Moi j’aimais bien « Les 5 dernières minutes »… Les premières émissions avaient deux téléspectateurs invités à résoudre l’affaire puis ceux-ci ont disparu. Aujourd’hui encore il m’arrive de regarder les DVD édités par l’INA avec ces émissions. J’aime bien Raymond Souplex…
Un vieux bougon !
Bien sûr qu’il y en a qui aimaient. Pourtant rien de bien spectaculaire dans ses enquêtes, affublé du benêt de service, l’inspecteur Dupuy… Un peu comme Sherlock Holmes et son benêt de service, le Dr Watson.
L’inspecteur Colombo, de l’autre côté de l’Atlantique, c’était quand même autre chose. Non ?
Dont moi , mon frère et les parents ! on n’ en ratait pas une !
Moi ces enquêtes me faisaient bailler… J’en profitais pour lire Spirou dont j’attendais la parution avec impatience tous les mardis soir au kiosque du coin.
Ah ça c’est d’autres grands moments… la parution du magazine hebdomadaire que l’on attend… pour moi c’était le Journal de Mickey : tous les jeudis matin dans la boîte aux lettre! Je courrai plus vite au passage du facteur que, plus vieux, quand j’attendais une lettre de ma douce … hihihi
Si bien sur mais Colombo c’était un peu plus tard que Bourrel non ?
Pour revenir aux 5 dernières minutes, un vieux cameraman m’a raconté que dans les premiers épisodes, lorsque les invités demandaient à revoir une scène, les acteurs devaient la rejouer et que cela expliquait parfois quelques différences… Est-ce vrai ? je ne sais pas.
Idem à la maison
Bien obligés, il n’y avait qu’une chaîne… !
Non blague à part. Bien sûr on regardait.
Mais moi je parle question qualité. On voyait bien que c’était un produit « maison », fait avec les moyens du bord c’est à dire pas grand chose.
Et ils avaient trouvé Souplex parce que c’est sans doute le seul qui ait accepté de tourner pour trois francs six sous. A l’époque, la télé n’avait pas l’argent qu’elle a aujourd’hui, et on était à des années lumières des salaires versés aujourd’hui aux animateurs, journalistes ou chroniqueurs ou acteurs.
Et à la place de ce vieux bougon irascible de Souplex, ils auraient pu par exemple donner le rôle à Claude Dauphin, qui avait déjà tourné un rôle de policier pour une série TV en 1954 avec Louis Jourdan (aux USA je crois parce qu’en France on avait Bourrel ! ) Cette série était d’ailleurs proposée au cinéma en première partie de séance. C’était une autre pointure, et avec des moyens sûrement supérieurs, çela aurait donné un résultat autrement meilleur. Mais Claude Dauphin… il devait être bien trop cher pour notre TV de l’époque.
Il officiait tous les midi sur « Radio Luxembourg » avec Jane Sourzat dans « sur le banc » (La Hurlette & Carmen)
Effectivement, lorsqu’on regarde les premiers épisodes, Raymond Souplex explique qu’ils faut attendre un peu que les décors soient remis en place et la scène jouée de nouveau. Il y a alors une « animation » à l’écran le temps que les acteurs s’y collent.
Plus tard il ne le dis plus clairement comme dans les premiers épisodes, puisque le téléspectateur n’est pas sans le savoir, il y a juste l’animation qui dure un peu… et un petit sous-entendu…
On peut voir plusieurs épisodes sur youtube, mis en ligne par l’INA, hélas beaucoup sans Raymond Souplex.
Mais dans celui-ci il y est bien, et il semble que les acteurs rejouent encore les scènes :
Ce qu’il y a d’intéressant, dans cette série, c’est que de temps en temps elle illustre des coutumes perdues ou un événement qu’on qualifierait maintenant d’historique, comme dans un épisode où les produits de bouche pour la capitale déménagent des halles à Rungis si je me souviens bien.
