Souvenirs de FFA et autres expériences militaires

Et MAT pour Tulles

Je découvre ce sujet sur les FFA, bon j’aimerais lire toutes ces réponses mais vu le nombre je ferai ça en plusieurs fois.
J’ai servi au 42eme Régiment des Transmissions à Rastatt, en temps qu’adjoint au chef d’atelier de réparation des matériels faisceaux hertziens, de 1973 à 1981, et oui, j’étais militaire de carrière, 15 ans seulement…
J’ai connu beaucoup d’appelés, sélectionnés pour leur bon niveau d’étude, avec lesquels j’avais d’excellentes relations et j’en garde un excellent souvenir.
Je me souviens bien de l’atelier, un côté dédié aux récepteurs ‹ Ariane › et de l’autre côté aux émetteurs, appareils très lourd à lampes, on avait un lampemètre metrix 310, des Ferisol, millivoltmètre, fréquencemètre…, etc, et deux camions atelier pour les grandes manœuvres dans la forêt noire.
Quand je pense qu’on parle de risques sur la santé à cause des antennes 4G ou 5G, les émetteurs qu’on réparait délivraient 100 watts, et comme charge on avait parfois l’antenne, je ne sais plus son nom, qui ressemblait à un bazooka, je ne pense pas avoir le cancer, peut-être une petite boule (de graisse j’espère) derrière la tête…, et c’est marrant, on me dit que je ne fais pas mon âge :wink:, un lien de cause à effet ?

vous étiez moderne ,moi j’ai eu droit au mas 36 ,avec manœuvre dans la cour de la caserne de grenelle ,manœuvre de la baïonnette de 31 cms dont j’ai un exemplaire acheté a une bourse aux armes ,avec la formation du faisceau ,et par la suite tir dans une casemate en béton ,sans aucune protection des oreilles ,résultat ,sourd pendant 3 jours !
PS rien n’existe plus chez les pompiers de paris ,ils sont militaires ,mais plus de manœuvre avec armes .

Pendant mes classes, j’ai tiré une fois avec un fusil, je pense un MAS 39/56. C’était en position allongée, en appui donc, et il fallait faire un tir groupé sur une cible située à 300 mètres si mes souvenirs sont exacts (j’espère ne pas dire de bêtises).
J’avais fait des bouchons pour les oreilles avec des feuilles végétales trouvées sur place, et roulées en boules.
Les oreilles sont des instruments trop fragiles (et trop utiles) pour qu’on prenne le risque de les abimer.

Une autre fois, un tir avec un PM cette fois-là. Il fallait là aussi faire un tir groupé, mais debout, à la volée, sur une cible à 10 m, je pense. Là, je n’avais pas eu le temps de me fabriquer une protection, mais le bruit avait était me semble-t-il beaucoup moins violent, malgré le tir en rafales.

Les 2 seules fois où j’ai eu l’occasion de me servir d’une arme à feu.

Comme indiqué au 485GAA à Karlshrue un antique « fiingue » en équipement de misère un vieil US17 résidu de l’armée américaine et 1 canon 40 Baufort par batterie , nous étions ridiculisés par les amerlocs qui nous narguaient dans le champ de tir à coté du notre avec leur 4 X 40 Baufort télécommandés

pour le US 17 ,je me rappelle que la caserne de Grenelles le lieu ou j’ai fait mon instruction ,servait aussi de dépôt d’armements ,et une nuit a étre désigné comme garde munitions avec mot de passe ,et mon couchage fait sur des caisses de US 17 et de munitions !