Rédacteur en chef

Merci Daniel pour cet exposé. En effet, pour certains d’entre nous, l’âge est là ayant passé bien confortablement comme on dit en Suisse le Septante…
La question . Devons nous continuer un magazine de 65 pages ? C’est vrai qu’il est superbe ce magazine…et en couleurs.

Je m’immisce dans cette discussion, ayant porté aussi la responsabilité de rédac’chef.

La question du nombre de pages ou de la périodicité peut être abordée. D’ailleurs nous ne sous en sommes pas privés au CA. Mais ce n’est pas le coeur du problème.
Il y a une certaine charge de travail incompressible. Il faut être le maître du calendrier et coordonner tout le petit monde qui gravite autour du magazine : les rédacteurs, le comité de lecture, les correcteurs, les prestataires, les collègues…

Réduire de 4 ou 8 pages, ou passer au trimestriel pourrait faire gagner un peu de temps au rédacteur en chef. Reste à trouver celui-ci… Se manifestera-t-il plus facilement si la charge est moins lourde ?

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Merci Jean Michel, je reconnais ta sage analyse et réflexion.

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je crois qu’il faudrait que le redacteur en cher actuel nous decrive un peu sa charge de travail
combien d’heures en moyenne pour sortir le bon a tirer du magazine ?
y a t il une formation necessaire pour utiliser le logiciel sur lequel est fait le magazine ?
quel equipement informatique y est associé ?

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Merci @Radiolo de revenir sur les questions que j’ai posé et qui sont restées sans précisions. Comment voulez vous qu’on se porte volontaire (bien que l’envie est là) sans avoir une bonne appréciation de ce qui est demandé pour ne pas décevoir nos amis.

Bonjour,

Pour ma part, le problème n’est pas la nature des tâches à effectuer mais bien la disponibilité à réserver. Sinon il y a bien longtemps que j’aurais franchis le pas…

dans le management moderne cela s’appelle une description de poste

Merci @Psychedeclic effectivement bonne question encore eusse-t-il fallut que nous le sucions, mais qu’en est-il réellement ? Et disponible pour quoi, temps passé sur son ordi, appels téléphoniques, réunions en ligne ou physiques, déplacements ? A priori sans précision et bornage des tâches celles ci semblent à beaucoup d’entre nous insurmontables, d’où l’absence de candidat.

je n’ai pas voulu par euphémisme employer ce langage réservé encore à ceux qui sont encore en activité, toutefois un poste par définition ne peut-être que salarié, or là on parle de bénévole.

Parfaitement en phase avec toi.
Je pense qu’il serait souhaitable de rédiger une description de poste afin que les candidats connaissent les tenants & aboutissants.
Pourquoi ne pas s’inspirer de cette méthode ?

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Bonjour à tout le monde,

Pour essayer de faire avancer le débat, et même si @Fiol_Michel est bien entendu le mieux placé pour expliquer ce qu’il fait et comment il le fait, je me permets d’apporter quelques réponses, en fonction du peu que je connais de la situation actuelle :

  • Où : Oui, le boulot peut être fait en ligne. Les rédacteurs d’articles ne sont pas tous géographiquement situés à 10 km autour du lieu où habite le rédacteur en chef.

  • Comment : j’imagine que 90% du boulot se fait via informatique. Mais je ne peux pas préciser si cela implique l’utilisation d’un logiciel vraiment spécifique. Dans une vie antérieure, j’ai participé à la vie d’une revue associative. Nous (les auteurs d’articles) fournissions les textes en mode brut (fichier TXT) avec indications de base pour l’insertion d’images/schémas éventuels. C’est l’imprimeur qui se chargeait de la mise en page à partir de nos fichiers et il y avait ensuite relecture pour validation de la maquette.

  • Quand : C’est un travail de fond dont certaines tâches sont réalisées à cheval sur plusieurs numéros. On n’attend pas la parution du 110 pour préparer la composition du 111. Par contre, je ne sais pas combien de temps est demandé par l’imprimeur entre le moment où la maquette est validée et le moment où les revues sont déposées pour distribution postale. Mais dans l’absolu je dirais « peu importe » car c’est un travail en continu tout au long de l’année. La vraie question est en effet « combien de temps cela demande-t-il en moyenne ? » (avec sans doute un pic X jours avant envoi chez l’imprimeur, relecture pour validation finale, corrections éventuelles, etc).

  • Contenu : Pour le contenu et la couleur du journal, je pense qu’il suffit de regarder les numéros déjà publiés. Cela donne une idée de la ligne rédactionnelle. Quant à liberté d’action du rédacteur en chef, pour ce que j’en sais, l’équipe « dirigeante » travaille en bonne intelligence et tout peut se discuter dès que c’est argumenté.

  • Forme : Cf. les numéros déjà publiés. Cela donne une idée de la volumétrie.

