oui, effectivement : il y a des accus au lithium (qui sont de vrais accus, pas des piles …et qui donc se rechargent vraiment ) au format des piles et contenant une électronique pour leur faire donner les 1,4 à 1,6V d’une pile ! (c’est cher et peu courant, mais au mois ça marche !)
Tous les autres procédé utilisant des piles sont des régénérations, plus ou moins aléatoires ou plus ou moins efficace …Et non des recharges (l’usure et la destruction des constituant d’une pile n’est pas réparable en la rechargeant, tout au plus peut on la rafraichir partiellement si elle n’est pas trop usée !)
De toute façon, les piles alcalines ordinaires ne sont pas rechargeable, seules les Accucell le sont et c’est écrit dessus.
Pour les appareils trop gourmands en piles, il reste les accus Ni-Mh ou l’alimentation par le secteur.
cdt,
Gérard
J’ai trouvé ce document intéressant, avec un curieux schéma… Recharger_des_Piles_Alcalines.pdf (881,2 Ko)
Le dessin de la résistance variable R1 est pour le moins bizarre…
Il ne doit pas être facile de dégotter la diode OAZ208 et D1 et D3 ne sont vraisemblablement pas des Zener.
cdt,
Gérard
Merci pour le lien, mais rien de précis.
Je n’ai pas pu visualiser les courbes.
Le courant fourni n’a rien à voir avec la capacité, il ne s’agit pas d’accumulateurs, il faut simplement « dépolariser la pile » grâce à une réaction chimique électrolytique.
Donc il n’est pas question de fournir un courant que la pile pourrait restituer, mais simplement d’absorber l’hydrogène produit par la réaction chimique comme il est fait par dissolution dans l’eau, ou de l’évacuer en perçant l’anode, comme il est expliqué dans le lien.
Je me souviens avoir expérimenté la charge pulsée avec de brèves impulsions de décharge pour la charge rapide des batteries aviation au Cd-Ni.
Durant la charge à fort courant, des minuscules bulles de gaz se froment à la surface des électrodes et constituent une barrière isolante qui diminue virtuellement la surface des électrodes.
Les impulsions de décharge très brèves permettent de recombiner le gaz produit et limitent ce phénomène.
Les impulsions de charge durent environ 1 seconde, puis l’impulsion de décharge intervient.
Sur les chargeurs Américains « Reflex » de marque Christie, que j’ai entretenu et étalonnés pendant une bonne trentaine d’années, une simple résistance est placée en parallèle avec la batterie, et la décharge (à courant réduit) intervient dès que cesse l’impulsion de charge.*
Chez d’autres fabricants, l’impulsion de charge est suivie d’une courte période de repos, puis l’impulsion de décharge très brève intervient, mais avec un fort courant d’environ 2,5C, suivie d’une autre période de repos durant laquelle la tension de la batterie est échantillonnée.
Un circuit intégré spécial pour la charge des batteries Ni-Cd et Ni-Mh fonctionne ainsi.
La fin de charge repose sur le principe du delta U, chute de tension qui intervient quand la charge est complète et que la batterie commence à produire du gaz. ICS1700A.pdf (316,9 Ko)
*Le principe utilisé par Christie pour la fonction décharge m’a beaucoup surpris :
La décharge se fait avec un courant maximal de 50A . (les batteries vont jusqu’à 22 cellules de 1,2V) .
Pour cela un jeu de résistances est placée en parallèle avec la batterie pour obtenir un courant de décharge de 50A, puis on applique un courant de charge d’autant plus fort qu’on veut réduire le courant de décharge.
Par exemple, pour décharger à 1A, on va applique un courant de charge de 49A que les résistances vont absorber… et la batterie fournira 1A et on va dissiper un max !!! étonnant non ?
L’avantage est de ne pas avoir besoin de commutation charge/décharge…
Pour les piles 12 Volts rechargeables, autant pour moi car j’ai bien saisi "piles A23 12 Volts rechargeables " mais en fait la recherche abouti uniquement sur des piles 12 Volts qui sont non rechargeables …
C’est aussi ce qui m’est arrivé. Par contre, je n’ai jamais essayé de remplir les 67V avec des 12V et ça je vais l’essayer. D’autant que sur le net il y en a en vente par 10 ! Je pense que 5 d’entre elles iront parfaitement aussi bien en taille qu’en tension globale.
Bonjour,
Je pense que pour remplacer vos piles 67V, rien ne vaut un convertisseur boost à partir d’une pile lithium 18650.
