Projet de bateau à vapeur télécommandé

Vu le poids de tout ça + le bateau je pense pas que ce petit moteur à cylindre oscillant puisse pousser ça correctement, la télécommande c’est une chose mais naviguer avec une telle chaudière c’est risqué !

Intéressant cette petit télécommande à lampes!

Effectivement, ça pose question. Si j’augmente trop la puissance du moteur, je suis obligé de prendre une chaudière plus grande et donc plus lourde. Sinon, l’autonomie tombera à un niveau ridicule. Pour le moment, j’ai prévu de garder la même chaudière qui va partir avec environ 100ml d’eau et une vingtaine de grammes de combustible solide.
Pour le moteur, comme je l’ai dit plus haut, dès que la partie radio et transmissions de commandes sera au point, je m’attaquerai à la réalisation d’un moteur à deux cylindres opposés à plat. La cylindrée sera simplement doublée (2 cm3). Ce sera un maximum pour cette chaudière si j’en crois les articles que j’ai pu trouver sur le sujet.

Sur cette réalisation commerciale, on parle d’un moteur « monocylindre à simple action » c’est à dire comme le mien et d’une « chaudière en laiton chauffée à l’alcool sec (Esbit) » comme moi également. Il est vrai qu’on ne connaît ni la cylindrée du moteur, ni la capacité de la chaudière.
Une différence importante concerne la masse de la partie radiocommande avec sans doute seulement quelques dizaines de grammes.

https://www.scientific-mhd.eu/bateau-bateau-radiocommande-anna-avec-machine-a-vapeur-v2-s02120214-10322.html

Concernant les risques liés à la chaudière, il y a le réservoir d’eau qui peut exploser et le foyer qui peut mettre le feu à l’ensemble. Les risques d’explosion sont normalement parés par une bonne soupape de sécurité. Les risques d’incendie sont plus préoccupants, d’autant plus que si on coule un tel bateau sur une pièce d’eau naturelle, on va générer une pollution grave et durable. Il va falloir sécuriser le foyer avec un entourage métallique.

Enfin, comme il est conseillé un peu partout, il s’agira de construire le bateau autour du matériel terminé et au point et non d’essayer d’intégrer le matériel dans un bateau existant.

L’échappement électromécanique est maintenant complété par un sélecteur 4 voies. En bout d"axe tout à fait à droite, est fixé un disque comportant 4 plots cuivrés. Un curseur rotatif vient distribuer le courant (positif) successivement sur ces 4 plots. Juste avant, à sa gauche, une lame reliée au + alimente un premier disque en chrysocale qui lui-même apporte le courant au curseur.

L’obtention d’une certaine fiabilité, notamment des contacts, m’a pris pas mal de temps.

Vérification du fonctionnement avec 4 ampoules (changer la définition au besoin: 720p par exemple):

https://youtu.be/Mu61RiN-GFs

Prochaine étape; étude de la commande du gouvernail ainsi que de la modulation de la pression de vapeur.

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Sur la platine, on aperçoit 3 relais. Celui du premier plan est un relais 1RT qui commande la rotation de l’échappement à chaque signal reçu du récepteur.
Les deux autres à l’arrière sont destinés à assurer l’inversion du sens de rotation du moteur du gouvernail.

L’inversion du sens se réalise grâce à un relais appelé DPDT selon le principe suivant (source electroniqueamateur.blogspot.com):

inversion moteur

Sur mon montage, le relais DPDT (noir) est à droite et sa bobine est elle-même commandée par un relais 2RT (à gauche). Ce dernier n’est actionné que pour l’inversion du sens de rotation.

Sur l’ébauche du montage de gouvernail, deux capteurs de fin de course sont intercalés sur les sorties 1 et 2 du sélecteur rotatif. Pour le moment, les sorties 3 et 4 sont inutilisées.

Le schéma général ci-dessous se lit en partant du bas puis de gauche à droite et enfin de droite à gauche:

Vérification du fonctionnement en vidéo:

https://youtu.be/K42fkxR63Tg?si=bUl1eC3qWwx_-7WH

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Pour la commande du régime moteur, je vais sans doute utiliser la vanne du sifflet. Cette fois, pas d’inversion du sens du moteur mais une rotation en continu.
Avec ce moteur basique, il ne faut pas descendre trop en régime, sinon il faut relancer le moteur à la main.
Un seconde version du moteur (deux cylindres) permettra peut-être un démarrage sans aide ou apportera tout au moins plus de souplesse.