  • Responsabilité du REC : Bonne question. Je passe ! :innocent:

  • Formation : Je ne sais pas si l’on peut parler de formation nécessaire mais plutôt d’expérience. Bien entendu, si un (ex)rédac en chef se présente, il sera plus à l’aise que quelqu’un qui n’a jamais officié dans le domaine. Pour le reste, cela a été dit : le rédacteur en chef et l’équipe du CA actuel seront en soutien pour le début. On peut donc considérer que la formation demandée sera dispensée par ces personnes, a priori à distance (visio, téléphone, mél, …)

  • Lien avec le conseil d’administration : Lien en distanciel. Pour la validation du contenu, je suppose que c’est justement le boulot du rédac’ en chef, par délégation du CA et/ou en coordination avec lui.

  • Statut du REC : Bénévole, oui. Membre du CA : j’sais pas, à confirmer. Dans l’absolu, je dirais que cela ne devrait pas être une obligation.

  • Déplacement : Frais de déplacement : à voir avec l’actuel rédac’ en chef.

  • Budget : Si budget il y a, il est possible que cela demande un vote en AG.

Je comprends très bien le besoin d’une fiche de poste. J’ai essayé de répondre à certaines questions. Pour le reste je pense que l’équipe actuelle viendra compléter mais cela n’enlève rien au fait que si le poste attire a priori, les candidats ne devraient pas hésiter à se faire connaître, en public ou en privé.
Des appels à l’aide ont été passés dans la revue pour différentes attributions (relecteurs d’articles, webmestre… :innocent:), il n’y avait pas de fiche de poste académique associée et cela n’a pas empêché que des candidats se fassent connaître, fort heureusement. Il faut parfois savoir forcer un peu le destin !
À vos plumes, stylos, claviers ! :wink:

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Quand Radiofil m’a demandé de l’aide, je n’ai pas demandé de fiche de poste.
On a discuté, étudié ensemble ce qu’on pouvait faire, et j’y suis allé.

Quand Claude s’est proposé pour être webmestre, il n’a pas exigé de fiche de poste.
On a échangé. Après deux conversations téléphoniques riches et sympathiques, il avait une idée assez précise de la question. Et il a accepté.

Après, on pourra prendre le temps de procédurer tout cela façon PME.
Mais là il y a le feu à la maison.
Et la mission, elle peut s’adapter à la personne qui se propose. On n’est pas dans un moule.
D’où l’intérêt d’échanger.

Je comprends que tout le monde n’ait pas la disponibilité.
Si quelqu’un est vraiment motivé et qu’il a envie de relever le défi, qu’il se manifeste et on voit ensemble.

A ergoter de la sorte, bientôt ce ne sera plus un sujet.
Et tout le monde sera soulagé.

Il y a toujours plus de monde à nous expliquer comment on s’y prend mal que pour donner un coup de main.

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Stop ! Rien de tout ça, sauf qu’on est bien d’accord sur l’urgence, d’où l’idée de secouer le cocotier. Beaucoup de fantasmes sur la tâche à exécuter d’où la nécessité de mise au point. Comme je l’ai dit plus haut « fiche de poste » ne s’adapte pas au bénévolat, on s’adapte au bénévole. Le débat a été lancé par notre président dans son édito (allusion citée dans un autre sujet), l’urgence est donc de percer l’abcès et personne ne dit « vous faites ça mal » mais plutôt « on voudrait bien mais l’inconnu nous fait peur », alors guidons nos ouailles en expliquant dans quoi ils vont s’engager et qu’il n’y a pas lieu de s’angoisser.

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Bonjour,
Pour répondre à toutes ces questions, l’existence d’une procédure de la rédaction aurait été précieuse. Je n’ai rejoint la rédaction que depuis un peu plus d’un an et je n’ai pas pu rédiger ce document indispensable.
Avant de prendre ma charge de rédacteur en chef au pied levé, j’ignorais tout de ce métier passionnant. J’ai été mis sur les rails de manière efficace par un prédécesseur expérimenté, Daniel Werbrouck, (qui a dit « Encore lui ! ») et très rapidement je suis devenu autonome. Premier enseignement, comme je ne suis pas plus bête que la moyenne, mais pas plus génial non plus, cela signifie, qu’intellectuellement et concrètement, c’est accessible.
Avant de répondre à des questions et contributions précises vues dans ce débat, je souhaite présenter un panorama rapide de la fonction.
Le contexte de travail
Radiofil n’a pas attendu le confinement pour passer au télétravail. Depuis longtemps, tout se fait en ligne : réunions du Conseil d’administration. Réalisation des étapes de construction d’un numéro de la revue. Relations avec les fournisseurs (infographiste, imprimeur, routeur, c’est à dire diffuseur…). Nous utilisons donc, aussi, massivement les outils de visioconférence.
La mission de Rédacteur en chef en bref
Il est responsable de l’élaboration de la revue en veillant au maintien de sa qualité tant au niveau de « son caractère » que de la diversité et de la qualité de son contenu. Il est aidé pour cela par un environnement de travail très favorable.
L’environnement de travail du rédacteur en chef

