Doctsf (Modèles & Marques)
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— Si ça te gêne tant, tu n’es pas obligé d’en faire autant 
! Je ne publie ça que pour que certains ne soient pas pris au dépourvu quand ils doivent adapter des composants pour un montage spécifique !
— Toi, tu peux commander en ligne. D’autres n’ont même pas cette possibilité et pour moi, c’est devenu très difficile avec cette crise sanitaire ! As-tu pensé à eux ?
Hervé-P,
Tout le monde n’a pas la chance d’être dans un endroit ou les fournisseurs peuvent livrer en 24 heures tout ce qu’ils ont en stock: RS, TME, Farnel, et tout cela à un prix tout à fait correct.
J’ai cette chance aujourd’hui, c’est un grand bonheur et cela me semble normal.
J’ai travaillé en milieu très isolé avec des délais qui étaient au minimum de 3 mois pour les meilleures périodes.
Alors il faut penser à tout, avoir en stock tout ce qui pourrait être nécessaire pour réparer un équipement qui tombe en panne: les compétences, la doc, l’outillage et les pièces détachées.
Alors cela oblige à être très inventif et de réutiliser ou fabriquer tout ce qui peut l’être.
Il m’arrive encore de fabriquer un truc qui me couterais moins d’un euros et pourtant je passe deux heures à l’usiner, ce qui me permets de l’avoir encore plus vite. économiquement ce n’est sans doute pas rentable, car cela peux me couter beaucoup plus cher rien que pour l’outillage, mais je n’en fiche car mon dépannage est fini plus rapidement.
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Ce qui me gêne, dans cette méthode, c’est que ce genre de récup est une loterie, et que le montage peut foirer complètement à cause des connexions internes des différentes couches de circuit, dont les liaisons ne sont pas visibles.
J’imagine très bien un débutant qui aurait suivi cet exemple à la lettre, en se demandant pourquoi son montage, pourtant correct, ne fonctionne pas.
Je souhaite seulement mettre en garde contre le côté très aléatoire de cette technique.
Libre à chacun, après cet avertissement, de faire comme il l’entend!
Bonjour Blaireau
C’est sur qu’il y a un risque, surtout avec les circuit imprimés multicouches.
Malgré cela, c’est une solution pour se dépanner en étant attentif (comme dans toute récup d’ailleurs).
A chacun de choisir dans les solutions proposées ! De toute façon, celui qui ne comprend pas ce qu’il fait n’ira pas loin…
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La méthode donnant un résultat très incertain, mieux vaut la déconseiller aux débutants, qui n’ont pas besoin de complications supplémentaires pour se lancer.
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Bonjour,
Il y a une vingtaine d’années que je me suis équipé pour fabriquer des cartes avec des composants SMD (ou CMS).
Tout commence par la création du cuivre qu’on fera fabriquer évidemment.
Le fabricant fournira avec les circuits étamés ou dorés et dotés d’un vernis épargne, le pochoir en inox découpé au laser qui permettra de déposer la crème à braser avec précision sur les pastilles.
Les composants seront ensuite déposés à leurs emplacements soit par une machine automatique ou manuellement avec un stylo préhenseur à dépression.
La dépose ne demande pas une précision absolue, les composants se centrent d’eux-même lors de la refusion.
Ensuite, la carte garnie de ses composants sera placée dans un four spécial qui va chauffer jusqu’à la température de fusion de la crème à braser, suivant une courbe bien précise, préchauffage, puis montée rapide et enfin refroidissement.
L’opération de refusion ne prend que quelques minutes et la température dépend de la crème à braser utilisée, avec ou sans plomb.
Cette méthode de fabrication a beaucoup d’avantages par rapport à l’ancienne méthode qui utilise des composants traversants, elle est rapide et peut être entièrement automatisée.
Auparavant, j’utilisais la soudure à la vague, qui consiste à effleurer un bain d’étain en fusion, les composants étant enfichés à leurs emplacements, les queues coupés à quelques mm.
Pour la réparation des circuits en SMD, il existe du matériel spécialisé, des fers à souder type « brucelles » qui permettent de dessouder et remplacer des composants bipolaires, et des systèmes à air chaud permettant de dessouder des composants de tous types y compris les FPGA.
Mais cela demande une certaine pratique et nécessite pour bien réussir, un préchauffage des circuits.
Bien sûr, il existe des « combines » plus ou moins efficaces, mais qui conduisent souvent à la catastrophe.
Je possède encore la plupart de ce matériel, si un colistier a un problème pour remplacer un composant sur une carte SMD, merci de me contacter.
Cdt,
Gérard
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— Je l’ai déjà dit, mais “zoreil cochon dan’ marmit’ gros pois”, la carte imprimée ne comporte que 2 couches et aucune interne car il s’agit d’une ancienne carte vidéo ! Il me suffisait de ne garder que les pastilles CMS, les trous métallisés et les liaisons entre les deux et supprimer toutes les autres !
— Le “Chauffe-Marcel” équipé d’un de ces circuits fonctionne très bien !
— On dirait que @Blaireau a un caractère de… blaireau, c’est-à-dire “soupe au lait” !!!
— Cordialement !
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Pourquoi pas un peu de tolérance comme dans les maisons du même nom.
De la tolérance, presque tout le monde en a : les résistances, les condensateurs, les selfs… c’est aussi vrai, que ce sont des composant passifs et pas au sang chaud…
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— En tous cas, avec des “olibrius” comme @Blaireau, il en faut une groôôôosssse couche, de tolérance ! Même pas capable d’apprécier l’ingéniosité de certains sans critiquer !
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je preciserai qu’avec d’autre aussi …
bon maintenant du calme on va pas rejouer la guerre des boutons
sur un forum de radio ce serait un comble
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Avec un peu d’habitude, on peut remplacer un composant CMS sans outillage spécialisé, un circuit intégré SO8 par exemple est facile à dessouder :
Tout d’abord passer u peu de flux sur les pattes, cette opération facilite toutes les suivantes.
Ensuite ré-étamer les pattes des deux côtés, puis retirer toute la soudure avec de la tresse à dessouder.
On peut ensuite passer un morceau de fil émaillé de 0,2mm environ sous les pattes d’un côté, fixer une extrémité du fil en un point quelconque, puis réchauffer les pattes à l’air chaud en tirant à 90° sur l’extrémité libre du fil, qui va soulever délicatement les pattes.
Il suffit de chauffer l’autre côté du circuit intégré pour le retirer.
Cette méthode fonctionne avec la plupart des puces en SOxx .
Il y a un tas d’autres combine, celle-ci est non-destructive et permet de récupérer des composants sans les abîmer.
Cette méthode est décrite avec images dans le topic « Les combines à gégé »
cdt,
Gérard
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J’ai en effet utilisé la technique du fil émaillé pour soulever légèrement une patte de tqfp au pas de 0.5. Le plus dur est de faire passer le fil et de le faire ressortir ! Pour du SO8 (voire SO16), sans air chaud et en plaçant deux queues de composants soudées sur les pattes, on peut assez facilement les dessouder avec un seul fer si on est assez rapide pour chauffer alternativement les deux côtés. Avec deux fers, c’est encore plus facile. Même technique (mais sans queue de composant), pour dessouder tout composant à deux pattes (résistance; condensateur, diode…). Pour les grosses diodes, le deuxième fer facilite la vie. D’ailleurs, plutôt que d’acheter une brucelle chauffante, mieux vaut acheter un deuxième fer.
Avec un peu d’habitude, changer des composants CMS devient bien plus facile que de changer des traversants. Mais dans tous les cas, ne jamais tirer ou forcer, au risque d’arracher une piste, une patte ou un via. Mon record doit être d’avoir changé 5 fois un tqfp 100 broche sur la même carte (à cause de l’utilisateur) sans abimer le circuit imprimé. Il m’est arrivé aussi de souder et dessouder plusieurs fois le même circuit intégré (processeur en tqfp100, ou qfn plus petit), sans problème pour lui. Les composants CMS sont beaucoup plus solides thermiquement que les anciens DIP. L’air chaud n’est pas nécessaire pour les petits composants, on risque en plus de dessouder involontairement des composants adjacents.
Ne pas confondre FPGA (circuit logique programmable) et BGA (boîtier à billes), message un peu plus haut.