Un aperçu en vidéo:

https://youtu.be/6aA2h6Iwkbc

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J’en arrive maintenant à l’expérimentation des moyens de propulsion et de transmission. Sur le premier point, on peut envisager l’hélice ou la roue à aubes.
Pour la transmission : directe ou démultipliée, rectiligne ou oblique avec un joint Cardan.
J’envisage d’utiliser un embrayage électromécanique qui me permettrait de lancer le moteur à vide avant le déplacement ou bien de stopper le bateau en laissant le moteur au ralenti.

Premiers essais en transmission directe en ligne brisée vers une hélice :

L’embrayage m’a posé un problème de connexion avec la couronne noire. J’ai trouvé une solution à partir d’un bouchon de plomberie en cuivre.

Comme on le voit sur la vidéo, le moteur se révèle incapable d’entraîner l’hélice, tout au moins sur cette maquette d’étude. Sans doute trop de frottements dus à des défauts d’alignement ajoutés à l’énergie perdue dans le joint Cardan. Le moteur tourne en position débrayée, mais cale dès que j’embraye.

https://youtu.be/CkC6BJbi6u8?si=m_7yCWhALXIqxG6H

Second montage : transmission démultipliée.

Cette fois, le moteur se révèle capable d’entraîner l’hélice. Par contre, une telle vitesse réduite ne permettrait pas la mise en mouvement d’un bateau.

https://youtu.be/AiPBZfBRmfw?si=6ZStEqIgZ8MZcUvh

Avec un moteur aussi peu puissant, on pourrait peut-être envisager une transmission démultipliée rectiligne actionnant des roues à aubes.

Le chantier qui va s’ouvrir dans quelques jours sera la construction d’un nouveau moteur plus puissant. Il va falloir soigner la précision des ajustages, des perçages et des alignements.

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Bonsoir @ro-g-g
Je suis avec interet votre projet, j’ai moi aussi construit un emetteur/recepteur de Charles Pepin…fait fonctionner, mais pas allé plus loin, il y a longtemps.
Depuis j’ai fabriqué un petit moteur à vapeur…
Et puis pas mal de maquettes de bateau…
Jamais finalisé ce projet…
Alors,bon courage…!


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Bonsoir Dubus,
C’est très intéressant. Vous souvenez-vous du modèle de l’émetteur ?
Pour ce qui est de votre moteur, apparemment, c’est de la belle mécanique. Pouvez-vous me donner quelques précisions : cylindrée, simple ou double effet, mode de distribution ? Vous devez posséder un outillage adéquat, je suppose.
Cordialement,
Roger

Belle mécanique, bravo :slight_smile:

Bonsoir…
L’émetteur est le XN4 ,un tube monté en auto-oscillateur,formellement interdit aujourd’hui. Le recepteur le RA55,je crois,pas de " relais sensible",mais un relais ordinaire avec un transistor en amont,et un petit convertisseur qui me fourni 45V pour la HT …
Le moteur,fabriqué 25 ans plus tard(…!) a partir d’un plan paru dans revue MRB N°287 de juin 1987…9,5 cc ,2 cylindres,double effet,distribution par tiroir plan…coulisses Stephenson…
Juste un petit tour Hobbymat ,une perceuse à colonne, des limes de toutes tailles et formes…:smile:
Je viens d’apprendre que ce moteur est mal conçu, il ne faut pas le reproduire…!Ca fonctionne,mais trop gourmand en vapeur…pour diverses raisons…
Je vous conseille de visiter des forums comme « Bloooo » « Le cercle des amis de la vapeur » ,le site « Vapeur en Polynesie » ,Jl Soumard…etc
Beaucoup de sites en tapant "Modelisme vapeur "…
On y apprend beaucoup de choses…en particulier à resoudre l’equation suivante:
Poids du bateau/puissance moteur/capacité d’évaporation de la chaudière = un tuc qui avance…
Pour votre radiocommande, je pense qu’il vaut mieux rester ici…:grin: