Oups ! Je l’ai oublié 
@Lebouseux : oui moi aussi 
Mais c’est un risque que je prends en connaissance de cause, je croise les doigts.
@Jackoe : merci pour ton soutien moral
@michaud : je n’ai pas l’impression de faire un truc exceptionnel mais merci tout de même 
Non, je découvre ce produit qui m’a l’ai de convenir parfaitement au but recherché.
Pour ce qui est du fil de liaison entre le moignon de fil qui sort de l’ampoule et la tétine avec borne à vis, j’utilise du fil à wrapper, il est très fin et étamé (ou argenté) et en lui faisant faire une petite boucle de réserve il n’y aura plus de tension mécanique possible sur le restant de fil qui sort de l’ampoule.
Merci pour ces conseils Henri-Louis,
J’en prends bonne note : c’est dans l’échange qu’on progresse.
Ce matin j’ai donc recollé la tétine en dégraissant et supprimant au maximum toutes traces de colle. Ca veut dire que j’ai viré la tétine et le fil, que j’ai poncé l’intérieur de la tétine au « Dremel », chauffé la lampe et gratté le point de colle du fil au scalpel, que j’ai bien dégraissé le tout et que j’ai recommencé le travail d’hier depuis le début en utilisant la colle spéciale. 
Demain matin je refais un essai au décapeur thermique (j’ai investi 
)
Très beau travail nenez je pratique de temps en temps le sauvetage de certains tubes, c’est quand même de la minutie, le jeu en vaut la chandelle car cela permet de sauver un tube qui est encore en état de fonctionnement.Je possède ce GMR mais l’ébénisterie est triste et il a été bricolé 
, un jour il faudra que je le remette en état.
Christophe
Bonjour Christophe.
Et merci, j’essaie de faire de mon mieux. Mon meilleur allié est surtout le temps : j’ai tout mon temps. Sans temps, pas de minutie.
Je ne sais pas pourquoi, mais j’avoue que j’ai un faible pour les postes anciens G.M.R. Mis à part les dégâts dus à la dernière tentative de réparation, celui-ci est en très bon état, caisse comprise. Il ne me manque que le panneau arrière, et deux ou 3 résistances, mais ce n’est pas grave.
A ce sujet, je profite de l’occasion pour savoir si quelqu’un sait à quoi pouvait ressembler le panneau arrière. Si vous avez une photo ça me permettrait peut-être d’envisager une reproduction 
Un grand merci d’avance.
Bonjour,
24H après le collage de la tétine avec la nouvelle colle citée dans un post plus haut (voir note 1 en bas du post), j’ai fait un essai sommaire mais rassurant de résistance à la chaleur :
Avec mon nouveau pistolet à air chaud « thermoionique à pulsation clyclotronique », j’ai chauffé le haut de la lampe pendant 5mn à une température affichée de 150°C en la tournant de temps en temps, à une distance de 10cm du « canon ». La tétine a tenu le coup. Un desserrage puis un serrage normal à chaud de la vis de la tétine n’a pas dévoilé de signe de faiblesse. Donc cette colle semble bien comme ça. Qu’est ce que ça va donner dans le temps, mystère… Mais on va rester positif ! Reste plus qu’à s’occuper du culot et de la robe de cet Miss…
note 1 :
C’est une colle qui sent l’acide acétique, transparente, assez liquide mais pas trop, juste ce qu’il faut. J’avais fait un petit test avant le collage pour en avoir une idée plus précise et je viens de refaire le test car je n’avais pas fait de photos. Ca vaut ce que ça vaut, mais si ça peut intéresser quelqu’un le voici :
Pose d’une goutte sur un couvercle plastique :
Course au bout de 1mn en position verticale, 4mm environ :
Étalement en position horizontale au bout d’une minute. C’est homogène.
Bonsoir Nenez, j’ai retrouvé le GMR qui doit être identique à celui que tu possèdes sauf le transfo d’alim c’est différent, l’ébénisterie est triste mais c’est pas insurmontable, il y a de la rouille superficiel et il manque la valve pour le redressement de la tension, il est dans son jus et de plus je suis comme toi je n’ai pas le panneau arrière, il y a du taff pour lui redonner une seconde vie
Christophe
Bonsoir Christophe.
