St Nicolas , tours numériques, et "slouperies"

Bonjour,

Voici , a l’occasion de la Saint Nicolas, et parce c’est de circonstance d’autant qu’un des tourneurs se prénomme Nicolas, les « slouperies » du jour !

J’ai en effet emmené au boulot

Des St Nicolas en chocolat (chose un peu moins courant que des père Noël …)

Et des guirlandes à piles (en 3V, avec toutes les LED en parallèle)

Puis, pour éviter d’y mettre des piles , j’ai procédé a la bidouille suivante…Selon schéma ci après

Sloup

La « ruse » fort simple consiste a alimenter la guirlande a partir du 5V d’un port USB , en se servant d’un cordon USB de récup (coupé et dégainé a un bout)

et en ajoutant au bout un inter « olive » de lampe de chevet , et une résistance chutant les 2V de trop , logée dans cet inter …
(Petit travail simple, fait sur le classeur contenant les dessins des pièces à tourner au boulot …)

Il suffit ensuite de brancher le tout sur le port USB de son tour numérique (et de faire de même sur les autres tours)

Pour placer la guirlande a coté du tour …

détail

Ou même carrément en enroulant la guirlande autour du panneau de commande de CN

Détail
(notez aussi, une enceinte nomade USB-BT pour avoir la musique en plus des lumières )

Il ne restais plus qu’a aller chercher des café, pour accompagner les St Nicolas en chocolat et autres friandises , et s’accorder une petite « pause festive » , avec de la musique et des lumières multicolores !

Ceci fonctionne bien entendu aussi sur les ports USB d’un P.C !

La valeur conseillé de la résistance série R1 (schéma au début) est de
22 à 27 ohms pour 36 à 40 LED
47 à 56 ohms pour 18 à 20 LED
82 à 100 ohms pour 10 à 12 LED

La guirlande s’éteind en même temps que le tour , ou au moyen de l’inter

Il est préférable d’avoir l’accord du contremaitre ou du chef d’atelier avant utilisation !

sloup

8 « J'aime »

Bonjour Sloup
Dans un post ancien j’avais parle d’une maquette de transfo permettant de passer du mono au triphase…
Rien trouve sur le net, il s’avere meme que c’est impossible or ma « slouperie » semble bien fonctionner mais avec un moteur triphase tres faible, je ne suis pas outille pour verifier sur de plus grosses puissances,
J’aimerais votre avis avant d’en faire profiter les autres (ou de me faire incendier)

Bonjour,

reconstituer du triphasé a partir du monophasé est possible , par plusieurs moyens :

-Moteur pilote : Un moteur asynchrone triphasé alimenté en mono avec condensateur série sur une phase,et choisi assez gros et ayant une grande inertie, mais d’une consommation suffisamment raisonnable pour être supporté par un circuit 16A 230V normal …
On le fait tourner à vide et on prélève un triphasé , imparfait mais suffisant en pratique, sur ses 3 bornes
(solution courante et d’un fonctionnement éprouvée)
-Transformateurs spéciaux : montages a transfo en montage Scott ou Leblanc (montage a 2 transfos spéciaux , précédé d’un condo) La aussi choisi d’une consommation suffisamment raisonnable pour être supporté par un circuit 16A 230V normal …
(beaucoup plus rare, et fonctionnement non garanti !)

(Ces 2 premières solutions sont vite très lourdes, encombrantes, et sont a réaliser soi même, ce qui suppose des compétences en électricité pour dimensionner correctement les éléments, et réaliser soi même le montage ! )

ou

-Variateur électronique tension - fréquence mono/tri pour moteur, là encore choisi d’une consommation suffisamment raisonnable pour être supporté par un circuit 16A 230V normal …alimentant un transfo triphasé au lieu d’un moteur …
On récupérera le triphasé sur le transfo tri placé en sortie de variateur …

(Cette 3 eme solution existe sous forme commerciale, toute faite , en coffret contenant le variateur et le transfo , pour alimenter une machine-outil triphasé sur le secteur 230V mono, sans modifications ni compétences particulières )

Ceci ne s’applique (bien sur !) qu’a de petites machines-outils ! Certainement pas celles de ce topics qui font 25 à 50 kilowatts ! (Aucune installation domestique ne supporterais ça !) Disons qu’il ne faut pas dépasser une puissance moteur de 2500 à 3000W

Bon, on s’égare un peu du sujet initial qui consistais a mettre une ambiance festive dans un atelier d’usinage, en se servant des machines-outils (ici, ce sont des tours … mais ça aurais pu être des fraiseuses, des centres d’usinages, des portiques de découpe laser, n’importe quelle machine CN pourvu qu’il y ait une commande numérique …Donc du 5V = !) pour prélever de quoi allummer des guirlande et diffuser de la musique !

Sloup

Il y a aussi les convertisseurs rotatifs qui était utilisés sur les avions quand les moteurs étaient arrêtés
J’en ai deux qui s’alimentent en 24 volts continu et qui sortent du 117 volts triphasé
Les défauts : la consommation élevée et le bruit

C’est ce que j’utilisais avant de fabriquer mon alim triphasée « solid state »

S.

