Souvenirs de FFA et autres expériences militaires

Bonjour,
J’avais fabriqué plusieurs quilles, une petite en laiton tourné, une de 20cm environ en bois et une autre toujours en bois mais d’une cinquantaine de cm et surtout creuse, on pouvait boire dedans.Inutile de préciser que c’était la dernière qui avait eu le plus de succès…:relaxed:

cdt,
gérard

Non ! Dans mon peloton. (peloton sanitaire) ça ne se faisait pas. C’était pas dans les habitudes. C’était un peloton un peu particulier il faut dire. C’était l’armée bien sûr, car nous étions en uniforme, mais sans être tout à fait l’armée.

Chez nous, pas de marches, pas de maniement d’armes, pas d’exercices de tir, pas de rassemblement, pas de levée des couleurs, pas de gardes (ni de « garde-à-vous »), pas de corvées, juste un travail de bureau de 9 heures à 12 ou 13 heures, et quelques missions en voiture (2 CV) ou en ambulance (404).

C’est curieux ce que tu dis, parce que moi je me souviens que les wagons étaient vides ou presque, la nuit, la plupart du temps, ou habités par 4 chats qui erraient dans les couloirs…

Même qu’une nuit j’étais tout seul dans le compartiment, et j’en avais profité pour m’allonger sur la banquette. Et quand le contrôleur est passé, je m’étais fait « engueuler » parce que je n’avais pas retiré mes chaussures. (Eh oui c’était une autre époque).
Je prenais le train Marseille → Nancy, puis à Nancy, j’attendais le Paris → Strasbourg, pour l’aller. Et l’inverse pour le retour.

Cordialement

Bonsoir
oui mais on pouvait jouer à la vaccination de masse !

Bonsoir,
Oui, je n’ai d’ailleurs jamais compris cet esprit de compétition lorsqu’il fallait vacciner toute une classe. Le médecin-capitaine tenait le chrono, et on s’amusait à battre des records. Les infirmiers étaient tout fiers d’avoir vacciné 200 bidasses en 15 minutes !!! Vanité !!!.

Mais les vaccinations n’étaient pas faites dans les conditions d’hygiène qu’on exige à l’heure actuelle.
On faisait aligner 10 bidasses torse nu les uns à côté des autres. Les autres attendaient en file indienne. On voyait toute une rangée de dos. Puis un infirmier passait et plantait une aiguille dans l’épaule des gars de la rangée.

Un autre infirmier passait immédiatement derrière avec une seringue de 10 CC, la branchait à l’aiguille déjà plantée dans le dos, et délivrait 1 CC à chacun avec la même seringue. Donc une seringue permettait de vacciner 10 bidasses.

Un troisième infirmier passait retirer les aiguilles et prier les bidasses piqués d’aller se rhabiller en 4e vitesse et de laisser leur place aux 10 suivants.

Et on recommençait pareil avec les 10 suivants de la file. C’était véritablement du travail à la chaîne. Et ils allaient vite les bougres, pour battre le record de la précédente classe.

Aujourd’hui, cette pratique est interdite pour des raisons d’hygiène. Imaginez, la même seringue pour vacciner dix bonshommes… Même si chacun avait son aiguille…:blush:

Comme j’ étais dans " la royale " , on avait les quilles des bateaux , donc personne n’ a fabriqué de quille .

Et puis , on y serait bien restés … :thinking:

Le séjour à Porquerolles avec les radaristes de la marine était bien sympa :heart_eyes:

:bonjour: à tous.

Bon pas beaucoup de succès ! Je vois qu’ à priori, soit:

  • certains n’ ont pas fait leur Service Militaire
  • certains n’ ont pas fait de quille
  • certains en ont fait une mais ne l’ ont pas gardée.

A +.

Bonjour,

Je n’ai pas fait de quille en quittant le 44 ème régiment de guerre électronique de Landau ni d’ailleurs dans mon entreprise pour mon départ à la retraite après une quarantaine d’années de travail…

A bientôt.

Patrick.

Bonjour,

Intéressant à lire et combien nous avons de similitudes dans cette période du service militaire.