Ton poste n’est pas si mal que ça : la caisse est entière, c’est déjà beaucoup. Il y a du travail dessus effectivement mais je pense qu’avec les bonnes techniques tu devrais pouvoir la récupérer très honorablement. Pour ce qui est du châssis, pareil : il y a du travail, mais c’est récupérable. Donc si tu as du temps et beaucoup de patience, ça vaut le coup. Je n’ai pas de V22 dans mon inventaire de tubes, en revanche j’ai un carton qui en est plein et que je n’ai pas encore inventorié, je vais y jeter un oeil. Si j’ai de la chance je te l’envoie.
Bonjour Christophe,
Je viens de vérifier dans mon carton. Malheureusement je n’y ai pas trouvé de V22, ni de
1561, PV4200, RGN2004, U14 ou V90 qui à priori pourraient s’adapter 
Sniff…
Bonsoir Nenez, merci d’avoir regardé et ce n’est pas grave, cela fait au moins 4 ans qu’il est au grenier donc cela peu attendre
Christophe
Voilà, je me suis occupé de remonter le culot du tube.
Comme je ne veux pas remplir les broches de soudure comme cela avait été fait, il va falloir que les fils du tube arrivent jusqu’au bout des broches afin de n’en souder que l’extrémité comme il se doit. Le problème est que ces fils ont été coupés au raz des broches après soudure à la fabrication du tube : il est donc très difficile de les réintroduire dans les broches en les faisant affleurer tous par les orifices en haut des broches, sans compter que certains risquent de dévier et de passer par les rainures.
Pour faciliter cette opération, il faut guider chaque fil du tube jusqu’à destination. Le seul moyen simple que j’ai trouvé est de rallonger les fils avec 15cm de fil de cuivre plus fin pour que la surépaisseur ne gène pas le passage à l’entrée des broches, côté intérieur du culot car c’est assez étroit.
Pour ça, j’ai repérer mes fils par rapport à leur ordre de sortie du tube : ils sont tous en ligne radialement : deux d’un côté de la « prise d’aspiration du tube », et trois de l’autre. Comme ça c’est simple et ça me permet de supprimer les étiquettes des numéros de broches.
Je me suis occupé ensuite de décaper et d’étamer tous les fils sur une longueur de 10mm. Ca n’a pas été de la tarte car c’est un alliage de cuivre plutôt riche en métaux divers, ce qui lui donne une certaine rigidité élastique, mais en revanche ça s’oxyde méchamment…
Une fois ceci fait, j’ai préparé le fil de la cathode : celui-ci doit aller à la broche centrale du culot, mais aussi au blindage du tube. Il faut donc qu’une connexion revienne en arrière depuis l’extrémité de la broche jusqu’au blindage en plus de notre fil de guidage qui lui doit sortir de la broche. Pour ça j’ai utilisé un fil de cuivre d’environ 15cm que j’ai raccordé ainsi :
Le tortillon sur la partie étamée est essentiel : il doit être assez serré afin qu’avant soudure on puisse tirer la partie de ce fil qui va servir de guidage( la partie qui monte) sans que ça glisse. En effet, lors du remontage des fils du tube dans les broches du culot, on va tirer doucement tour à tour chaque fil de guidage pour faire affleurer chaque extrémité des fils d’origine en bout de broches, puis on va bloquer en pliant le fil de guidage et on va souder. C’est à ce moment là que le tortillon doit tenir car le fil sera surement en tension, et une fois la soudure fondue il risque de repartir vers le fond de la broche…
L’autre partie de ce fil ( celle qui descend ) ira au blindage du tube. Il suffit maintenant de faire une soudure qui mouille bien, et sans surépaisseur sinon ça ne passera pas. La photo n’est pas très nette, mais on voit l’idée :
Ce fil était le plus compliqué. Pour les 4 autres, on procède de la même manière sauf qu’il n’y a pas de connexion de retour vers quoi que ce soit. Il n’y a donc que le fil de guidage à raccorder :
On coupe alors la partie qui descend au raz du tortillon pour éviter encore une fois une surépaisseur et on soude proprement.
