Souvenirs de FFA et autres expériences militaires

Bonjour, Yves,
pour toi Munsingen c’était l’été 68 ou l’hiver ? moi j’y ai passé le temps des manoeuvres en août 68 pour terminer les classes et on nous a remis la fourragère sur le terrain sans que nous ayons eu droit à la marche commando traditionnelle parce, parait-il, nous en avions suffisamment bavé alors qu’en principe ceux qui faisait leurs classes n’allaient pas en manoeuvre .

bonsoir a tous
stecha
moi jetait aussi en 65/66 au 19 iemme

J’étais donc ton bleu !!!

bojour,
moi j’etais stetten AKM avec des manoeuvres a munsigen
le 3° regiment de dragons(anciennement le 5°hussars
regiment de chars dont les moteurs etaient reparés pas des mecanos allemands

Et moi en 63/64, à Sarrelouis, en tant qu’interprète « 24 hours a day », au « 16th US Army missiles detachment » qui détenait la décision, pour le 303ème Gama, de tirer des rockets Honest John équipées d’une tête nucléaire tactique, si les popov se pointaient.
Il faisait parfois très chaud pendant la guerre froide!

Des prisonniers de guerre?

re y avez t’il toujours les amerloques, et a la 301 iemme a coté
y avez johnny

Johnny qui?

non mecanos civil
j’ai ouiblie c’etait en77/78

re
le chanteur hallyday

Voilà un mot de savant que je viens d’apprendre…!!

La radio dans l’armée j’ai loupé ma vocation pour mon manque d’assiduité aux instructions sur le 40 Beaufort dont la mécanique des copains et moi on s’en foutait comme de notre première liquette , ce qui nous a viré du peloton des sous off, si j’ai la chance de passer « spécialiste » à la recharge des accus et d’être au contacte de l’atelier radio ou le « margi » appelé , boucher de profession avait fait un stage de six mois à Landau comme dépanneur …??? , heureusement il y avait 2 techniciens allemands très sympas pour relever le niveau dont un pilote de chasse pendant la guerre , ce sont les seuls souvenirs intéressants du casernement…
Au vu des petits chefs ils avaient fait l’Indochine et revenaient de caporal à adjudant par leurs campagnes militaires, seuls bagages intellectuels.
Cdt

Je vois pas ce que tu veux dire. :thinking: Si tu veux dire que c’était « la planque », je confirme. :grinning:

Mon travail consistait à sortir les dossiers médicaux des consultants et les mettre sur le bureau du médecin-capitaine qui arrivait à l’infirmerie à 9 heures pour commencer ses consultations et ce jusqu’à 12 h environ, 13 heures au plus tard. Ensuite, nous prenions parfois l’apéritif dans la salle d’attente, avec tout le personnel de l’infirmerie, infirmiers, secrétaires, médecin aspirant et médecin capitaine (l’infirmerie est un service très convivial :stuck_out_tongue_winking_eye:, puis son chauffeur ramenait le pitaine chez lui et on ne le voyait plus jusqu’au lendemain matin.

J’avais un emploi administratif et passais le plus clair de ma matinée à taper des courriers, mettre des dossiers à jour, dont le fameux SYGICOP cité par @DMJ, et faire du classement.

L’après-midi c’était quartier libre. Donc 3 à 4heures de travail par jour grand maximum. Travaillant à l’infirmerie, on avait ce privilège de passer le poste de police à n’importe quelle heure, à pieds ou en voiture, sans avoir besoin de perm. C’est la sentinelle qui nous saluait. On pouvait aller en boite tous les soirs si nos moyens nous le permettaient, sans avoir besoin de demander une perm. Et on était aussi dispensés de rassemblement. Donc effectivement, je te confirme que c’était la planque la plus planquée du régiment. :innocent: :joy:

L’ambulance ne servait que pour évacuer des blessés éventuels vers l’hôpital militaire de Tübingen à 10 km. Je n’ai jamais eu de blessé à transporter, mais j’ai quand même utilisé l’ambulance car j’avais la femme d’un capitaine chef d’escadron qui avait une grave maladie, et j’étais chargé de l’accompagner à l’hosto en ambulance une ou deux fois par semaine pour ses soins. Mais elle était assise à la place passager.

Et le char je l’ai utilisé 3 jours en 18 mois. En dehors de ces 3 jours plus deux jours de trajet, je n’ai jamais vu la couleur du char, qui arborait pourtant une belle croix rouge sur fond blanc (voir photo ci-dessous).

