Ne pas confondre avec « kapo »
J’ai fait ce temps de 68 à 69 à Constance (Konstanz ! ! !) puis à Kaiserslautern comme armurier car ils s’étaient trompés dans mon affectation … (demandé radio avec un BTS !) et qu’un officier orienteur m’a proposé ce que je pouvais alors demander après le départ (4 jours passés à Vincennes) des gars de la classe …
Ces mois ont été mémorables car j’avais (sur le conseil de mon père ex-prisonnier de guerre) demandé à faire allemand en première langue … j’avais, moi aussi (comme kiki) mon permis depuis 66 … et une copine (ma femme actuelle depuis 51 ans …) mais, même si j’ai entretenu des armes (je faisais du tir à Versailles ce qui m’a fait choisir …) et qu’ils me demandais de rempiler, j’ai préféré repartir dans le civil (chez Locatel à Levallois) pour la suite et je regrette que maintenant, on ait plus des ‹ appelés › au lieu de laisser les d’jeuns se démener avec les tentations de ‹ ne rien foutre › comme c’est le cas .
On a eu, dans ces temps, des voyoux qui sont devenus droits dans leurs bottes de ce fait, aujourd’hui, rien n’est plus respecté directement et il le faudrait bien .
Le respect s’perd mon bon monsieur … on en arrive à tirer sur les pianistes, ou n’importe qui, pour rien ! ! !
Le vieux Tryphon
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19è GCP Villingen, classe 67 1A, classes à Villingen, formation pro 25è CLT à Offenburg, chef de station radio sur Unimog (ANGRC19 + TRVM1 ou C9 ampli).
16 mois de rigolades avec balades à Stetten, Münsingen et Mourmelon.
Si c’était à refaire, je repartirais illico, trop drôle.
Il y a une expression qui m’avait assez troublé à l’époque c’est celle de « PFAT » car je croyais que c’était une sorte de surnom que l’on aurait d’ailleurs pu trouver dans le livre qui a relancé ce sujet…
Bonsoir,
Personnel féminin de l’armée de terre, un héritage de la France Libre !
Elles deviendront les SOFAT, sous-officier féminin de l’armée de terre. Ce statut a disparu mais la féminisation a beaucoup progressé dans toutes les armées, même dans la marine nationale, très longtemps réticente !
DG
Pourtant on dit depuis toujours « Une femme dans chaque port » …
Et un porc dans chaque homme???
Pas les mêmes !
Pendant très très longtemps, les marins, militaires et civils, considéraient que les femmes embarquées, portaient malheur !
DG
Le pittoresque de l’armée
Les souvenirs de l’incorporation à Angers dans une caserne crade , ensuite passant par Metz kifkif on couchait dans la paille , comme débuts l’hôtel des trois canards , et Karlsruhe le 2 étoiles une ancienne caserne SS , réception le matin du chocolat à la réception dans un réfectoire nickel et des cuisines impeccables , c’est la suite qui nous donne un aperçu de l’encadrement , premier rassemblement le juteux de service demande ceux qui avaient le permis de conduire , peu nombreux 3 où 4 lèvent la main , la sanction tombe corvée de chiotte demain matin , on s’aperçoit immédiatement du niveau intellectuel .??
Dans le même genre, on a eu droit à « qui est fort en maths ? »…pour porter les caisses de munition
Oui moi aussi j’avais mon permis VL civil passé en 1966. Mais pour conduire les véhicules de l’armée, il fallait obligatoirement repasser le permis au titre de l’armée. Ils m’avaient aussi fait passer le PL sur les pistes de Carpiagne, avec ces GMC vachement difficiles à conduire, car vitesses non synchronisées. Une galère pour conduire ces engins. Enfin bon, j’avais réussi tous mes permis militaires.
