Projet de bateau à vapeur télécommandé

Une question bête:
72MHz c’est encore autorisé pour les télécommandes?

Il semblerait que non ,

Il a dû y avoir une interdiction après la publication de ce document qui date de 2021:
[https://cmc95.fr/les-frequences-autorisees-en-france/]

Selon ce message, il semblerait que le 72 MHz était encore autorisé en 2023. Par ailleurs sur les sites de VPC de modélisme, on trouve des récepteurs actuels en 72. Le document que tu cites est très long. Pourrais-tu m’indiquer la page qui traite du modélisme?

https://www.modelisme.com/forum/threads/anciens-emetteurs-radios-garder-ou-jeter.214041/

La limitation se situe au niveau des émetteurs , on ne peut plus utiliser un oscillateur libre

Ce qui signifie un pilotage par quartz obligatoire?

Absolument , mais ce n’est pas impossible , il existe des quartz sur ces fréquences

Bonjour,

pour respecter le pas de 20 kHz, c’est préférable…
un oscillateur libre à tube va les scanner tous et au delà !
il y a les relais et les télécommandes par radio de l’EDF dans les parages de ces fréquences…
et il n’y a pas que la boucle qui est reliée au secteur, l’antenne aussi !!!
il est fou, le mec qui a pondu ça…

Michel…

cela a été pondu il y a longtemps en 110V …

Il est certain que ce montage n’était pas sans danger au plan de la sécurité électrique. D’ailleurs (voir plus haut), dans la page sur la mesure de la longueur d’onde, l’auteur mettait en garde contre les risques d’électrocution. Il me semble d’ailleurs me souvenir que j’avais mis mes bottes en caoutchouc pour effectuer les mesures.
D’autre part, avec une puissance HF de 5W, il y avait intérêt à ce que le réglage soit précis.

A l’époque, après ce premier oscillateur, j’avais fixé mon choix sur un émetteur à une lampe, simple et de faible puissance (300mW). C’est celui-là que j’ai réalisé récemment:

Concernant la haute tension de 67V, j’utilise deux piles de 4,5v en série alimentant un module élévateur continu-continu trouvé sur le site de Radioelec (publicité gratuite). En sortie, je complète par précaution par un circuit utilisant une diode Zener, une résistance et un transistor.

J’ai intégré dans le montage un petit fréquencemètre chinois que j’utilise pour contrôler la fréquence en onde pure.

Voilà ce que ça donne sur le banc d’essai:

Une question: est-ce que je pourrais intégrer un quartz 72MHz dans un schéma de ce type? Est-ce qu’il ne faudrait pas un étage de modulation séparé?

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Je laisse provisoirement le champ de la radio pour aborder celui de la vapeur. On va passer des risques d’électrocution aux risques d’explosion, d’incendie et d’ébouillantement :wink:. Comme je l’avais expliqué, l’échec de ma première construction était dû à l’impossibilité pour moi à l’époque de réaliser un piston convenable, c’est à dire bien ajusté, sans frottement excessif et qui tienne la chaleur.
C’est grâce à la consultation du site de Jacques Clabaux que j’ai pu me lancer dans de nouveaux essais:

http://www.vapeuretmodelesavapeur.com/dessinerunmoteur/index.html

Sans outils particuliers, j’ai obtenu un ensemble cylindre-piston qui me donnait satisfaction:

La gorge sur le piston peut servir à placer un segment en téflon par exemple mais de fait ça marche aussi bien sans. Il se trouve que de la vapeur se condense dans cette gorge et assure une bonne étanchéité.
Les soudures sont effectuées à l’étain sur la partie moteur. Par contre, pour la chaudière ça chauffe davantage et comme je ne peux pas faire de brasure à l’argent, j’en ai récupéré une sur une maquette achetée d’occasion.

La distribution se fait sur le principe du cylindre oscillant avec deux lumières dans la plaque fixe sur laquelle oscille le cylindre.
Ce moteur est à simple effet, c’est à dire que la vapeur n’arrive que d’un côté du cylindre (en haut). De ce fait, il faut un bon volant d’inertie.
La chaudière est équipée d’un sifflet et d’une soupape de sécurité.
Les essais sont encourageants:

https://www.youtube.com/watch?v=TZC7MSXzRlE

Dans ce domaine, la prochaine étape sera la construction d’un moteur à deux cylindres à plat travaillant en admission alternée, ce qui devrait favoriser les démarrages et assurer un fonctionnement plus régulier.

