauvegarder ces blurays gravés sur un support plus pérenne, comme le disque dur.
Personnellement je n’achèterai pas ce produit vu ses bridages, je préfère grandement l’enregistrement de la TNT sur PC ou MAC. Eye TV ELEGATO propose même un logiciel de montage avec coupe du début, de la fin et de la pub au milieu.
Ensuite le bridage des graveurs de salon ce n’est pas nouveau.
Autre exemple: les graveurs de salon de CD audio: une protection anti copie interdisait de graver une troisième version en numérique.
Pour revenir à ce modulateur, le signal modulé est accepté par les adaptateurs TNT, et par les clef PC/MAC DVB-T, c’est déjà çà.
Grand mystère ! Quelle filigrane numérique interdit au graveur de salon PANASONIC BR d’enregistrer ?
Bonsoir.
Si, le Panasonic DMR-BWT745 dispose bien d’une entrée composite et RVB via prise PériTV. J’ai procédé à plusieurs enregistrements SD sans problème et la qualité est au rendez-vous.
Il est également possible de transférer ou graver sur BD-R, des fichiers vidéo HD ou SD à partir d’un disque dur externe. L’intérêt consiste à pouvoir relire ces BD sur n’importe quel lecteur blu-ray.
80 centimes par disque 25 Go enregistrable (qualité marque Verbatim), ce n’est pas très coûteux.
Cette capacité me permet de sauvegarder jusqu’à 6 films HD de 2h par disque.
On compte de 1,5 à 2€ l’unité pour une capacité de 50 Go toujours de marque Verbatim (double couche).
Je parviens à mettre jusqu’à 10 films par disque.
Je peux attester que même en vidéoprojection, la qualité perçue est assez proche d’un blu-ray du commerce, sauf parfois sur certains rares plans complexes (obscurité, effets de brume ou aquatiques). Les films de science-fiction, par exemple, sont très satisfaisants.
L’enregistrement transféré sur un BD-R permet de préserver le multi-audio, les sous-titres ainsi que la fiche métadonnées (résumé) car il s’agit du flux TS complet. La durée est limitée à la capacité du disque BD-R. En théorie on peut sauvegarder jusqu’à 10 heures sur un 25Go et le double avec un 50Go en qualité maximum (VBR).
De plus, on peut enregistrer simultanément un programme sur deux chaînes à la fois (double tuner).
Pérenne, un disque dur !!! De par mon métier depuis plus de 25 ans j’ai pu éprouver la durée de vie et la fiabilité de tous types de supports : analogiques, magnétiques, disques optiques, disque durs, mémoires nand/flash, etc…
Les supports à usure mécanique comme les disques durs sont éliminés depuis bien longtemps par les services et entreprises spécialisées dans l’archivage.
Les supports CD, DVD et BD sont bien plus fiables. Il suffit de les dupliquer tous les 10 ans, environ. J’ai pu personnellement contrôler des supports DVD-R datant de 1998 sans aucun problème. Pour le BD-R on a bien sûr moins de recul mais la technologie optique étant similaire et le lifetime industriel du support (Verbatim) étant connu, je ne serais pas surpris de pouvoir récupérer parfaitement ou dupliquer les fichiers sauvegardés dans 10 ou 15 ans. Des tests industriels de vieillissement accéléré ont été réalisée.
La durée de vie d’un disque dur 2.5" est bien moins fiable au delà de 5 ans à peine.
Ce n’est pas un mystère du tout, ni du watermarking mais un paramètre présent lors du transcodage final du fichier fourni par les laboratoires cinéma. J’ai moi-même pu vérifier ce point avec le tout dernier système Titan ATEME pour mon travail.
Ce sont bien les studios qui ont fait pression sur les fabricants, au même titre que par exemple en France, Canal+ a interdit aux fabricants de vendre des récepteurs-décodeurs plus « ouverts » (et souvent meilleurs) que les versions mises en location, totalement verrouillées.