Bien sûr, dans l’absolu c’est une perte de temps. 16 mois de salaire perdus, c’est pas négligeable. On en fait des choses ave 16 mois de salaire…
Mais honnêtement, si j’avais été réformé et que je ne sois pas parti en janvier 68 qu’est-ce que j’aurais fait ?
J’aurais commencé à travailler, et surtout je me serais marié 16 mois plus tôt. Qu’est-ce que j’y aurais gagné ? J’aurais été père plus rapidement, et biberonné 16 mois avant.
Franchement, je pense qu’à 21 ans, je n’étais pas tout à fait prêt pour entrer dans la vie de responsabilité qu’est la vie de couple et la vie parentale.
L’armée a prolongé ma vie de célibataire, en fait, j’ai gagné une période d’« enterrement de vie de garçon » qui a duré 16 mois. Elle est pas belle la vie ?
Moi aussi, et d’ailleurs il faut reconnaître que le permis militaire était bien plus difficile que le permis civil.
En plus, on devait apprendre le code de la route allemand et ses panneaux différents des nôtres.
Il y avait une période de « confirmation » où l’on devait faire un certain nombre de km avant qu’il soit validé !
Une fois de plus, il faut également admettre qu’une dizaine d’années après la fin des années 60, la jeunesse avait bien changé, la majorité était passée à 18 ans, les études étaient généralement plus longues, on ne pensait pas à se marier rapidement et à avoir des enfants tout de suite alors à cette époque, le Service National déjà raccourci à 12 mois, devenait souvent qu’une perte de temps pour la grande majorité des jeunes et l’évolution considérable de la technique rendait bien plus efficace la professionnalisation de l’armée …
Et vous oubliez les morphales de l’EHR ( escadron Hors rang ) dont je faisait parti
Pour moi le centre radio j’avais ma piole perso dans le bâtiment qui abritait les quartz.
ça comprenait aussi la musique et je ne sait plus qui d’autres.
Pour moi la vie a été belle après la libération cad a 24 ans pour moi et 22ans pour mon épouse .
Et le mot libération prend ici tout son sens.
La majorité a 18 ans été décidée par Giscard en 1974! Je pense que la société en gnl avait évolué et que le résultat en a été 1968.
J’ avais déjà mon permis B civil (comme écrit + haut) et j’ ai voulu passer le permis militaire et là, c’ est le drame: « pas possible, vous portez des lunettes »: du grand n’ importe quoi !
En fait, c’ était une méthode de sélection car on était trop nombreux à vouloir le passer.
Quelle bande de crevures
A +.
Bonjour à toutes et à tous,
Un brin nostalgique ? Non, mais je vais m’attirer les foudres des anciens à ce forum !
« Chasseur un jour, chasseur toujours » phrase d’accueil qui possède une certaine vérité.
En effet, j’ai « ressorti » l’uniforme pour une action très spéciale auprès des enfants de mes collaborateurs. Celle-ci consistait en un scénario de recherche d’une maquette de fusée expérimentale au sein de mon travail, car j’avais été démasqué ! Aussi, je demandais aux enfants à effectuer cette recherche afin d’n réaliser d’autres, et de les lancer depuis un pas de tir dans l’enceinte. Voici quelques photos de leurs réalisations !
Quant à cette dernière, je vous pose une colle : Quel est ce centre sur Grenoble ?
Pour rester sur l’aspect technique de transmission à ce forum, voici le téléphone de campagne utilisé pour avertir avant chaque tir de fusée personnalisée à eau.
Génial ces fusées.
Bonne idée d’avoir utilisé comme tuyère un embout de robinet pour tuyau d’arrosage.
Ça marche aussi avec du Coca-cola.
Je n’ai jamais posté de photo de moi-même, mais là, je peux, parce que j’ai bien changé avec l’âge. Là j’avais 21 ans !
Vous noterez que j’avais une brune à mon bras gauche, et une blonde à mon bras droit (j’ai coupé la photo au montage pour des raisons évidentes de vie privée).
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