  • La rédaction reçoit des propositions d’articles de la part des adhérents et en discute, si besoin, avec eux.
  • Les articles sont soumis au Comité de lecture CL). C’est le gardien du temple ! Une équipe de cinq personnes qui vérifie la recevabilité de l’article sur les plans de la conformité technique et de l’intelligibilité : il formule remarques et suggestions. C’est une autorité reconnue : j’ai proposé beaucoup d’articles à une époque, ils étaient toujours meilleurs après l’examen par le CL.
    *Lorsque le CL a validé l’article, celui-ci est examiné sur les plans syntaxiques, orthographiques et typographique par une équipe qui formule ses remarques en ligne. Dans cette équipe, ils y a deux professeurs de lettres classiques des universités.
  • Lorsque l’article est irréprochable sur le plan rédactionnel, il est envoyé à l’infographiste qui fait la mise en page telle que vous la verrez dans le magazine C’est l’infographiste qui réalise aussi la mise en conformité avec les standards de l’imprimerie, via la maquette d’impression.
  • l’infographiste transmet la maquette d’impression à l’imprimeur
  • La rédaction transmet à l’imprimeur le nombre d’exemplaires à produire
  • La rédaction transmet au routeur les adresses des abonnés à la revue
  • L’imprimeur transmet les exemplaires imprimés au routeur pour diffusion
    C’est fini !
    Voila une longue liste d’opérations pour lesquelles la valeur ajoutée (validation technique du contenu de l’article, correction de l’aspect rédactionnel) se fait en général en dehors de la rédaction. Tous ces intervenants sont compétents et dévoués : c’est un vrai plaisir de bosser avec ces personnes. La satisfaction est totale aussi avec les prestataires externes : l’infographiste notamment a pris notre revue en sympathie et ses idées, son bon goût et son professionnalisme comptent pour beaucoup dans le succès de notre magazine.
    Le travail du rédacteur en chef est celui de quelqu’un qui a une vision pour la revue, qui est sensible aux attentes des lecteurs, qui veille à la diversité des articles et qui coordonne et supervise le bon déroulement des opérations de montage d’une édition.
    Beaucoup de questions ont déjà été posées dans ce fil : j’ai avec ce message juste voulu donner un aperçu rapide, mais complet,de la fonction. Je suis a votre disposition pour plus de détail et surtout disponible pour travailler en tandem, autant que nécessaire, avec la personne qui me remplacera.
    Il y a des améliorations à apporter au fonctionnement. Il y a un besoin d’articles, en plus grand nombre, venant des adhérents. Il y a la nécessité de recruter aussi un vrai rédacteur en chef adjoint car il n’est pas prudent qu tout repose sur une seule personne. Mais tout ceci relève du progrès inhérent à toute organisation.
    Je suis à votre écoute.
    michel.fiol@free.fr
    06 43 22 95 76
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Oui il faut un ordinateur puisque tout se fait en ligne, avec les membres de Radiofil et avec les fournisseurs. Dans la mesure où le rédacteur en chef peut intervenir sur les articles, il faut disposer de logiciels de compression/décompression (Winrar) de lecture de fichiers en pdf, de Word et d’outils de traitement d’image. en cas de difficulté, d’autres membres de la rédaction (à recruter aussi) pourraient suppléer. De toute façon j’espére être encore disponible pour participer !

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Deux mois, c’est un peu court actuellement. Ma productivité est en dessous de la normale car j’ai encore des séquelles de mes accidents vasculaires à répétition? En outre la pénurie d’articles qui menace rend la programmation du contenu un peu plus difficile. On va le répéter, mais si l’équipe de la rédaction n’est pas renforcée, nous aurons des problèmes. Que fait-on si le rédacteur en chef est indisponible ? Le problème est plus vaste que le remplacement dune personne, il concerne aussi l’organisation de Radiofil et c’est soluble je pense. ya qu’à !.
Dans un contexte redevenu normal, la charge de travail en cumul, ne devrait pas excéder deux semaines.

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Les invariants sont :

  • lien étroit avec les auteurs, en général adorables !
  • diffusion de la revue au début du deuxième mois de la période couverte (août pour le numéro 111 par exemple
  • environ 9 pages de la revue qui sont répétitifs ou produits par des responsables désignés à Radiofil (éditorial, petites annonces, pages boutique, deuxième page de couverture…)
  • un nombre de pages multiple de quatre (contrainte d’imprimerie) Actuellement 68 pages.
  • diversité éditoriale
    Le rédacteur en chef dispose d’une marge de manœuvre importante pour le choix des rubriques et de leur contenu… pour peu qu’il y ait suffisamment d’articles en réserve pour cela
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Déblocage pour le rédacteur

Bonjour,
grand merci à @Fiol_Michel pour ses explications qui effectivement montrent que la tâche est loin d’être impossible et que le rédacteur en chef est secondé par une équipe solide et compétente.
Je pense qu’on va trouver quelqu’un, à commencer par moi qui me laisse le week-end pour réfléchir.
Michel je t’appelle la semaine prochaine.
A bientôt.
La situation est grave mais pas désespérée…

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Merci Christian :slight_smile:
On attend ta décision avec impatience :slight_smile: