synthétiseur à miroirs

Bonjour a tous, :slight_smile:
Voir sur mon site, en avant-première les photos de la construction du synthétiseur à miroirs 60 lignes (projet Gardner)
http://la-radiovision.fr/projetmirror.htm
L’assemblage hélicoïdal et l’ajustement des miroirs est en cours de fabrication.
Amicalement,
Roger
Remerciements renouvelés à F2TV pour le don du moteur.

Encore du pain sur la planche
pour un infatigable passionné.

nous suivrons ça avec grand interret

:wink: Daniel

Bonsoir Roger - je n’ai pas compris comment cela fonctionne ce balayage. Un site qui en parle ?

bonsoir,
Je n’ai pas encore eu le temps de traduire les archives qui traitent ce sujet. Vous pouvez cependant déjà avoir des infos (en anglais) sur le site de Peter Yanczer ou de l’ETF (early television foundation). Recherche Google avec mot clé « mirror screw ».
Pour faire court, le balayage s’effectue par la réflexion d’un point lumineux modulé en intensité par le signal variable vidéo, sur une surface réfléchissante montée sur un système tournant. Cette surface correspond à une ligne d’exploration. Pour 30 lignes, il faut 30 surfaces. Lorsque cette surface pivote sur un axe, le point lumineux se déplace d’autant, de droite à gauche ou de gauche à droite selon le sens de rotation. La position des surfaces empilées les unes sur les autres est très critique ainsi que l’angle de déviation de chaque plaque par rapport à la précédente. Tout ceci représente une mécanique de très grande précision, si l’on veut une image sans défaut.
73’s,
Roger Ex F5TR

ON5MJ:

Psst, voir ici:

earlytelevision.org/2007_mirror_screw.html

earlytelevision.org/bell_lab … screw.html

earlytelevision.org/color_mirror_screw.html

Have Fun !

JH

Merci à tous les deux. Je viens enfin de comprendre que la source lumineuse est linéaire, ce qui n’était pas obvious en lisant le schéma de dépôt de brevet. Tant qu’à faire, puis-je supposer que le dos des lames est mat ? Et qu’il faut un volant d’inertie important pour stabiliser le système.

En tous cas, je suis étonné de ce que certains ont réussi à faire, y compris en couleur, en examinant les sites de passionnés. Bravo à eux.

Bonjour Roger

Encore une belle réalisation que je ne manquerais pas d’aller voir

Tu avais du lire que dans le livre que j’ai prété à Nicolas , il y a un systeme similaire
Mais le miroir n’a pas la forme d’une vis d’Archimede , mais c’est un tambour avec des miroirs sur le pourtour , dont l’inclinaison change à chaque ligne
Il y a donc autant de miroirs qu’il y a de lignes dans l’image
Tu doit certainement connaitre ce procédé

Qu’est-ce qui a motivé ton choix sur ce montage qui me parait bien plus complexe à mettre en oeuvre ?

Pour moi la vis c’est plus simple mécaniquement que des miroirs tous différents.

Bonjour a tous, et merci à Jérôme, ON5MJ et Alain.
Je répond en commençant par la fin. Oui il est plus simple (!) mécaniquement et pour l’ajustement, de réaliser le miroir hélicoïdal de Gardner que le tambour à miroirs inspiré du système de Lazare Weiler. Pour Alain, ce dernier système a été utilisé par René Barthélemy dès 1930 pour ses premiers essais à la Compagnie des Compteurs, avant qu’il ne poursuive avec le disque de Nipkow (voir caméra construite par Conmoy , sur mon site).
Ce prototype est le dernier qui sera construit pour l’Atelier de Télévision Mécanique, les subventions ayant pas été au rendez-vous et les finances personnelles ayant une limite (!). Mais cela est une autre histoire… Inutile de vous dire que le sous-traitement de la fabrication du miroir Gardner coûte un paquet d’euros, compte tenu du temps et de la précision requise.
Le travail est bien avancé et je pense que la machine devrait être prête courant semaine prochaine. Premières démos au musée Espace Ferrié, mais encore pas de date précise retenue.
Bonne journée à tous et merci pour votre intérêt.
Roger