Il suffit de bien blinder pour éliminer les parasites.
cdt,
Gérard
Tu as raison Gérard. Par contre, je n’ai jamais totalement réussi à supprimer les parasites. Le mieux que j’ai pu faire c’est blindage + condensateur de traversée sur les fils de sortie. Mais pour mes radios US qui sont en PO, il reste des parasites quand même heureusement « hors station » car si la réception est forte, ils sont quasi inaudibles… Reste aussi le problème de la consommation à vide même si elle est très faible. Un interrupteur sur la pile reconstituée ce n’est pas très heureux…
Bonjour,
Un interrupteur est indispensable, un convertisseur boost consomme forcément un peu à vide.
Pour éviter de placer un interrupteur visible, il y a la possibilité de placer une ampoule Reed, invisible de l’extérieur, qu’on actionnera avec un aimant, j’ai employé souvent cette combine.
Cela peut fonctionner même à travers une tôle fine.
On peut aussi utiliser un convertisseur comme celui qui équipait les tubes fluo avec un transfo ferrite.
La fréquence est plus basse et le courant est quasiment sinusoïdal, donc peu de parasites HF.
Il faut simplement débobiner un peu le secondaire et ajouter un redresseur.
Enfin les idées ne manquent pas…
cdt,
Gérard
cdt,
Gérard
J’utilise avec succès le régénérateur EVOL pour piles alcalines AA et AAA (acheté sur mamazone en 2019 - je n’ai aucun lien commercial - et il me semble qu’il y a un ou deux chargeurs concurrents dont un qui prend les piles 9 V).
L’appareil a été rapidement et très largement rentable, puisque dès réception j’ai pillé les poubelles à piles de mes grandes surfaces préférées, et ainsi, n’étant pas un gros consommateur, j’ai acquis probablement assez de piles pour mes derniers jours. En effet, sur environ 350 piles usagées récoltées, quelque chose comme 250 AA et 50 AAA ont pu être rechargées (seuls 10 à 20 % des piles jetées par le bon peuple sont vraiment mortes, estimation au doigt mouillé). Maintenant mon entourage m’en donne des vides et j’en donne des pleines plus que je n’en consomme, ce qui fait une sorte de pyramide de Ponzi à l’envers.
D’après la notice, ma propre expérience et celle d’autres utilisateurs, il y a quelques petites choses à noter :
Il faut évidemment écarter d’emblée les piles avec des traces suspectes : choc, oxydation, gonflement, fuite… Cela va sans dire mais c’est mieux en le disant, on n’est pas là pour faire de la pyrotechnie de salle de bain.
Il faut une pile pas trop rincée, la limite étant aux alentours de 1.2 V (il n’y a pas de valeur précise, chaque pile a sa propre valeur limite) : au dessus on a des chances de la recharger, en deçà c’est plutôt mal parti.
Quoi qu’il en soit, l’appareil fait un diagnostic de chaque pile et annonce son état. Si la charge n’est pas possible il affiche « dead » d’emblée. Chaque emplacement a son propre afficheur et fonctionne indépendamment, on peut donc ajouter ou enlever une pile sans gêner les autres. La charge est longue, pour une pile à 1.3 V ça prend souvent une bonne nuit. Cela fonctionne par impulsions cycliques de tension et d’intensité, mais je n’en sais pas plus.
La statistique montre que les grandes marques se rechargent bien mieux et tiennent mieux le choc que les low cost : Duracell, Energizer, Panasonic, Varta et l’outsider Foxter (Leclerc).
Et à fortiori si ce sont des piles de type « power », « high energy », « longlife », « tech+ »…
Si je devais conseiller des piles dans le but de les régénérer ce serait sans hésiter des Foxter (normales ou Tech+ selon l’intensité de l’usage), inégalées en rapport qualité/prix. Sachant que je n’ai pas essayé les mamazone qui auraient aussi un bon rapport qualité/prix, parait-il.
Je conseille un rappel de charge une fois par an pour compenser la petite perte de tension qui s’opère au fil du temps (+/- rapide selon la pile) et ainsi maintenir les piles dans leur « zone de confort » que j’estime grosso modo entre 1.4 V et 1.6 V. En effet s’il faut 10-15 ans à une pile neuve sous blister pour passer de 1.6 V à 1.4 V, 1 an peut suffire pour une pile régénérée puisque les processus chimiques délétères sont engagés et ce depuis son premier usage : on n’a jamais fait du neuf avec du vieux, ça se saurait.
La notice indique qu’on peut régénérer les piles alcalines une dizaine de fois. Je n’ai pas vérifié cette assertion, compte tenu de ma faible conso et du grand nombre à ma disposition, mais peu m’importe : l’appareil d’environ 20 € se rembourse en régénérant une fois une quarantaine de piles à 0.50 € (beaucoup moins que 40 si vous achetez habituellement des Duracell). J’ai quelques piles qui ont été régénérées 3 fois et qui ne sont pas encore mortes.
