En 81, après l’arrivée de la gauche au pouvoir, il y a eu aussi une grande purge des journalistes… L’Histoire a une furieuse tendance à se répéter… 
Oui, je suis d’accord avec vous : TPMP c’est pas pour nous, c’est pour les jeunes enfin une certaine jeunesse. Le non respect des horaires aussi, à cause justement de TPMP qui déborde toujours. Mais que voulez-vous, c’est l’émission phare de cette chaîne. Celle qui fait des audiences. Alors ils ne vont pas y renoncer comme ça, juste pour nous plaire.
Mais il n’empêche que la série des Don Camillo… ! J’ai passé un excellent moment devant mon petit écran. Je crois qu’il reste à diffuser Don Camillo à Moscou enfin quelque-chose comme ça ! Un grand moment en perspective encore. Peut-être la semaine prochaine. 
Donc, effectivement, il faut trier. Ceci dit, je regarde très peu la télé, à part le JT de 20 h, et quelques films cultes, c’est rare que je me mette devant mon petit écran. Sauf exception. Mais la plupart du temps, hélas, je rate le meilleur, vu que je ne regarde pas les programmes.
Mais bon, notre télé d’antan, c’était pareil. Des programmes de qualité certes, Discorama, Les Carpentiers, Le petit conservatoire de la chanson, 5 colonnes à la une, la Tête et les jambes, véritable émission culturelle sous forme de jeu, Interville à la rigueur, les dossiers de l’écran et Age tendre et tête de bois. Ciné Dimanche, ça n’était finalement que des extraits de films avec Catherine Langeais en voix « off », mais aussi des émissions bricolées avec des bouts de ficelles avec un acteur vedette à contre emploi, comme l’inspecteur Bourrel par exemple, alors peut-être que la nostalgie nous fait voir tout en rose en ce qui concerne la télé d’antan, mais à part qu’il n’y avait pas de publicité et ça c’était véritablement une bénédiction, c’était pas forcément la fête tous les jours. D’autant qu’on n’avait pas beaucoup le choix. Une chaîne unique, puis enfin une deuxième chaîne qui est venue apporter un peu de diversité en matière de programmes. La Troisième chaîne est arrivée bien plus tard.
De toutes façons, quand j’étais adolescent, je préférais la radio. Le soir, après le repas en famille, je m’exilais dans ma chambre et j’écoutais la radio jusqu’à tard dans la nuit.
Tout ça alors que chez nos voisins Britanniques, il y avait déjà si mes souvenirs sont exacts, au moins 6 chaînes au milieu des années 60. On avait pas mal de retard par rapport à nos voisins. C’était comme avec le téléphone. Au Royaume Uni, tout le monde avait le téléphone chez soi, un peu comme aujourd’hui, alors que chez nous, il fallait aller téléphoner au bistrot à côté tellement c’était cher. Et si finalement, on gagnait à la loterie, et qu’on se décidait de le faire installer, il fallait attendre des années pour que l’Administration réagisse à votre demande. Personnellement, j’ai attendu 2 ans, en pleine ville, pour avoir enfin le téléphone à la maison. J’ai finalement pu l’avoir en 1976.
Bref. je m’égare, bonne soirée à tous.