Je complète ma réponse pour ON5MJ : Oui, le dos de la vis est peint en noir mat ainsi que les bords, sinon, on observerait des images parasites. De même, la position et la distance du module de lumière, doit être calculée afin que l’on ne voie pas plusieurs images côte à côte. C’est pour cela qu’il est placé sur un petit trépied à distance de la machine. Pour 60 lignes environ 1m20.
Lorsque la machine sera terminée, j’ajouterai une pages dédiée sur mon site, avec détails.
Cordialement,
Roger

ci joint, photo du module lumière à 27 leds 10.000mcd.
mirror1.jpg

Vous nous direz peut-être sur votre site comment on fait la synchro. Je suppose par le positionnement des éléments.

Je reste étonné du résultat, surtout le rendement lumineux qui est beaucoup plus important que pour le disque de Nipkow. Or presque toutes les tentatives de TV mécaniques avant-guerre utilisèrent ces disques ou un dérivé.

Question sur la source lumineuse: un tube fluo aurait-il été possible ? Effet stroboscopique ?

Nous attendons avec intérêt de voir votre réalisation.

PS Quant une vis à 625 lamelles ? Non je blague.

Non, à mon avis le « 625 lignes-miroirs » n’est pas réalisable pour plusieurs raisons. La première: difficultés mécaniques de fabrication, les lames devant être extrêmement minces, sous peine d’obtenir une hélice de dimensions monstrueuses et angle de décalage des lames très faible.
La seconde, vitesse de rotation moteur. Avec 60 lignes on est déjà à 1500 t/m pour 25 image secondes. Le module Aurora peut fabriquer un signal pour du 120 lignes mécanique, mais l’on est à 3000 t/m. En 625 lignes, n’en parlons pas. On serait au-delà des 10.000 t/m. Il faudrait aussi générer un signal adéquat pour piloter cela et tenir compte de l’inter-lacement images.
La troisième, avec une vitesse pareille du moteur, il faudrait un asservissement spécial si le moteur est asynchrone ou continu.
D’autre part, il n’existe pas à ma connaissance, de moteurs synchrones tournant à cette vitesse (+ 10.00 t/m) et suffisamment puissants pour cette application.
Pour la synchro du proto en cours, ce sera le même système qu’avec le proto à grand disque de Nipkow, c’est à dire PLL, fourche optique, avec comparaison de phase avec le signal 1500 Hz venant du module Aurora.
Cordialement,
roger

J’ai oublié: réponse pour le tube fluo, non, ça ne fonctionnerait pas.
Je ne donne pas la réponse tout de suite, pour voir s’il y en a qui suivent ce fil sur le forum, … hé hé…
roger

Ben oui c’est évident pour le tube fluo. J’aurais du y penser, on ne sait pas moduler la lumière.

Pour le moteur et le 625 lignes il faudrait du 15.625 T/min. On retrouve les chiffres du balayage télé évidemment.

Pour le tube fluo , le problème est évidemment l’inertie, de même pour les lampes quartz, incandescence etc…, incapables de traduire assez vite les fréquences élevées de la vidéo en variations de lumière.
Pour cette application, seules les lampes à gaz et leds conviennent.
Roger

Le strobotron le peut , mais il n’est pas très lumineux
On l’utilise d’ailleur dans les compte tours optiques

strobotron :question: , connais pas… :unamused: :frowning: en tout cas pour être moins restrictif disons tous ce qui produit suffisamment de lumière :bulb: , sans inertie. :wink:

En 1928, c’étaient donc des lampes à gaz ? Mais lesquelles donnaient une lumière blanche ? Et n’exigeaient pas d’amorçage ? [73 au passage]

Lampe néon/hélium, inventé par Francis Jenkins en 1924. Les images étaient orangées. Voir site la-radiovision.fr