Souvenirs de FFA et autres expériences militaires

@radiocomm3 Bonjour,
Tu as dû passer au moins par le C.F. d’ Hourtin avant ton affectation définitive et apprendre à faire la godille sur un youyou? Non :thinking: :rofl:

Moi je n’ai pas devancé l’appel, au contraire, j’étais sursitaire et pour deux raisons

  • finir mes études
  • si j’avais devancé l’appel : c’était la guerre d’Algérie et mon père (qui avait connu la guerre en Allemagne) ne voulait absolument pas que je me retrouve là-bas !
1 « J'aime »

Ben oui, et moi j’avais demandé l’Allemagne.

Pour voir du pays…
:slightly_smiling_face:
Après, je ne sais pas si c’est ma demande qui a été prise en compte, ou bien s’ils m’ont envoyé là-bas parce qu’il y avait un quota à remplir.

A la rentrée 67, je n’avais pas repris mes études, et j’avais donc résilié mon sursis. J’étais oisif, à la charge de mes parents, je tournais en rond à la maison, passais toutes mes soirées chez ma copine, rentrais très tard le soir, et tout ça commençait à me peser.
J’avais envie de m’évader, de voir du pays, d’autres pays, et c’est pour cela que je voulais aller en Allemagne. Et j’ai été servi.

Je savais que l’armée, c’était ma dernière période de liberté, car après l’armée, je savais que j’allais entrer dans la vie active, trouver un travail, me marier avec la femme de ma vie, qui allait m’attendre tout ce temps, fonder une famille, un foyer. Fini la liberté !
Alors il me fallait en profiter un max, avant d’entrer dans l’âge où il allait falloir devenir sérieux.
:rofl:

Notre classe, la 68 1 / A, était composée de beaucoup de gens du sud-est dont des Marseillais, et aussi des Parisiens. On s’entendait très bien avec les Parisiens.
:+1:

1 « J'aime »

Ma classe la 68/1A , à Villingen avait bcp d’Alsaciens et des gens de ttes origines…

Cela devait dépendre des régiments.

Et je peux en comprendre la raison. C’est plus facile en fait, de regrouper des appelés d’une seule région, ou de deux régions tout au plus, pour un même régiment de destination, pour une classe donnée.

Pour ce qui me concerne, c’est un train spécial affrété par l’armée qui regroupait donc tous les appelés du sud-est et qui nous a emmenés de Marseille jusqu’à Stuttgart, après un changement de train à Neubrisach. Puis des cars de Stuttgart jusqu’à Reutlingen pour les 50 km restants.

Pour les classes qui sont venues après, nous avons eu des gens du Nord, de la France profonde, et aussi, pour une classe, des Alsaciens, Lorrains. Eux, n’étaient pas loin de chez eux.

1 « J'aime »

Moi qui était parisien, je me suis retrouvé à Nîmes dans les fusiliers commandos de l’air 71/08. Je suis tout à droite …

Re,

Petite anecdote. Un dimanche soir je prenais le train pour retourner à Toulon après une permission.
J’avais dans mon sac de paquetage marin deux cannes à pêche qui dépassaient.
Je ne vous dit pas la gueule des biffins et les questions du style. « Tu vas où avec ton attirail ? » :rofl:
Je les ai laissées sur le rafiot.

Ah ! Parce qu’on pouvait pêcher du rafiot ?

:wink:

@dakota_du_sud Bonsoir yves
Je n’ai jamais demandé la permission et je n’étais pas le seul non plus. :hugs: Je n’étais pas non plus sur un navire amiral où c’était un peu plus strict. :roll_eyes:

C’est vrai que pour pécher à partir du pont d’envol du Clem ou du Foch, il fallait avoir de la ligne et un gros bouchon… :rofl:

J’ai fait le trajet, seul? Nantes-Angers, puis par un train affrété , Angers Villingen ds la forêt Noire et au fur que nous approchions de la destination, les chants cessaient, et les visages se fermaient…

Bien sur ! avec la bénédiction du pacha !

1 « J'aime »

@georgebernar
Et être bien avec le « coq » du navire. :hugs: :wink:

1 « J'aime »

Surtout quand c’était un bâtiment de la Royale qui faisait l’assistance aux chalutiers en pêche.
En prime cela faisait du poisson gratuit pour l’équipage… et des économies pour le commis.

Daniel qui a navigué à la Mar Mar et à la Royale

2 « J'aime »

Bonjour,
Classe 71/08 J’étais également a Villingen au 50 RA à coté du 19 e chasseur ( un régiment de char il me semble de mémoire) Malgré tout de bons souvenirs.
.

Oui je me rappelle ces artilleurs très cool!!!

En face du 19è GCP il y avait de l’AMX13 et du VTT
ET mois de l’Unimog avec C9ampli, ANGRC18 et à boire et à manger quand je trimbalais le colon sans compter mon Grundig Music boy Universal 206 (que j’ai toujours) réglé sur la radio américaine (quand on pouvait la capter). C’était ça la 67 1A :slight_smile:

Le 19 GCP slus la conduite du colonel ??? est ddevenu le 19 GCM ( groupe de chasseurs motorisé).
Le 19 GCP était en 1968 composé de chars AMX13 et de VTT ( véhicules transport de troupes).
J’ai eu le bonheur d’être chef de chaf dans un tel VTT.
Puis fin 1968 , on lui a adjoint les CEB, compagnies d’éclairage de brigade, soit des jeeps dotées de cannons de 110(??) roulant par tous les gtemps pare brise baissé, et mues par des pauvres mecs qui avaient eu le malheur de participer à mai 1968!

Voilà le mien (ou plutôt un identique). Un AMX 13 VTT sanitaire.

J’ai fait un stage de 2 mois au CIABC de Carpiagne (à deux pas de la maison, c’était super), pour apprendre à le piloter.

Et finalement, je n’ai utilisé le mien que 4 jours pendant des manoeuvres à Münsingen.

Le reste du temps tous les jours de 9 h à 12 heures au bureau en qualité de secrétaire à l’infirmerie, accessoirement aussi (si besoin) pilote d’une ambulance 404, et de la 2CV du Médecin Capitaine qu’on utilisait pour nos propres besoins quand on en avait envie. Le Médecin capitaine ne travaillait que de 9 h à 12 heures, parfois 13 h en cas d’affluence en semaine, autant dire que la journée de travail était surtout faite de loisirs, puisqu’on avait quartier libre tous les après-midi.

Précisons quand même qu’il y avait, par roulement, des périodes de « permanence », pendant lesquelles il fallait rester au quartier à disposition en cas de besoin.

Bonjour Yves, bien beau ton AMX13 ! Je suis arrivé à Reutlingen en juillet 68 après avoir résilié mon sursis et donc fait mes classes en juillet et août et les ai terminées à Munsingen, ce qui nous a valu de recevoir la fourragère sans être passés par la traditionnelle marche commando parce que, parait-il, les manoeuvres c’était inhabituel et plus dur que cette marche commando.