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Dans l’immédiat, il s’agit de terminer la radiocommande: essais en extérieur, mise en coffret et surtout réalisation du sélecteur. Il s’agit d’un dispositif électromécanique qui permet de transformer des séries de tops en diverses commandes (direction, marche-arrêt…).

Revenons au récepteur:
J’ai choisi le RA5 présenté plus haut. Après quelques déboires dus à une certaine précipitation en fin de câblage, je pense être arrivé à un fonctionnement correct sous réserve de poursuivre les essais en extérieur.
Pour le moment, la sortie transistor s’effectue sur une ampoule 3,5V. J’ai pris un BC640 et j’ai intercalé une résistance de 6,8k dans la liaison plaque P2-base du transistor.
Au plan de l’alimentation, une partie est déjà intégrée: une petite pile de 6V pour la polarisation et 3 piles AAA pour la sortie transistor. En externe, outre la pile de chauffage, la HT est fournie par 5 piles de 9V achetées en magasin discount. A terme, je vais prendre 4 piles AA qui alimenteront en 6V le même module convertisseur que celui utilisé dans l’émetteur.

Après réglage de la polarisation, le fonctionnement apparaît correct d’une pièce à l’autre de la maison: l’ampoule s’allume aux tops de l’émetteur.

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L’émetteur est mis en coffret métallique avec une alimentation intégrée:

Les premiers essais en extérieur sont encourageants. L’ampoule réagit bien aux tops de l’émetteur:

https://youtu.be/mO3f8s7Xk8o?si=GmBcA0Yg4bRuZI_L

En attendant la suite, je propose un peu de lecture en guise d’historique de la radiocommande. L’article concerne les planeurs et les avions mais sur le plan de la radiocommande, ça ne change pas grand chose si ce n’est la nécessité d’une longue portée.
On retrouve l’auteur de mon bouquin et on découvre des dispositifs qui permettaient plusieurs commandes avec une liaison en monocanal (échappement avec moteur à brin de caoutchouc et sélecteurs).

http://claudel.dopp.free.fr/Les_planeurs/Histoire/Premier-planeur-rc/Premier-planeur-rc.htm

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Bonsoir,
Il y a eu dans l"escabille" quelques montages de bateau à vapeur radiocommandés.

.
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 Oui mais il était peut-être voile **ET** vapeur ! ! !

:thinking: :wink: :je_sors:

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@Tryphon_Tournesol : Ce qui veut dire ?
Michel (F1GOC)

Ahhhhhh

Donc tu ne marches pas aux deux ! ! !

J’ai pas pu me retenir . . . . . . :je_sors:

C’est quoi cette allusion vaseuse ? On a changé de siècle, mon ami, sais-tu ?

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@alayn91
Merci pour l’info. J’ai regardé la liste des articles. A exploiter en fin de projet.

J’en suis maintenant à l’exploitation des signaux reçus pour les convertir en diverses commandes. Dans l’article sur les débuts de la radiocommande, on voit qu’ils utilisaient un échappement mécanique type « horloge » mu soit par un ressort soit même par un brin de caoutchouc torsadé.
J’ai choisi un système électro-mécanique entraîné par un moteur démultiplié (30 tours-min). Ch. Pépin le nomme NPU: J’opte pour une roue à 4 branches.

Pour la réalisation, j’ai utilisé du chrysocale aussi bien pour les secteurs de la roue que pour les frotteurs.
On voit ici un premier essai qui s’est révélé manquant de précision:

Vue d’ensemble avec le relais (bobine 5V) avec sa diode et l’alimentation 3V du moteur:

Après réglage de la polarisation de la grille G2 de la 3A5 du récepteur, le système semble fonctionner correctement. A chaque signal complet de l’émetteur (appuyer et relâcher), l’axe du dispositif effectue un quart de tour:

https://youtu.be/jkM20nhrYSI
Prochaine étape: il faudra équiper l’axe avec des contacteurs, des cames et/ou d’une manivelle de manière à ce qu’à chaque déplacement de la roue corresponde une commande (droite, gauche, marche, arrêt…).
On voit bien que dans ce système séquentiel, pour atteindre une position, il faudra passer brièvement par une, deux ou trois autres positions.

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