Parles-tu de la fiabilité après 5 ans d’un disque dur qu’on a rempli en une seule fois et laissé tranquille ensuite ou d’un disque dur qui avait de nombreuses « heures de vol » avant stockage ?
Bonjour marceljack,
Selon plusieurs tests réalisés ces dernières années (notamment en usine), la mécanique d’un HDD 2.5" pour ordinateur grand public même déconnecté et au repos subit pour sa partie mécanique, une certaine usure par une sorte d’ « oxydation » surtout si c’est un support grand public (non destiné aux entreprises ou au marché de la vidéo). Ce phénomène est assez perverse car si un HDD n’est pas utilisé (tout comme un véhicule thermique), il va subir certaines fatigues physiques de ses composants mécaniques et au contraire s’il est utilisé, ce sont les composants électroniques de sa carte contrôleur qui vont être défaillants. Les supports grand public pour PC les pires sont ceux fabriqués par Seagate (en dehors des sous-marques asiatiques bien sûr).
Les disques durs professionnels sont pourvus de composants supérieurs, de correction d’erreur et de contrôleurs sophistiqués spécifiquement élaborés pour alonger leur « lifetime » industriel.
Un disque dur 2.5 grand public dédié à la micro-informatique n’est pas adapté à l’archivage ou au stockage de longue durée.
De plus, l’avantage du support disque optique ou à la rigueur magnéto-optique est qu’il est possible d’extraire sans trop de difficultés, les données mêmes corrompues des fichiers sauvegardés. L’opération sur un HDD est non seulement réservé à des outils et logiciels professionnels avancés (coûteux) surtout si on doit démonter l’unité et récupérer les données sur le support disque dur lui même. Aucune société spécialisée en récupération HDD ne garantit jamais la récupération partielle et encore moins totale d’un HDD.
Enfin, pour les SSD et autres supports Nand-Flash aucune garantie de pérénnité n’existe car on a aucun vrai recul pour ça. De plus, le résultat est encore pire qu’un HDD car la récupération des mémoires d’un SSD défectueux relève alors du miracle. C’est pourquoi les entreprise spécialisées préfèrent la redondance avec des HDD en parallèle et des backups réguliers.
Il est possible qu’à court terme, des supports optiques multicouches de grand format (30cm de diamètre) soient réintroduits pour permettre des capacités avoisinant les 2 TO par disque tant qu’une nouvelle technologie de mémoire de long terme soit commercialisée (il existe déjà plusieurs brevets, notamment en secteur militaire).
La piste la plus probable reste l’optique mais sur des supports tridimensionnels et non plus en couche superposées.
En résumé dans le domaine grand public, le bon vieux support sur bande magnétique connaît ses limites mais a démontré qu’il résiste assez bien dans certaines conditions de stockage, le support HDD connaît un risque de défaillance au bout de 5 années, le support Flash / Nand accure un gros risque de défaillance et les supports optiques (CD, DVD et donc BD) correctement produits et stockés dépassent les 20 ans et selon certains spécialistes pourraient dépasser 50 ans sans dégradation majeure (Verbatim joue toute sa crédibilité sur ce point).
Interdire la copie d’ un flux HD ou 4K d’ un caméscope( images non soumises à copyright), à cause du lobby du cinéma et de CANAL+, ça devient une paranoïa des industries du cinéma.
Les Camescopes HD ou 4K, ne sont pas destinés au piratage, m………….( porte bonheur :mrgreen: ) !
Pour le modulateur, ce flux venant de camescopes n’ a pas de HDCP !
Hello,
Mais dans le sujet soulevé, l’objectif étant de sauvegarder en HD sur BD-R notamment des films de cinéma, sauf à filmer un autre écran affichant un Blu-Ray (résultat catastrophique), le caméscope HD est sans intérêt.
J’aimerais savoir si la gravure BD-R sur PC avec un tuner DVB-T optionnel est plus facile et moins bridée ?
Je reste persuadé que la gravure sur CD-R, DVD-R et BD-R appartient au passé.