C’était l’atelier de mécanique qui avait l’entretien en charge. Je leur amenait la 404 tous les 5000 km pour la vidange, ainsi qu’en début de saison pour installer ou désinstaller les pneus cloutés. En revanche, c’est moi qui devais la garder propre, et je me revois la laver avec un seau d’eau et une éponge dans la caserne devant l’infirmerie. J’adorais conduire cette voiture.

@Denis_Claude Salut Claude, ancien de Reutlingen ! :wink: C’était en plein hiver. De la neige de partout, on se serait cru dans une station de ski, mais sans les remontées mécaniques :yum: mais ces 3 jours ont été bien ensoleillés, ce qui n’empêchait pas le froid glacial.
En plus, lorsque tu es assis sur le siège de pilote d’un AMX13, tu es à côté du moteur, et l’immense ventilateur posé horizontalement sur le capot du char, et destiné à refroidir le radiateur, provoque un courant d’air glacial et tu es en plein dans ce courant d’air. T’as intérêt à être chaudement couvert. Mais on s’en foutait, c’était quand même excitant de conduire un de ces engins sur des terrains très accidentés.
VTT sanitaire.PNG

Bonjour,

Je ne sais pas si c’est repris dans le livre présenté un peu plus haut mais il y a une expression que je n’avais jamais entendue avant mon court séjour au 18 ème Régiment d’Instruction des Transmissions d’Epinal c’est: « fait péter » ; toute la journée on entendait fait péter ceci, fait péter cela et certains nous demandais même combien l’on pétait au jus; j’en avais marre car ce n’était pas très élégant comme expression ; a Landau au 44ème régiment de guerre électronique, le niveau était bien plus élevé car je n’ai jamais entendu cette expression .En ce qui concerne un caporal, c’était également un cabo et non un capo qu’il ne fallait pas confondre d’ailleurs avec le triste kapo de la seconde guerre mondiale…Le centre de villégiature de Musingen ,je ne connaissais pas; dans la guerre électronique c’était plutôt de la gonio du côté de « Wurth im Wald » (gué dans le bois)…il y avait aussi « Tulipe dans la vallée » …

A bientôt.

Patrick.

Bonjour,

DG

Non, il était à Offenburg pas loin fr Villingen.

Tu apprécies l’armée autant que moi!!!

De ma génération j’ai eu un beau frère militaire de carrière terminant adjudant chef plus évolué , mais nous n’avions pas les mêmes valeurs

J’avais un oncle militaire qui m’a envoyé en Allemagne !!! Politiquement nous avions les mêmes valeurs, il n’a jamais combattu .

Si mes souvenirs sont exacts, chaque rubrique du SIGYCOP était notée de 1 à 6.
1 si tout était parfait, et 6 si rien n’allait. (j’ai vérifié sur Wiki c’est ça).

La plupart des malades qui restaient plusieurs jours à l’infirmerie avaient des petites maladies bénignes. Parfois il y en avait avec des problèmes psychiques. Là c’était autre chose. Je me souviens d’un appelé fort sympathique, artiste de surcroit, très bon dessinateur, qui s’amusait à nous croquer, mais qu’on a retrouvé un jour inerte shooté à l’éther. Réforme immédiate. Un autre était en train de nous parler son plateau repas à la main, tout d’un coup le plateau par terre avec tout son contenu, et le gars s’affale sans connaissance. Lui aussi il a été réformé rapidement.
Après, il y a celui qu’on a découvert ivre mort sans connaissance en état d’hypothermie, et qu’on a mis sous la douche chaude pour le faire revenir à la vie.
L’infirmerie dans une caserne c’est comme un petit hôpital, il y a les soignants, les administratifs, les malades, et tous les jours une ribambelle de consultants.

Je ne suis pas un militariste forcené, quoique je pense qu’un pays doit avoir une armée pour garantir la paix et la sécurité des frontières nationales, mais ça a été pour moi une expérience très enrichissante. On ne sort pas dans le même état de maturité après 18 mois d’armée que quand on y est entré.

Non, chez nous on n’utilisait pas cette expression, en revanche j’ai souvent entendu celle-là : « péter dans la soie »… :rofl:

Maturité? J’étais sursitaire lorsque j’ai été appelé sous les drapeaux. Je me rappelle les beuveries, les scènes ou les copains de chambrée jouaient aux homos et ds les premiers jours de l’incorporation les copains de 19 ans à qui on avait remis des fusils US à culasse soudée jouer aux pts soldats ds la neige : pan pan t’es mort. Les mêmes à la quille aussi peu matures qu’à l’incorporation.