Je sais bien, qu’on se sert parfois du wobulateur, en fin de travail d’alignement, pour avoir un petit aperçu global du résultat.
Aligner un appareil dont on n’a aucune documentation technique, relève du domaine de la devinette.
J’ai souvent constaté, en pratique, que ceux qui utilisent le wobulateur, le branchent un peu n’importe où et n’importe comment. Cela dérègle alors tellement les circuits, que le résultat devient illusoire. En outre, la vitesse de balayage du wobulateur est parfois mal choisie. Si le balayage avant diffère du balayage retour, c’est que quelque chose cloche. Mais reconnaissons, que ces problèmes peuvent aussi se rencontrer ailleurs.
Tout d’abord, dépose de la vitre et de la façade suivi d’un bon dépoussiérage de tout l’intérieur de la caisse.
Ensuite, pour redonner de l’éclat à ce vernis un peu terni et rayé, je procède à un bon polissage au Miror suivi d’un lustrage avec une huile rénovatrice pour bois vernis.
L’utilisation de marqueurs de retouche de différentes teintes permet d’estomper presque complètement les nombreuses éraflures et rayures profondes présentes, particulièrement sur les arrêtes de l’ébénisterie.
L’huile rénovatrice redonne aussi un bon coup de jeune à l’arrière de la caisse.
Le papier allumium de blindage qui en tapisse les parois n’est vraiment plus d’un bel aspect, pour le rénover je procède comme avec la rouille sur le châssis, par application uniforme au chiffon de la peinture pour tuyaux de chauffage, mais sur l‘intégralité de sa surface.
La façade en métal est en très bon état, un simple nettoyage suffit, ainsi que pour la vitre de protection avant remontage.
L’ensemble châssis + tube cathodique peut enfin reprendre place à l’intérieur, opération assez délicate, c’est lourd et fragile !
Il ne reste plus qu’à nettoyer à la brosse à dents des boutons, et pour le dos en carton, la crème à récurer Cif fait là aussi des merveilles.
Voilà, cette restauration est enfin achevée, une fois de plus un élément du patrimoine audiovisuel a été sauvé.
Çà brille ! L’image est d’une qualité vraiment surprenante, quel événement familial (dans le contexte de l’époque) cela a du être lorsque cet appareil a été livré neuf dans son premier foyer !
Avec son aspect rustique, ce vieux poste de télévision n’a plus grand chose à voir avec les écrans plats actuels.
Ses circuits électroniques paraissent bien rudimentaires face à la débauche de hautes technologies nécessaires aux écrans LCD, quelle évolution technique en une cinquantaine d’années !
Le voltmètre THT est une réalisation industrielle de marque Pomona Electronics, Modèle 4000.
Le principe en est simple, mais la réalisation pratique n’est pas évidente étant donné les valeurs de haute tension à mesurer.
Concernant le testeur de cathoscope, le tube image est polarisé comme une Triode pour la mesure.
J’ai effectué un relevé partiel du schéma lors de sa remise en état, des que j’en ai le temps je le mets au propre. L’intérêt de cet appareil en est le faible encombrement.
Cordialement,
Jean- Luc
FELICITATION tres belle restauration j’ai travaillé chez Grandin dans les années 60 comme dépanneur au sav, ora était fabriqué dans l’usine Grandin rue Marceau à Montreuil-sous-bois
Je ne me souviens pas que cette musique, qui date effectivement de 1965, accompagnait cette mire.Souvent, c’était plutôt un signal à 800 ou 1000 Hz.Par contre, la musique de début et de fin d’émission était le fameux carnaval romain, de Berlioz ( en tout cas une partie de la célèbre ouverture de cette oeuvre)J’ai le disque 33 tours, et c’est sympa et nostalgique de l’écouter tous les 4 ou 5 ans.Je suppose qu’on doit pouvoir l’écouter sur Youtube également !!
Voici une petite remontée de ce sujet assez ancien, juste pour vous faire part de la petite actualité cinématographique du téléviseur.
Mis à disposition il y a un peu plus d’un an pour le tournage du film « profession du père » de Jean-Pierre Ameris, avec Benoît Poelvoorde, le téléviseur est particulièrement visible dans la bande annonce ici: youtube.com/watch?v=mlvzDyqCZWM