Finalement l’utilisation du chargeur/régénérateur engendre un changement de comportement dans la gestion des piles et des appareils :
_ Toutes les piles usées (des marques citées) sont vues comme une mine d’or à exploiter et non un gaspi-problème à regretter.
_ Je fais un petit trait au marqueur sur chaque pile après chaque régénération. Cela me permet de les distinguer des piles neuves et parce que je suppose que plus une pile est régénérée moins elle est fiable. Je n’en ferai donc pas le même usage.
_ Les accus NiMh 1.2 V n’ont plus guère d’intérêt puisque, même à pleine charge d’1.3 V, ils se comportent comme des piles déjà fatiguées. D’ailleurs ils sont ignorés par certains appareils pour cette raison. J’en ai donc quelques-uns que je garde pour la forme mais qui ne sortent pratiquement plus de leur boîte.
_ Il ne faut pas attendre que les appareils tombent en panne sèche avant de changer leurs piles. Un contrôle régulier est bienvenu pour leur éviter de tomber sous les 1.2 V fatidiques. Je me suis fixé une limite à environ 1.35 V, par expérience, car pour certaines piles 1.30 V ne leur permet pas toujours de remonter.
_ Toute cette organisation représente certes un peu de travail mais, pour le smicard ou l’ouvrier à la retraite, il est très bien payé compte tenu du prix des piles. Et l’idée d’avoir « à vie » des piles « gratuites » à partir de très vilains déchets est particulièrement gratifiante, au point que chaque foyer devrait avoir un crédit d’impôt pour s’équiper d’un appareil de la sorte… Mais bon je ne suis pas ministre.
Bonjour,
Peux tu indiquer la référence exacte du régénérateur que tu utilises, une photo serait bienvenue.
J’en ai trouvé un de marque EVOL mais il est à plus de 50€.
Cdt,
Gerard
Oui c’est bien lui. Il est très compact, c’est vraiment appréciable, et pas de capot inutile. J’ai effectivement vu son prix varier énormément, d’un site à l’autre, d’une époque à l’autre, j’ignore pourquoi, mais toujours entre 15 et 30 €.
« Les commentaires ne sont pas très élogieux à part ceux qui sont trop bien écrits pour être honnêtes… »
C’est marrant, j’en ai fait une analyse diamétralement opposée : Tous les commentaires sont positifs, cohérents, crédibles puisqu’ils se recoupent à peu près, sauf deux négatifs qui sont insatisfaits pour deux choses différentes, l’un ayant un problème de SAV (impossible de juger sans connaitre l’affaire) et l’autre nous perdant dans d’obscures explications « ne reconais que les piles piles neuves . sinon les anciennes piles pas pris en charge alors qu’un chargeur traditionnel bas de gamme les chargent . »
Qu’entend-il par « chargeur traditionnel »? Un chargeur d’accus ? Il arriverait donc à recharger des piles dans son chargeur d’accus (dans ce cas pourquoi acheter ce produit) ou alors il parle en réalité d’accus et non de piles ? Et les « piles neuves » qu’il distingue des « anciennes piles », sont-elles des piles ou des accus ?
On n’y voit pas plus clair qu’à travers une pelle dans ce commentaire de bistrot, pourtant je vous parie un billet que le type est venu se plaindre après avoir tenté de ressusciter ses accus définitivement morts (qui autrefois se chargeaient effectivement très bien au traditionnel) puis, dépité, avoir testé l’appareil avec des piles neuves (seule autre chose qu’il avait sous la main) qui évidemment ont été reconnues comme telles… On a raison de s’abstenir au moindre doute mais quand le discrédit est semé par des artistes pareils…
Outre les commentaires positifs, c’est cet article qui a participé à ma conviction que la régénération n’est pas un mythe : http://seme.cer.free.fr/regenerateur-piles-ecovolt.php
Il y est d’ailleurs indiqué le document Wonder cité plus haut, crédible lui aussi.
« Le dessin de la résistance variable R1 est pour le moins bizarre… »
Ca m’évoquait un vague souvenir… j’ai réfléchi sur google et il m’a dit que ce serait un potentiomètre à 4 (ou 6 ?) broches avec point milieu variable :
Je lance ça non comme une réponse mais comme piste de réflexion, m’aventurant façon Tex Avery bien au-delà de mes compétences en électronique.
En tout cas, pour ma culture gé, la conclusion des tests de l’appareil m’intéresse.
Doctsf (Modèles & Marques)
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