Ah bon ! C’est pour ça qu’on disait du NTSC « Never Twice the Same Colour » ?
Le problème n’est pas l’amplitude mais la phase du signal reçu qui représente la teinte, et c’est gênant même à faible saturation (amplitude), notamment pour les teintes « chair » qui deviennent bleuâtres ou violettes.
Le PAL comme le NIR corrigent ce défaut de 2 manières différentes:
-le PAL en alternant d’une ligne à l’autre la phase d’un des deux signaux différence et en combinant le signal de 2 lignes successives pour annuler l’erreur au moyen d’une ligne à retard (vrai PAL) ou sans ligne à retard, en comptant sur l’oeil pour le faire (PAL simple ou "poor man’s PAL),
-le NIR en ne transmettant qu’une différence de couleur à la fois (comme en SECAM) mais en AM à porteuse supprimée et en transmettant la référence à 4,43 MHz sur l’autre ligne, de manière à ce qu’elle subisse le même déphasage que le signal différence de couleur, permettant ainsi de le démoduler sans erreur.
Le problème est une perte de résolution verticale couleur importante.