Pas étonnant connaissant le manque d’ humour de ces gens.
Nous, on appelaient les maréchaux des logis « marchands de légumes » (M.D.L.): voilà un lien avec ce que tu écris
A +.
Pas étonnant connaissant le manque d’ humour de ces gens.
Nous, on appelaient les maréchaux des logis « marchands de légumes » (M.D.L.): voilà un lien avec ce que tu écris
A +.
Je n’aurais pu imaginer qu’il y avait eu des Saphis chez les FFA …
Dans la ville au charmant nom de « Landau » dans laquelle mon terrible « 44 ème Régiment Guerre Electronique » était basé , à l’époque courait encore la légende de la sinistre forteresse dans laquelle étaient emprisonnés certains appelés du contingent .En fait, cette terrible forteresse construite « par » Vauban a été détruite par les prussiens vers 1870.Je crois qu’il ne restait qu’à l’époque de mon séjour vers le milieu des années 70, qu’un tribunal militaire .En arrivant,à Landau, cela m’a fait tout de même assez froid dans le dos car en plus de cette pseudo forteresse , une autre légende courait encore, celle des régiments FFA semi disciplinaires…
Oui en 48 mon régiment basé à Neustadt Palatinat à coté de Landau était classé semi disciplinaire.
Je me souviens de la route Neustadt, Edenkoben puis Landau … C’est hallucinant car j’ y étais tout de même presqu’une trentaine d’années après Bigrille…
Le 5è Régiment de Cuirassiers où j’étais appelé en 67/68/69 à Kaiserslautern (pas loin de Landau) était classé « semi-disciplinaire »
Oui moi c’était le 1er cuir.
Pas de souvenir délirant il fallait faire attention le soir si on sortait car les rares garçons qui était là attendait les isolés qui rentrait a la caserne pour leur coller une bonne rouste du fait qu’on étaient majoritaire auprès des nanas.
Au 485 GAA à Karlsrhue on a hérité d’un jeune sousbite sortant des EOR un peu déphasé 2 mois après son affectation et fait les bars de la ville, il empreinte un halftrack et sort faire une ballade et tombe en panne d’essence , il a été mis au trou avant d’être expédier à Landau pour y être dégrader et devenir 2 iéme pompe , ça ne rigolais pas à cette époque qui était encore troupes d’occupations , bidasse on se marrait de son exploit ce type était prof dans le civile
Le 1er Spahis était (soit-disant) un régiment disciplinaire, que je n’avais pas volé, selon un gendarme de mon village, mais vu le tas de conneries que j’y ai fait pendant mon service et seulement une semaine au trou, je ne m’en suis pas vraiment rendu compte.
Finalement, je n’ai que des bons souvenirs.
Je suis retourné à Speyer il y a quelques années, la chambre que j’occupais était encore là, le reste de la caserne avait cédé la place au Technik Muséum, un des plus beaux musées que j’aie eu l’occasion de visiter.
cdt,
Gérard
Le mien aussi à FRIEDRICHSHAFEN, le 2ème R.H.C. était semi-disciplinaire: pas vu la différence avec un autre.
A +.
TOUTES les troupes stationnées en RFA se trouvaient dans des unités semi disciplinaires, l’explication qui n’avait été donnée à l’époque était pour mieux veiller à l’exemplarité des bidasses lors de leurs sorties dans les villes. De fait il n’y avait que d’incidents notables avec la population allemande.
à Kaiserslautern, on était relativement bien vus par la population car il y avait aussi une base américaine et eux étaient réputés pour foutre le b…el lorsqu’ils sortaient, surtout les jours précédent leur départ pour le Viet-Nam ; alors nous les fransouzes, on passait pour des gentils !
Karlsruhe était une ville de garnison avec 4 casernes américaines et une seule française et un quartier « off limite » interdit aux trouffions où les français pouvaient se faire ramasser par la military police et contrairement à ce qui se passait nous étions mieux considérer que les américains avec leur belle solde avec lequel ils nous narguaient et notre minable tenue de sortie vis à vis d’eux … ?