A la fin de mon service dans l’armée de l’Air, aucun de ma section ne s’est lancé dans la fabrication d’une quille. J’étais opérateur des transmissions. Pour ceux qui étaient FFA, il existe une association nationale AFFAA qui regroupe les anciens (engagés et appelés). A ne pas confondre avec la fédération française d’aviron :wink:
JP

Il faut dire aussi que cette coutume était fréquente dans l’ Armée de Terre mais moins dans les autres corps d’ armée.

A +.

J’étais dans une petite compagnie d’intendance à Donaueschingen, planqué quoi!
Pour tuer le temps, on fabriquait en rêvant à la “libération”, des quilles pendentifs en métal à partir de tiges d’acier ou baguettes de brasure. J’étais en effet affecté au garage. On tournait les quilles à la lime sur la perceuse à colonne, on pouvait passer plusieurs jours sur une quille…
Jusqu’au jour où l’adjudant chef de garage a découvert la combine en voulant percer un petit trou de 1,5 mm dans une pièce. Il n’a jamais réussi, les forets cassaient les uns derrière les autres tellement le palier de la perceuse avait pris du jeu par l’effort radial des limes à longueur de journée depuis des décennies!
Après une grosse colère, l’adjudant a confisqué la courroie de la perceuse.
Qu’à cela ne tienne, comme ce sous-off passait ses journées à la buvette et ne réapparaissait que le soir, on a eu tout notre temps pour réfléchir et trouver une solution pour notre passe temps favori : un copain du magasin de matériel nous a fourni un gros sandow de moto dont nous avons raccordé les deux bouts et qui a remplacé la courroie. Ca suffisait pour reprendre notre activité qui est repartie de plus belle…
image

Très belle anecdote !
Donaueschingen, j’ y passais pour aller à Friedrichshafen.

A +.

C’est impressionnant tous ces juteux qui passaient pas mal de temps à la buvette car j’en ai connu un également à Epinal pendant mon séjour d’instruction aux transmissions qui avait fait du mess des sous-officiers son quartier général…

La quille viendra,les bleus resteront…

Bonjour
Il faut les comprendre, la plupart s’étaient fait l’Indochine puis l’Algérie , ils se défoulaient sur les appelés

C’est vrai qu’ un grand nombre d’ engagés avaient effectué ces deux campagnes comme celui d’Epinal qui d’ailleurs était tout près de la quille si je puis dire; il ne se défoulait sur personne.En fait, aussi bien à Epinal et ensuite à la guerre électronique à Landau,je n’ai rencontré aucun engagé qui voulait en faire baver aux appelés bien au contraire car on faisait tout simplement notre boulot de transmetteurs qui ne comportait aucune crapahute et aucun maniement d’arme …

Oui, chez moi aussi. Pendant les classes, notre chef de peloton frais émoulu d’une école militaire, était un jeune lieutenant très vielle France, certainement issu de l’aristocratie. Il avait des valeurs très “chevaleresques” et un sens du devoir affirmé. Je me l’imaginais très bien portant une cuirasse rutilante, avec un panache blanc au-dessus de son heaume, sur son cheval, galopant l’épée levée, vers l’ennemi pour le pourfendre en criant “Montjoie Saint Denis”.

En revanche, il était assisté par un Maréchal-des-logis-Chef, vieux crapahuteur sorti du rang qui avait fait l’Indochine et l’Algérie, un peu corpulent et qui se comportait avec nous de façon très paternelle. Il était d’ailleurs fort respecté.

Ca c’était pendant les classes. Ensuite, pendant le service, comme chez Patrick, plus de discipline militaire.

Bonjour, à tous,
Raymond, à Epinal, c’était dans quel régiment et quand ?
Cordialement.
DG

peut être qu’il aurait du faire son SM à Villingen…

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bonjour et bienvenu a Caillou_44
salut Jeff était tu a Villingen toi pour le SM ,
moi oui en 65/66
omale

Tu étais au 19eme ou chez les artilleurs nos voisins ou …

Bonjour omale, oui 19 19 gcp mais 67 1A, donc on a pas pu se connaitre, alors que Stecha, oui