Exemple des clubs sportifs de parachutisme, de parapente de plongée (etc): le saut tourné en HD à la Go Pro, n’est plus donné au client en DVD-R, mais sur clef USB en .mp4 graver en bluray cela coute trop cher et c’est trop contraignant.
Les supports physiques prennent une place folle dans les armoires, déjà que je ne sais déjà plus où mettre mes DVD et BR du commerce, alors si on plus on entasse des CD-R, DVD-R et BD-R.
Rien que sur un HDD de 1To on peut entasser jusqu’à 200 DVD-R minimum et 40 BD-R.
La lecture des CD, DVD, BR entraine une fatigue du bloc optique du lecteur, une usure et une casse aussi.
Je préfère nettement le disque dur redondé. copie en triple avec recopie tous les cinq ans, là on est tranquille.
Sur un HDD l’accés au fichier vidéo est immédiat, on n’a pas à s’embêter à chercher dans son armoire le DVD-R ou le BD-R.
Le nec plus ultra est le NAS en RAID 3 si on est parano.
Je serai tenté par un NAS pour conserver en toute sécurité mes photos numériques de famille, et mes films de camescope, et quelques programmes introuvables dans le commerce. Je ne sais pas quoi choisir comme NAS ou bien sinon deux gros disques séparés avec copie à l’identique ?
Ce qu’il faut sauver avant tout ce sont les choses non fongibles. Un film perdu se rachète en DVD ou BR.
D’ailleurs rares sont les films qui peuvent être revus des dizaines de fois, 90% des films vus une fois sont à effacer.
Enfin il faut aussi accepter que certains fichiers peuvent être perdus et non récupérés. Rien ne dure éternellement nous sommes nous même tous mortels.
Je comprends votre opinion sur le côté pratique des disques durs correspondant à des usages qui vous conviennent (grand public). De mon côté, je démontre qu’un DVD-R datant de 1998 correctement stocké est toujours parfaitement lisible.
Dans les années qui viennent, le disque dur mécanique est un support qui va être abandonné pour le marché grand public au profit du SSD par les fabricants, notamment pour des raisons de coûts de production, de coût de transport (poids) et de caractéristiques techniques (vitesse écriture / lecture).
Le coût des disques durs professionnels 3.5" (type RAID) va devenir très élevé car il sera réservé aux entreprises.
Pour l’archivage sur le long terme, le support optique (DVD-R ou BD-R) sont des solutions plus fiables car :
la durée de vie est de plusieurs dizaines d’années si le stockage respecte les préconisations
il n’y a aucun élément mécanique pour le support de données, ni de Flash Nand dont les capacités s’altèrent
même en cas de données partiellement corrompues sur le support, il est possible de récupérer le reste
Vous avez la conviction que procéder à un transfert ou clonage de chacun de vos disques dur tous les 5 ans vers un disque dur neuf vous convient. Je préfère le support plus pérènne du BD-R.
Quand au calcul de coûts : redondance sur 3 disques durs tous les cinq ans, ce n’est pas si économique que ça.
Enfin, je préfère posséder et gérer mes propres support que par exemple, faire confiance au cloud ou à des sociétés internationales avec aucune garantie réelle en cas d’événement important (conflit, ruptures électriques majeures, liquidations, reventes…).
Disposer d’une bibliothèque ou d’une vidéothèque ne correspond pas à la même démarche que sauvegarder des données sur des disques durs ou des mémoires. Je possède plus de 9500 films et d’autres émissions TV enregistrées depuis les années 1980 dont de très nombreux n’ont jamais été rediffusés ou sont introuvables dans le commerce. Quand je veux revoir une de ces vidéos, je la trouve en quelques secondes par sa jaquette bien classée et je la joue aussitot. Pour obtenir la même chose sur une série de disques durs, il faut identifier le bon disque, retrouver le bon fichier parmi des milliers, s’assurer que le PC est bien relié au grand écran (téléviseur, vidéoprojecteur) et lancer la lecture.
