Je suis à la recherche d’un poste à galène « L’Indiscret », fabriqué dans les années 1920 par un certain H. Ramil, à Paris.
Ce modèle a une valeur très particulière pour moi, Henry Ramil était mon arrière-grand-père, et je suis en train de reconstituer son parcours autour de l’invention ou de la commercialisation de ce poste.
Je suis donc acheteur sérieux, même pour un modèle incomplet, à restaurer, ou même hors service.
Je suis également preneur de toute information, photo, documentation, ou contact pouvant m’aider à retrouver un exemplaire, ou à mieux documenter ce modèle.
Merci d’avance à tous pour votre aide ou vos pistes
comment peut on l’identifier ?
car c’est un structure assez courante de poste a galene ?
y a t il eu des brevets déposes a cette epoque
dans quelle ville vivait votre arriere grand pere : paris ?
voici ce qui est au grand livre, pas tout a fait le meme modele
@Jeanmonod_Henri-Louis , @arnaudramil Je ne connais pas l’histoire de ce petit constructeur H.Ramil, pour autant, son poste à galène est connue puisqu’on le retrouve assez régulièrement dans les collections et les ventes aux enchères spécialisées.
En plus d’une aide par les habitués de ce forum, je ne saurais trop vous conseiller de suivre les ventes de « La Galerie de Chartres » spécialisée, depuis plus de 40 ans, dans les ventes de matériels de Radio et de TSF.
Ce petit récepteur à galène de type Oudin est un « classique » car « bon marché », vous ne devriez donc pas avoir trop de difficultés à le retrouver et à un prix abordable.
Par coïncidence, nous avons mis à jour le nom de la marque avec le nom « Ramil » il y a quelques jours.
J’avais brièvement examiné M Ramil il y a quelques années et il n’y a vraiment pas grand-chose en termes de présence publique. Nous pouvons toujours trouver F. Ramil comme revendeur pour Philips et Sonora en 1935.
Je dispose de cet appareil dans ma collection, je peux vous le céder pour répondre a votre requête.
Il me semble que ce petit galène aura une meilleure place chez vous.
Je vous contacte dès que possible.
Merci pour votre message et vos réflexions très précises.
Vous avez tout à fait raison : le poste à galène de type Oudin est très répandu, et il est difficile d’identifier un modèle précis sans marquage.
Ce qui m’aide ici, c’est justement l’estampille “H. Ramil – L’Indiscret – Paris” que l’on retrouve sur certains modèles, et qui me relie directement à mon arrière-grand-père.
Il vivait à Paris à l’époque, ce qui correspond.
Je suis d’ailleurs en train de creuser la piste des « brevets éventuels ».
Merci beaucoup pour votre message et pour avoir fait le lien vers l’autre fil — c’est grâce à vous que j’ai repéré une vente en cours d’un modèle L’Indiscret, ce qui est inestimable pour moi.
Votre mémoire m’a peut-être permis de retrouver un exemplaire de l’objet que je cherche depuis des années sans le savoir…
Sincèrement merci pour votre attention et votre contribution.
Merci beaucoup pour votre message et vos précieuses recommandations.
Je ne savais pas que le poste « L’Indiscret » était considéré comme un modèle “classique” et assez courant — c’est une excellente nouvelle.
Grâce à vous, je vais désormais surveiller de près les ventes de la Galerie de Chartres, que je ne connaissais pas.
Ce genre de conseils est exactement ce qui fait la richesse d’un forum comme celui-ci.
Merci pour votre retour, et pour cette synchronicité amusante concernant la mise à jour de la marque “Ramil” sur Radiomuseum.
C’est précieux pour moi de savoir que vous aviez déjà examiné cette piste par le passé, même si peu d’éléments subsistent. Le lien avec F. Ramil, revendeur pour Philips et Sonora, est une piste que je vais explorer à mon tour, car Hervé n’avait à priori pas de frère et soeur.
Merci pour votre sérieux, et pour faire vivre cette mémoire technique à travers vos contributions.
Bonjour Arnaud,
Quelques factoïdes à partir de ma recherche.
Dans la rue de Crimée 163, il y a
1925 June : Ramil cherchait un monteur de TSF
1926 : une entrée dans Didot-Bottin (plusieurs années jusqu’en 1930, pas de prénom)
1928 : dans l’Annuaire et Catalogues[…] le nom de « F. Ramil » est publié
1930 : Didot-Bottin connaît également un constructeur « Ramil » dans la rue de Flandre et un dans rue Ramcy (ce dernier peut être revendeur)
Je suis extrêmement touché par votre message.
Je ne m’attendais pas à une telle réponse, aussi rapide, et d’une telle générosité.
Je n’ai pas parlé à mon papa de ma démarche, je sais que lorsqu’il aura ce trésor dans les mains, alors qu’il ne soupçonne même pas qu’un exemplaire puisse être retrouvable, il va être ému comme rarement.
Il ne montre pas trop ses émotions mon papa, il a perdu le sien à 15 ans…
Savoir que ce poste existe encore, et que vous êtes prêt à le faire revenir dans ma famille, me touche profondément.
Je vous remercie sincèrement pour ce geste, et suis à votre disposition pour convenir des modalités.
Je vous donne
mon téléphone
06 23 19 74 68
, et vous laisse revenir vers moi quand vous le souhaitez.
Je suis clairement intéressé, j’aimerais pouvoir acquérir plusieurs exemplaires de L’Indiscret, pour moi, mon père, et les quelques Ramil encore là aujourd’hui.
Je serais ravi de pouvoir discuter avec vous, je vous donne mon numéro de téléphone
cliquer ici
06 23 19 74 68
, je vous laisse revenir vers moi quand vous le souhaitez.
Bonjour. je vais donner votre numéro de téléphone à mon copain Jean Marc Chéné qui est incollable sur l’invention de la TSF. Il vous recontactera d’ici une quinzaine je pense puisqu’il est en ballade actuellement. Bonne journée.
Pas grand chose à rajouter par rapport à ce qui a été mentionné sur les posts précédents.
Les recherches n’aboutissent que sur des adresses que Mark a bien répertoriées.
Les publicités d’après 1930 n’ont pas grand intérêt si ce n’est de confirmer la présence du commerce à cette époque là.
Comme beaucoup de petits « monteur/constructeur » d’avant 1930, certains ont disparus ou sont devenus agents/distributeurs des grandes marques ou de postes de grossistes avec une décalcomanie à leur nom.
Côté photo, on retrouve comme l’a indiqué Horace ce modèle ‹ ‹ L’indiscret › › dans les archives de ventes aux enchères.
On peut toutefois trouver un modèle ‹ ‹ L’Indiscret › › de présentation différente, produit par un certain J.Pingon sans plus d’infos.
On peut se poser la question. Est-ce que la construction de ces postes n’est pas tiré d’une publication de l’époque, où le schéma était nommé « L’Indiscret » et reprise par les petits constructeurs?