Salut Claude,
Bien beau, certainement, mais comme je le disais, je ne l’ai vu que 4 jours lors de manoeuvres à Munsingen.
C’est surtout à Carpiagne que j’ai piloté des AMX 13, pendant mon stage de pilote, mais c’était pas des VTT.
Le moniteur était dans la tourelle, et il communiquait avec le pilote par l’intermédiaire d’un long bâton.
J’avais bien aimé ce stage, où on a passé dans la foulée, le permis VL sur Jeep, et PL sur GMC.
Tu as eu de la chance de terminer tes classes à Münsingen en juillet. Je suppose que les prés étaient verts et couverts de fleurs.
En hiver c’était une toute autre histoire. C’est pas pour rien qu’on appellait ce camp « la petite Sibérie ».
Bonne soirée.
Oui en été, j’ai eu la chance d’éviter celle d’hiver ( -40°C disait-on ?) je suis repassé à la caserne de Reutlingen pour aller en convalo alors que l’on repeignait les chars en blanc en vue des manœuvres d’hiver, moi je partais pour la Normandie
Tu n’as rien raté! Faire des tours de cour au pas et godiller le youyou attaché au ponton ou faire des ronds dans l’eau du lac à ramer comme des tarés. Un mois pour pas grand chose d’intéressant.
J’ai raté Hourtin, mais pas Brest. A cette époque, il y avait deux CFM : Hourtin c’était pour les appelés et les engagés volontaires, et Brest c’était pour les EVDA ( engagés volontaires par devancement d’appel ) et les inscrits maritimes ( ceux qui bossaient dans la mar mar. Je croise peut-être les deuxièmes catégories. C’est quand même un peu loin ( 1960 )
Pour moi c’est un peu moins loin, mais cela doit être ça.
De mon côté j’avais fait une demande d’entrée à l’école des mouses de St-Mandrier.
Suite à un accident de « mosquito » je n’ai pas pu y aller.
J’ai donc repris les bancs de l’école technique civile sans refaire une demande à la deuxième session.
A 19 piges j’ai remis un jeton, mais pour le SN.
Ha ! Hourtin 4 semaines de classes " la vareuse dans le futal " et la bonne coupe de cheveux tu salue tout ce qui bouge … et ce qui ne bouge pas tu le peints
Avant de partir, j’avais demandé à mon coiffeur de me faire une coupe courte et correcte dans l’espoir que le « merlan » du centre n’ai pas a y retoucher ou peu…
Au CFM, une fois positionné sur le siège de torture, J’ai eu la mauvaise idée de lui dire de ne pas trop dégager là où javais une cicatrice suite à mes expériences « Jackass ». Peine perdue.
Ce co—rd s’est fait un plaisir de raser encore plus pré… Pire que la seule photo type de la coupe réglementaire qu’il y avait affichée sur le mur.
Carpiagne ah oui pour les futurs pilotes.
Munsingen, et ses baraques où en mars 69 il faisait -30 la nuit et où nos chers n’ont pu sortir tant il y avait de neige…
Munsingen, dernière manœuvre où j’ai manqué d’y faire du rab sanitaire suite à une bronchite carabinée à 10 jours de la quille !
Appelé pour réparer le groupe électrogène des transmissions, utilisé pour une repas festif entre officiers français et allemands, je l’ai depanné à la gougniafier, en shuntant le relais de puissance par des bouts de câbles car je ne pouvais trouver la panne de l’automatisme avec plus de 40° de fièvre !
Puis, l’éclairage rétabli, je me suis endormi - évanoui sur place…
A posteriori, ce repas entre officiers a été utile puisque je me suis retrouvé dans un half-track allemand pour être conduit dans une infirmerie dans des locaux limitrophes au camp…En cette période, l’humidité glaciale était destructive pour un Valentinois.
Je n’ai jamais osé le dire à mon père que des allemands l’avaient « sauvé », la tragédie de Vassieu lui étant encore très présente !
J’étais chasseur au 24ème GC de Tübingen.
Oui, il fallait rassurer les familles!
Je me souviens bien des pontons couverts, image d’en bas à droite où on faisait de la godille avec le youyou attaché.
Je ne me rappelle pas du coin parasols, image en haut à droite, d’une pseudo terrasse de bistrot.
Bonjour,
C’était la cantine. J’ai passé 3 semaines en Août 1978, en tant que sursitaire contingent scientifique. A part la première semaine, les 2 autres étaient presque des vacances avec après-midi libres et à profiter des super installations sportives !
Hourtin maintenant, avec un investisseur privé qui se bat contre les communes du lac pour en faire un centre de vacances. Tout est fermé même le port, avec gardien, on ne peut pas approcher.
Hourtin ce n’était qu’un passage ( 4 semaines en janvier 69 ) Là tu savais que tu étais à l’armée … après c’était différent surtout sur un petit rafiot comme le mien ou tu étais plutôt comme au boulot
Merci pour l’info, oui Renaudat.
General, je l’avais appris.
Il le doit en partie à un copain et à moi : un jour nous avons été appelés ds son bureau, il nous a demandé de lui faire un article sur le 19* mon pote avec ses dessins et moi pour le texte. Cela nous a valu 4 jours de perm exceptionnelle.
Tant mieux si c’est le cas, mas n’est-ce pas le cheminement normal de tout officier de finir Général ?
Personnellement, mon Capitaine, qui était « Médecin Capitaine », est passé Commandant peu après ma libération, et il a fini sa carrière comme « Médecin Général des Armées ».
Mais je n’y suis absolument pour rien.
Bien qu’en tant que son secrétaire, je lui ai un jour tapé, à destination de sa hiérarchie, un mémoire sur « la relève des combattants blessés sur le champ de bataille », ou quelque-chose dans ce genre.
Ça ne m’avait pas valu des jours de perm supplémentaires, mais c’est vrai que ça n’est pas moi qui l’avais rédigé.
Non, ils sont très peu à finir généraux. De plus, à une ou deux exceptions, ce parcours est réservé à ceux qui font les grandes écoles telle que St Cyr …