A l’air chaud, les buses spéciales (carrées…) ne servent à rien, elles ne sont pas pratiques et on ne voit rien. Il faut une buse ronde de 3 ou 4mm et on fait le tour du composant (tqfp par exemple) sans s’arrêter jusqu’à ce que le composant se soulève sans forcer avec une brucelle prise sous un coin ou qui essaie de le déplacer. Je n’utilise plus le préchauffage (matériel pas forcément pratique). Il faut un débit d’air et une température assez élevés (480°C pour moi), l’idée étant que cela se fasse assez rapidement (5 à 10 secondes max). Pour les composants rencontrés par les forumeurs d’ici, du matériel simple et un peu d’habitude doivent suffire pour tout faire.
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bonsoir,
perso j’utilise votre méthode également
j’utilise une centrale production air chaud avec une buse tubulaire de 2 mm
(acheté chez Conrad les autres buses m’en suis jamais servi )
je chauffe d’abord le corps du cms ensuite avec rapidité passe en revue sur les pins du cms dans le même temps je pousse légèrement en permanence le cms jusqu’à qu’il ce qu’il parte du circuit imprimé pour bien réussir opération
1 faire cela au calme
2 sous éclairage correct
3 sous loupe
après l’expérience aidant
pour s’exercer récupérer des cartes de lcd y a de quoi
le plus difficile ce n’est pas de dessouder un cms mais plus de remettre et positionner et ressouder le nouveau
Pour le remettre, il faut d’abord nettoyer les plages d’accueil à la tresse. Attention, car une pastille, sous l’effet de la chaleur, colle moins bien au support. Un mauvais geste peut faire bouger la piste (surtout sur les pas fins comme les tqfp 0.5mm). Ensuite, un peu d’étamage à deux angles puis on place le composant à la binoculaire avec un grossissement modéré pour voir tout le composant à la fois. Tout en maintenant la pression sur le composant bien positionné, avec un doigt, sous la bino, on chauffe les pattes sur les plages étamées à deux angles. Ensuite, le composant ne peut plus bouger et on peut tout souder tranquillement. Pour les qfn, on ne voit pas toujours les pistes, Hier, j’ai soudé un qfn 8 pattes + plage centrale, 3 x 3 mm, rien qui dépasse. Seule la sérigraphie permet de vérifier si le composant est à peu près centré. J’ai chauffé 3 ou 4 fois en poussant un peu à chaque fois avec la brucelle jusqu’à obtenir un centrage acceptable. Et fonctionnement ok. Composant trop petit pour le tenir sans bouger, il y a en plus sur le dessus une inductance qui peut se dessouder et bouger si on le tient par là…tps82150. La première fois que j’ai soudé ça, j’ai transpiré un peu. Maintenant, je m’y reprends en 2 ou 3 fois mais ça marche.
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Souder les composants complexes en utilisant de la pâte à braser est théoriquement mieux. Mais si la pâte est un peu vieille, ou que vous maîtrisez mal la chauffe, vous risquez l’évaporation du flux avant la refusion. Alors, il restera toujours des billes qui ne pourront pas fusionner en une soudure unique. Et quand vous avez des billes sous les pattes d’un tqfp, c’est très dur de les éliminer et peu rassurant de les laisser. Ma méthode est donc probablement moins élégante, mais je suis sûr d’y arriver.
Et pour les composants simples, de la soudure fine va aussi bien.
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— À propos de mon LM358, qu’un certain “grincheux” a l’air d’apprécier ( 
!), je l’ai équipé de broches. Voici comment :
- Sur un PCB équipé d’un support tulipe, j’ai commencé à implanter dans un des trous accessibles (dans un coin) un fil de cuivre étamé (de Ø suffisant pour qu’il force un peu dans le support). Je l’ai enfoncé au maximum, coupé au ras du petit PCB et soudé.
- J’en ai fait de même avec le trou opposé du même côté, puis les opposés et les deux médians accessibles, soit 6 broches.
- Pour les 2 trous masqués par le CI CMS, j’ai enlevé le petit pcb de son support, enfilé le fil de cuivre étamé, soudé par-dessous le petit pcb et coupé à la même dimension que ceux “calibrés” par le support.
— Voici comment je m’y suis pris :
, puis pour la pose des broches sous le CI CMS :
— Et pour le “grincheux” de service 
, c’est aussi valable pour les adaptateurs neufs (À moins qu’il trouve encore à redire et faire acheter des pinouilles mâles :
— Mais là, comme tous les trous sont accessibles, pas la peine de retourner le pcb pour souder les fils sous le CMS : on calibre le tout par le support tulipe !
— Cordialement !