C’est une question de préférence. Je ne cherche pas à vous convaincre.
Ayant eu l’occasion d’utiliser cet Edision, je l’avais trouvé performant. Pour injecter un programme dans une installation DVB-T existante, il remplissait bien son rôle.
J’ai également pu approcher le Hides HV310. Le prix n’est pas le même, et ses capacités sont assez déconcertantes puisqu’il embarque un petit étage d’émission. Il était totalement configurable à partir d’un PC.
Ca rappelle en effet un peu les produits CGV qui remodulaient la sortie décryptée d’un décodeur C+.
Bonjour,
Effectivement quand j’ai découvert les premiers encodeurs modulateurs DVB en 1995 qui coûtaient le prix d’une très grosse voiture, il étaient bien moins performants que ce petit appareil à environ 100€. La technologie et l’industrialisation a fait d’énormes progrès. Mais…
Le paradoxe est qu’on nous rebat les oreilles avec la définition 4k ou bientôt la 8k et qu’en même temps, les médias acceptent de diffuser des vidéos carrément pourries, aux prises de vues mal cadrées et souvent mal exposées sans que personne ne trouve cela anormal.
Nos aînés des années 1950 à 1990 se sont acharnés à établir des règles qualitatives pour le broadcast et désormais, la norme est presque devenue la vidéo amateur prise avec un smartphone.
Enfin, les tripatouillages et le marketing des effets pour rendre l’obscurité encore plus profonde, recréer du détail ou du contrast là où il n’y en avait pas représentent des argumentaires commerciaux pour ajouter des fonctionnalités à nos téléviseurs. Mais ironie, à force de surcharger les logiciels du téléviseurs, on en est revenu aux années 1950 où il fallait attendre que l’appareil chauffe avant de voir une image…
En fait les téléviseurs, tout comme les smartphoes et set-top boxes sont des ordinateurs qui doivent tous « booter » avant d’être utlisables. Et ce processus peut durer plus longtemps (parfois beaucoup plus) que le chauffage d’un TV à tubes …
Sans parler des plantages sans autre solution que de tirer la prise.
+1
Sans compter sur le non respect du format original
Sous prétexte que l’on est en 16/9, certains insèrent des séquences d’archives 4/3 en les étirant
même si ce n’est parfois que quelques secondes, c’est affligeant
et j’oubliais les horribles prises de vues « smartphoniques » dans le sens vertical
Bonjour,
je suis d’accord, non aux vidéos verticales ! youtube.com/watch?v=tSa1RvkoeZU&t=36s
C’est vraiment lamentable le recadrage, ou l’étirement en 16/9 des vidéos 4/3. Je ne vois pas en quoi c’est gênant d’avoir deux bandes noires verticales sur les côtés.
Hélas trop rarement, certains monteurs ou réalisateurs les plus astucieux recomposent une image 16/9 en définissant des zones avec d’autres extraits vidéos, illustrations, infographie ou animations pour remplir l’écran en mode « split screen ». Cet effet de post production artistique doit être utilisé avec modération mais il est une solution assez élégante et créative sans rien retirer des images d’origine, ni les déformer. Décalée sur le côté droit de l’espace 16/9, le reste de l’écran est partagé en diverses portions 16/9 plus petites ou autres cadrages 4/3.
Mais bien sûr, cela demande surtout un sens de l’image, artistique et créatif. Des qualités que pour traiter l’actualité, les productions à la va-vite n’ont probablement pas.
TF1, a longtemps été habituée à ne pas respecter les cadrages( Pan & Scan, recadrages bidon, etc…), et même les pistes son des films, ce qui provoque l’ ire des téléspectateurs Français, Belges et Suisses.
Malheureusement désormais, la plupart des chaines, même du service public tripatouillent les formats, recadrent en 16/9, accélèrent et recoupent les génériques, etc…
Il ne reste pratiquement plus qu’Arte pour respecter à peu près les formats d’origine.
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