Je n’ai jamais vu de ricains et pratiquement aucun régiment FFA car dans la Guerre Electronique, nous étions souvent isolés en mission hors zone FFA mais je me souviens que la Bande à Baader était très redoutée …
J’ai fait un petit stage à Kaiserslautern, avec les Américains.
Quel contraste quand nous les voyons passer en groupe et en petite foulée, alors que les Français traînaient la patte…
J’y ai fumé mon premier joint, les Ricains avaient de la bonne…
Cdt,
Gerard
Fin 1979, il y a eu dans ma caserne une alerte pour des risques d’ attaques et d’ attentats de la Bande à Baader pendant une semaine. Les gardes de nuit ont été renforcées et on peut dire que lors de ces gardes, on n’ était pas tranquilles et on en menait pas large !
A +.
Comme Bigrille 07 nous n’y étions pas à la même époque , De Gaulle n’'avait pas encore « virè » l’OTAN de Fontainebleau
Il y a un terme qui me revient vaguement à l’ esprit en pensant à ceux qui étaient par exemple de garde, c’était être de semaine je crois .Dans le régiment de Guerre Electronique, cela m’est pas arrivé d’être de semaine de garde car il y avait une compagnie pratiquement toujours réservée à ce genre de mission, c’était la CCS; il faut dire qu’entre la gonio., les liaisons trans. et les ballades hors zone FFA, dans les autres compagnies, nous n’ étions pas en effectifs très disponibles. ce qui rendaient d’ailleurs les permissions de 48 ou 72 heures bien rares…
Quand on était de garde de nuit, c’ était pour une semaine avec des relèves toutes les 2 heures et comme on était pas nombreux dans la caserne (une centaine d’ appelés) on avait 2 x 2 rondes à effectuer dans la nuit et en hiver ceci avec des - 10° voire moins, pas top au niveau du sommeil et le matin, il fallait être présent pour la levée du drapeau et de l’ appel.
A +.
être « de semaine » c’était faire les corvées de tout le régiment pendant une semaine. Cela incluait les gardes ( au poste de police (entrée/sortie) , à la soute à essence (une guérite isolée dans les hauteurs de la caserne et en plein bois : 1 km à pied en pleine forêt pour y accéder, et 2 heures en pleine nuit par -20°C, pas vraiment plaisant), les poubelles de chaque escadron à vider (silos en béton à vider à la pelle dans le Berliet …le pire étant celui de l’infirmerie ! puis, vidage du Berliet au dépôt d’ordures de la ville (à Morlautern) ), jeep de permanence pour transporter les gradés où ils voulaient et ravitailler les gardiens du champ de manœuvres**, monter et descendre les couleurs, planton pour nettoyer les chambres des officiers et les bureaux, etc, etc…
**Le champ de manœuvres, situé à Fröhnerhof (8km) était gardé par 2 trouffions « de semaine » logés dans une baraque en bois sans eau ni électricité, ravitaillés matin, midi et soir par la jeep de permanence; mais c’était un peu « la planque » (quoique…) !
Au sujet des régiments dits « semi-disciplinaire » je crois qu’ils se distinguent par le nombre de liserés dans l’écusson en haut de la manche portant le numéro du régiment.
Un liseré = régiment « normal »
Deux liserés = régiment semi-disciplinaire
Trois liserés = régiment disciplinaire.
Perso je sais que le 303 ème Gama (artillerie de marine donc bigor), dans lequel j’étais, était un régiment semi-disciplinaire et qu’il y avait deux liserés sur mon écusson.
Je crois également que tous les régiments des troupes de marine sont des semi-disciplinaires.
Peut-être quelqu’un en sait-il plus officiellement sur le sujet car en ce qui me concerne ces histoires là remontent à plus de 50 ans!.
PS: Dans mon cas l’écusson en question ne comporte pas le numéro du régiment mais une ancre de marine.