Effectivement, c’était sérieux, c’est pourquoi j’ai mis le mot « blague » entre guillemets car c’était un ordre déguisé en plaisanterie rudimentaire.
Il y avait aussi « les volontaires d’ office » désignés lorsque personne ne voulait faire une tâche ingrate.
A +.
Bonjour aux Anciens de FFA
Classe 63/2b, au départ pour 18 mois qui sont passés à 16, effectués au 32 éme Régiment du Génie à Speyer, ou il y avait aussi le 1 er Régiment de Spahis, qui formait les futurs Télégraphistes en morse de notre régiment.
Deux mois de formation générale,( tir, marcher au pas etc…), avec comme punition pompes, ou trot avec fusil en l’air autour des bâtiments, puis deux mois de spécification au Génie ( explosif, cordage, appontage etc…) puis affectation au service de transmission du Régiment comme magasinier.
Envoi en stage formation Radio deux mois à Achen en Forêt Noir ( avec une sortie de ski un dimanche dans une station des environs en camion militaire Simca).
Le reste du séjour en casernement beaucoup de temps a glandouillé.
Aux trans, on s’occupait de la sonorisation ( installation des HP dans les arbres, et ampli ) le jour des prises d’Armes, et lors de visite du commandement supérieur. On gérait le téléphone, (dépannage, installation), ce qui permettait d’aller se planquer dans les armureries pour jouer aux cartes.
Une seule manoeuvre d’une semaine en Forêt Noir en Novembre par mauvais temps, il faisait froid, j’étais responsable du groupe Electrogène ( équipé d’un moteur de Dauphine, resté en mémoire ) installation tous les soirs de l’éclairage du campement, et approvisionnement en essence, je n’ai jamais aussi bien mangé de tout mon service durant cette manoeuvre, il y avait un Cuisto super, il avait apporté de quoi nous faire une excellente bouffe.
Comme je ne fumais pas, je ramenais ma solde de cigarettes, et en acheté que je vendais quand je venais en perme.
Je me suis acheté mon premier transistor un Ferguson avec FM, et mon premier appareil Photo un Yashica,( on les avait détaxés), que je possède toujours.
bonsoir a tous
dans la série FFA,j’etais a Stetten AKM 2em régiment de dragon dans les radars et c’est la aussi que je me suis acheté mon Sharp GF-555 détaxé mais déjà bien assez cher et je l’ai toujours.
Maurice.
Absolument véridique et vécu également. Et c’était pas une blague. Il y en avait qui levaient le doigt en toute innocence. Mais ça ne marchait qu’avec les nouveaux recrutés, et qu’une seule fois. Après on se méfiait.
Ceci dit, ils nous avaient quand même ramassé les permis de conduire, pour ceux qui l’avaient, et c’était mon cas. C’était sans doute un critère d’affectation par la suite après les classes. Même s’il a fallu repasser le permis VL militaire (et le PL dans la foulée).
Et bien …
Heureusement que mon compagnon ne veuille plus aller sur les forum depuis quelques années , il aurai pu vous en raconter
Il c’était engagé dans l’armée de l’air
C’est d’ailleurs là que nous nous somme connu , je faisais partie du personnel civil sur la même BA
S.
Quel dommage !
Bonjour,
Elle est sympa la photo avec le Berliet; je remarque que sur la calandre il a une plaque avec curieusement d’inscrit dessus « Anti-Gel ». Dans mon régiment FFA de guerre électronique situé à Landau, en 1975, nous avions des petits Mercedes Unimog avec une cabine trans. sur le plateau arrière mais je n’ai jamais penser à me faire photographier En ce qui concerne la longueur des cheveux évoquée un peu plus haut, on nous foutais une paix royale; pour le reste aussi d’ailleurs …
Cordialement.
Patrick.
C’était le cas aussi en Allemagne. A part la coupe d’incorporation à notre arrivée, où le « coiffeur » qui n’était pas plus coiffeur que moi, avait fait un massacre à la tondeuse (photo ci-dessous), on nous a foutu également une paix royale.
Mais là, c’était au Centre d’instruction de Carpiagne, où nous venions de débarquer, et c’était notre premier week-end de permission, et un sous-off avait voulu faire du zèle.
Mais ça a été la seule fois.
Par la suite, mon père venait me chercher en voiture à l’entrée du camp, ou bien je partais avec un camarade qui descendais sur Marseille avec sa voiture, et on n’a jamais plus entendu parler de coupe de cheveux.
Pour avoir quelques photos de cette époque, je ne suis pas pour plastronner à cette époque qui n’est certainement pas celle d’un certain idéal que les plus jeunes ont connu.
Affectation dans une caserne « taudis » à Angers ensuite halte à Metz, même accueil même qualité des réfectoires aux tables noir de crasse , enfin Karlsrsue une ex-caserne SS avec des chambres nickel et réception aux réfectoires sans commune mesure avec ce qu’on avait vu avant , rien à redire , la suite militaire nous à fait croire à un idéal tout autre.
Comme bleus à la première période avec 2 autres copains comme moi nous nous sommes fait virés de l’instruction au grade supérieur avec les cours sur le canon 40 Beaufort en blaguant sur ce lance patate , en manoeuvre nous étions proches des américains qui nous toisaient où chaque batterie avait chez nous un seul canon alors qu’ils étaient équipés de 4 canons tèlécomandés ’ démonstration à l’appui
Ensuite mis aux transmissions comme manoeurvre à la recharge des batteries où le « margi » était boucher dans le civile ,après avoiir fait son stage de 3 mois de dépanneur à Landau, nous avions heureusement 2 techniciens allemands avec lequel j’ai appris quelques tours de main
Ben ce n’était pas le cas où j’étais ( 5ème régiment de cuirassiers à Kaiserslautern, en 1967, 68, et 69 ) .
L’adjudant-chef qui était responsable du « poste de Police » était obnubilé par les cheveux courts, tout comme le capitaine de l’escadron où j’ai été affecté après les classes .
ça alors ! ! !
Moi, armurier à Konstanz, je réparais et réalignais les mitrailleuses 50M2HB qui se
montaient sur le tourelleau qu’on voit (accessible depuis l’arrière du Berliet)
en 1967/8 …
Le vieux Tryphon
Alors là !!!
En quelle année ?
Affecté à la SDSA de la BA 106 j’étais propulsé chef du groupe de mitraiileuses 12.7.
La section de defense sol air était équipée de canons de 40 beaufort.
Quelle évolution palpable de l,Armée de l’Air.
Je suis de la 81/02!
Ps: on a fait tout de même quelques exploits lors des EAF à Biscarosse.
@+
Tiens, je n’ étais pas loin aussi au bord du lac du même nom en Français (Bodensee en Teuton) à FRIEDRICHSHAFEN au 2 ème RHC ( régiment d’ hélicoptères de combat), base LOWENTAL entre 1979 et 1980 (79/06). Ce régiment a été dissout en 2002.
Il y avait d’ ailleurs une usine SABA dans cette ville.
A +.
Bonjour, je voudrais une confirmation de Cousy38 sur le régiment du génie stationné à Speyer en 1963 car quand j’y suis arrivé en 1973, c’était le 10 ème RG et les spahis étaient toujours là.
à Konstanz (Constance comme dit !), on chantait ça aussi ! ! !
C’était au 129ème RIM … et on allait chercher des armes en réparation à Fried …
Je suis passé ensuite au 3ème RI à Kaiserslautern … car le 129 termina sa vie . . .
C’est vrai que sur le même site de casernement, il y avait 2 régiments différents à Kaiserslautern