Bonjour,

Ah oui, a propos de conversion c.c /alternatif : Il y a en effet les convertisseurs rotatifs ou dynamotor, j’avais pas pensé à ça ! et c’est vieux !
(Et plus connnu sous le nom de commutatrices, ces machines tournantes sont équivalente a un moteur C.C + un alternateur, mais en une seule machine, avec un seul rotor , rotor comportant un collecteur comme un moteur C.C coté continu, et des bagues comme sur un alternateur coté alternatif)

Ces convertisseurs ou dynamotors ont existé dans une très large gamme de puissance…De tout petits pour alimenter un poste de radio à bord d’un avion (Ordre de grandeur : Quelques dizaines a une centaine de watts…) Et de très gros, pour fournir le courant traction dans les sous station de transports ferroviaire, comme pour le métro ou le RER (Ordre de grandeur 500 kW a quelques mégawatts)

Les convertisseurs ou dynamotors sont complètement réversibles, c’est a dire qu’ils peuvent indifféremment transformer un réseau continu en de l’alternatif triphasé …Ou transformer un réseau alternatif triphasé en réseau continu …Ou même réinjecter du courant sur le réseau en fonctionnant en génératrice, permettant ainsi la récupération d’énergie (C’étais un point fort de ces machines tournantes !)

Mais celà avais quand même d’assez notables inconvénients : Le poids (tout comme le cas d’un moteur, puisque c’en est un mais dont l’arbre n’entraine rien ), la consommation élevé de courant (rendement médiocre et puissance absorbée importante) , le bruit en fonctionnement (Là aussi tout comme le cas d’un moteur ), et la nécessité d’un entretien soigneux (présence de bagues et de collecteur a nettoyer, de balais a changer périodiquement …Et sur les gros modèle , nécessité d’un graissage des paliers )

Les solutions « solid-state » (avec convertisseur électronique et transfo) ont détrôné ces dynamotors ou commutatrices, avec un meilleur rendement, et en supprimmant tous les inconvénients des machines tournantes (poids élevé, bruit, consommation importante, entretien …)

sloup

Bonjour,

Pour en revenir au sujet initial
(mettre une ambiance festive dans un atelier d’usinage, en se servant des machines-outils qui s’y trouvent, du moins si ce sont des machines CN )

Quelques conseils complémentaires :

-Avant de brancher :
Bien s’assurer du courant maximal pouvant être délivré par le port USB ! (Voir la documentation : Si cette doc n’est pas dispo, ou ne fournit pas l’info recherchée , considérer qu’il faut ne jamais dépasser 500 mA , n’importe quel port USB digne de ce nom doit pouvoir fournir ce courant … )
-A l’usage :
Ne pas trop se laisser distraire, si on utilise la machine en même temps pour usiner (ne pas oublier que ces machines sont dangereuses !) de manière générale, il vaut mieux éviter de lancer un usinage pendant qu’on mange, bois, ou papote ! (donc préférer les horaires de la « pause café » ou « pause casse croute » en principe prévues pour …)
-Si la machine CN est un peu ancienne :
Elle ne comportera probablement pas de port USB , mais on pourra probablement prélever un 5V ailleurs (Il y a forcément du 5V dans une machine CN ! Mais pour trouver ou le prélever il est alors vivement conseillé d’avoir les schémas électriques de la machine ! et ils sont souvent bien plus complexes qu’un poste de radio !)
-Si c’est une ancienne machine conventionnelle :
J’entend par conventionnelle : Celles avec les manettes et manivelles qu’on tournent, et avec un moteur triphasé 220/380V normal (il y en a encore en service !) on pourra prélever un 220 à 230V soit sur le transfo de commande (dans l’armoire des contacteurs) soit, au pire (peu recommandé) entre une phase et le point d’étoile du moteur (au bornier du moteur qui sera ainsi utilisé en autotransfo) et y brancher une alimentation 220/5V ou un chargeur de téléphone portable qui fournira le 5V

Ne parlons pas du cas de machines-outils mues mécaniquement par de grandes courroies plates en cuir, descendant de poulies sur un arbre commun fixé au plafond, et entraîné , a son extrémité, par un gros moteur ou une machine à vapeur !
(Ca ne doit plus exister depuis bien longtemps !)

sloup

bonjour à tous
Quand j’étais au lycée technique nous avions encore des tours avec des courroies mais un moteur électrique les rendait autonome (plus d’arbre qui traversait l’atelier.) Ces larges courroies de cuir se refermaient avec des agrafes et soit disant une broche en boyau de chat…A cette époque il n’y avait pas de guirlandes à LED !
bonne journée
Sobibi

Bonjour,
ça existe presque encore !
https://www.clous-rivierre.com/photo_banniere_01/
Bruno

Bonjour
C’est une industrie de pointe qui veut rester dans les clous :rofl: :rofl:

J’aurais bien aimé la trouver, celle-là !! :relaxed:

Bonjour,

Oui, j’ai connu ça, il y a un certain temps … sur des vieux tours Leinien , ou Somua, remotorisés mais en conservant l’entraînement par courroie plate et poulie plates légèrement en barillet , c’étais bien avant de travailler sur des tours CN ! (Ca faisais un bruit caractéristique quand ça tournais …rôooo-cloc-rôooo-cloc-rôooo-cloc-rôooo-cloc …)
Et connu aussi le nécessaire de pose de ces agrafes sur la courroie ! (mais toutes les pièces de liaison étaient métallique, pas de boyau de chat dans l’histoire …)

A cette époque les LED n’existaient pas encore !

sloup

Ou un moulin sur une rivière comme mon tonton Narcisse qui tournait des pièces d’échec au bord de la Bienne dans son atelier entièrement hydraulique.