J’étais à la troisième compagnie, celle qui créchait à droite de la court d’honneur quand on regardait le foyer?
ça au moins ce sont des souvenirs de FFA très précis…
Les souvenirs de localisation, je les ai toujours en mémoire, y compris celui de l’emplacement de mon lit simple dans le coin près de la fenêtre, à l’opposé de la porte d"'entrée, les armoires métalliques étaient à droite…
Et moi dans la bâtiment CCAS, le plus moderne la fenêtre de ma turne avait vue sur… les usines SABA.
Histoire de te rappeler des choses… trois photos d’époque, en 1 MON Unimog équipé à l’arrière d’une station radio mobile avec ANGR-C18 et C9 ampli + différentes babioles,en 2 mon grand pote le caporal Bureau, au chaud dans mon bahut et en 3 le chef de corps (Colonel Renaudat) bien emmerdé au pied de son AMX13/VTT parfaitement en panne.
Je ne l’ai jamais vu en treillis, mais c’est bien lui, qui par la suite est passé général de brigade.
Chez nous, c’était plutôt PFAM.
oups!!! le 21*27 a du etre salé…
Quand j’ai fait mes classes dans l’aéronavale, pour le peu d’instruction militaire qu’il y avait, pour le maniement d’armes: quand les crosses des fusils ne frappaient pas le sol d’un même bruit, le chef disait : " Autant pour les crosses "…Et on, recommençait !!
Ben non, il disait « Au temps pour les crosses » !
pour que les crosses frappent dans le même temps (voir l’explication de Radioman33 plus haut)
mais phonétiquement, c’est identique
Qu’en sait-tu ce qu’il disait, le chef ? Tu l’as connu ??
J’ai eu le même, du même moule mais vu leur degré d’instruction… il faisait surement la faute et c’est toi qui a raison
De toutes façons, l’ Armée en général (hi) n’ aime pas les intellectuels pour la bonne raison qu’ ils réfléchissent alors qu’ on leur demande d’ obéir à des ordres parfois débiles.
A +.
Chez nous, Gilles, de ce côté là, on avait la paix. Et j’ai tenu bien plus longtemps un micro qu’un fusil. Je ne me suis jamais plaint, malgré l’Algérie.
Franchement, l’armée, je n’en ai que de bons souvenirs. Livré à soi-même, à plus de 1000 Km de la maison, quand on a 20 ans, c’est le pied.
Quant aux gradés, malgré leurs défauts, dont on peut rire bien sûr, je n’ai connu que de braves gars qui faisaient ce qu’ils pouvaient pour faire leur boulot de leur mieux.
Le seul problème, c’était le manque d’argent, qui limitait forcément les sorties en boite ou ailleurs.
Et bien, on n’a pas connu les mêmes !!!
Certainement !
Pendant mes classes, mon officier d’escadron était un jeune lieutenant très aristocratique, juste et droit, sans doute un chevalier dans une vie antérieure.
Mon MDL-Chef était un vieux briscard corpulent, qui avait du faire toutes les guerres notamment l’Indochine, mais qui était particulièrement débonnaire, presque paternel.
Ensuite, dans mon service d’affectation, mon médecin capitaine était davantage médecin que capitaine. Pas de salut militaire, un simple « bonjour mon capitaine » lui suffisait. Et pourtant il était respecté. Entre nous, nous l’appelions respectueusement : « l’ancien ».
Sa femme était d’une politesse et d’une droiture d’une autre époque.
Un jour elle me demande d’avoir l’amabilité de lui poster quelques lettres. Elle me tend les lettres « ouvertes » comme il sied dans le manuel du savoir-vivre. J’ai dû les coller moi-même.
Qui d’autre aurait eu autant d’égards envers un jeune trouffion ? Ce sont des choses d’un autre monde.
il avait aussi des enfants, et il se comportait avec nous, secrétaires, chauffeurs, infirmiers, quasiment comme un père de famille.
J’avais retrouvé sa trace sur internet. Il a terminé sa carrière en tant que Médecin Général, et s’est retiré en Normandie. Il a perdu sa femme il y a quelques années avant de changer lui-même de théatre d’opération, il y a 1 an ou 2.
Sans parler évidemment des camarades et amis, avec lesquels nous travaillions, ou sortions, et avec lesquels nous faisions les 400 coups, en boites ou ailleurs.
Que du bonheur !
L’armée, que des bons souvenirs, et des gens qui, sans être exceptionnels, étaient simplement des êtres humains.
Tu étais dans « l’aviation », moi, dans « la cavalerie » (chars AMX13) et en Allemegne (FFA).
Pas du tout le même « monde » (ni le même savoir).
Par contre, pour ce qui est des copalns d’armée, d’accord ,
Pas du tout ! J’étais aussi dans la cavalerie (Chars AMX 13) et en Allemagne (FFA), pareil que toi !
Bonjour Yves,
Le médecin capitaine en effet était du genre sympa, mieux que l’aspi qui le secondait. Pendant les classes j’ai connu un MDL-Chef bien sympa aussi, il S’appelait Luneau, on disait un officier dégradé après les affaires d’Algérie ? dans le genre sympa il y avait aussi l’adjudant chargé des transmissions mais à côté il y en avait aussi vraiment imbuvables et souvent des appelés.
Le sujet a bien dérivé!
A quand une rubrique « MILITARIA »…?