Une fois tous les fils raccordés, j’ai remis des gaines isolantes d’époque car il en manquait trois :
Il ne reste plus qu’à glisser les fils dans les broches correspondantes, à les faire ressortir par l’extrémité et à tirer petit à petit dessus pour faire rentrer tout ça jusqu’à 5mm de la fermeture. On dégraisse alors le tube au niveau de la jointure avec le culot et on dépose un bourrelet de colle tout autour du tube, puis on fini de tirer sur les fils guides jusqu’à ce qu’on voit affleurer les tortillons en haut des broches. On plie alors les fils de guidage pour bloquer et on soude.
Le plus pratique est de faire ça à plat sur la table. Je n’ai malheureusement plus les photos de cette étape, les ayant supprimées de mon appareil par mégarde, mais je pense que la manip se comprend bien.
Il faut maintenant maintenir le culot et le tube le plus droit possible et bien plaqués l’un contre l’autre pendant que la colle sèche. Dans mon cas, j’ai utilisé ce que j’avais sous la main : deux étaux, un petit étau d’usinage pour caler le culot à l’horizontal, et un étau d’établi pour plaquer le tube sur le culot tout en le positionnant verticalement. Ca ne sera pas parfait, mais ça ne sera pas plus tordu que certains tubes de l’époque
On va donc laisser sécher 24H…
Quelle aventure !!! 
Voilà, plus de 24H sont passées, la colle a eu le temps de sécher. C’est le moment de savoir si l’assemblage est « droit » et bien collé…
Je suis satisfait. Ca a l’air de bien tenir.
Quelques petite remarque :
Cette colle accroche super bien sur le verre et sur la bakélite. J’avais fait un essai en barbouillant de colle une plaque de verre dégraissée et une autre tétine de tube. Ca ne s’enlève pas comme ça… Seul le White Spirit en vient à bout en insistant avec un chiffon ou une lame.
Cette colle une fois sèche est un peu souple : si on essaie de plier le tube par rapport au culot en forçant un peu, on voit qu’il y a une légère flexion. Et encore, il faut y être très attentif. Personnellement ça ne me dérange pas, je ne pense pas passer mon temps à plier les tubes en deux
Il me reste donc à nettoyer un peu les résidus de colle dû à mon « alcoolisme avancé » 
, à soigner les broches du culot et à m’occuper de sa robe. Mais il va falloir attendre trois semaines, le temps que je reçoive tout ce qu’il faut. Je vais donc remiser ce tube pour le moment et m’occuper d’autre chose.
bonsoir Nenez il y a beaucoup d’astuce dans tout ce travail, on voit que ça a demandé énormément de réflexion avant de commencer le travail et c’est vrai que c’est beau la lampe sans son blindage mais remise à neuf.en tout cas c’est magnifique,merci de nous faire partager.
cordialement,
michel
Bel ouvrage! Qui servira de tuto au besoin.
Petite remarque supplémentaire concernant la colle utilisée :
l’emballage ne précise pas qu’elle peut coller du « plastique », j’ai donc fait un essai sur un couvercle de bombe de peinture. Je ne sais pas quel type de plastique il s’agit, mais je confirme que ça ce colle pas du tout ! La colle se détache sans forcer et sans se déchirer, comme une crêpe au beurre dans une poêle antiadhésive… 
Bonjour Jackoe,
et merci pour ta recherche. Au moins là c’est clair : Pas de PE, pas de PP pas de Téflon…
le collage sur ces materiaux PE, PP, PTFE necessite une preparation de surface avec des « sauces » tres agressives du type sodium ( metal) dissout dans l’amoniac liquide (pas de l’amoniac dissout dans l’eau que l’on appelle amoniaque)
Bon ben …moi je viens pour le bois …
Nettoyage au savon avec une éponge en douceur …
APres séchage Collage des angles avec colle à bois si nécessaire…
Huile de lin et apres echange, cire d’abeille ( francaise 
)…
Et lustrage a la paille de fer 000 zéro…
Pour le reste les collègues seront de meilleurs conseillers
Doctsf (Modèles & Marques)
Annonces