Le plus mauvais épisode est le dernier où il est décédé pendant le tournage et l’épisode a été « bricolé et rafistolé » avec un commissaire remplaçant car Bourrel était soi-disant sur une autre affaire…
Certes, les enquêtes de Bourrel devaient faire bailler pas mal de téléspectateurs mais que dire des Perses de 1961 car il paraît que rares sont ceux qui on été jusqu’à la fin de l’émission. Cependant, cela a pu intéresser les rares possesseurs de deux récepteurs de radio FM car ce fût la première expérience de retransmission d’une émission TV en stéréo :de chaque côté de la télé on plaçait une radio FM pour recevoir un canal son sur France 1 et de l’autre côté un autre canal son différent était retransmis sur France 2, ou 3 ou 4; le téléviseur au centre restituant en AM le son habituel monophonique.Par la suite une rare mire représentant le visage de profil d’un Perse a d’ailleurs été diffusée tout au début du lancement de la 2ème chaîne quelques minutes avant le début des émissions; dans la journée c’était celle des célèbres chevaux de Marly qui était utilisée…
Oui , je me souviens parfaitement des " Perses " et de l’ expérimentation de l’ effet " stéréo " . Mais nous n’ avions pas de poste avec FM à l’ époque , et je me demande si F Inter de l’ époque ou F Culture sur AM , dénommée alors France III, n’ avait pas aussi participé à cette expérimentation .
Nous également à la maison avions trouvé ça bien " barbant " , et n’ avions pas été au bout !
Bonjour,
DG
Bonjour
En 1961 combien de possesseurs de tèlès;…?? , je peux en témoigner dans la commune où j’étais revenu 1500 h il y avait 4 appareils , ceux que je venais de vendre et le mien installé en 1957 pour recevoir l’émetteur de Caen, Nantes n’était pas encore équipé ;
Ça dépend des régions !
Il y avait bien sur des régions moins bien équipées en émetteurs que d’ autres ou pas équipées du tout , donc pas de récepteurs non plus !
Dans le Nord de la France les récepteurs de TV , en N et B bien entendu , était déjà largement diffusés, même dans les foyers modestes !!!
Nous avons eu la notre en 1959 , et on s’ estimait déjà bien en retard !! Je connaissais des gens dans la commune de 10 000 habitants où nous habitions qui avaient déjà la TV en 1954/55 , dont un de mes copains de collège dont les parents tenaient un simple " bistrot " .
Dans la commune - Lillers - où nous sommes arrivés en 1956, il y avait 4 revendeurs de radio-TV-ménager
Et je regardais déjà la TV en vitrine des magasins à Auchel ( ville minière à l’ époque ) en 1951/52 quand j’ avais 7/8 ans .
L’ émetteur de Bouvigny, sur pylône de 300m, remplaçant celui de Lille, situé dans le beffroi de la mairie de Lille , avait été mis en service en nov 1959
Les gens du nord devaient être riches, les premiers téléviseurs NB n’étaient pas encore à la portée des foyers modestes , il a fallu attendre les années 1970 pour voir les ventes prendre leur essor ?
L’émetteur de Lille comme celui de Strasbourg étaient pour épater les frontaliers , celui de Caen pour le maire de Deauville D’Ornano ministre c’est la grande histoire politique du moment .
Donc le nord avait aussi le 441 lignes? c’est une info de première?
Le 819 lignes est arrivé en 1955 à Paris et j’ai pu voir les 2 définitions, c’était mes débuts en usine
Bonjour,
en 1960, (15 ans pour moi), une amie de la famille des Bouches du Rhône m’a donné son vieux Grandin
acheté barrettes pour le C-6 du Pic de l’Ours et une C-10 pour TMC, et vive la télé familiale pour pas cher avec une antenne pour le C-6 faite en tubes de cuivre d’après un schéma du Haut Parleur, le C-10 avec une antenne intérieure
Michel…
Bien sur je suis incapable de dire si les images que je regardais en vitrine du revendeur situé juste à côté de la maison , sur le chemin de l’ école quand j’ avais 7/8 ans étaient du 441 lignes . cette " subtilité " dépassait largement mes connaissances de l’ époque !
Je regardais des images sur un écran situé derrière la vitrine , un point c’ est tout !
Notre premier téléviseur acquis en 1958 ou 59 - que j’ ai encore bien au chaud ! - , je ne peux pas dire la date exacte d’ acquisition , il n’ y a pas de date inscrite sur le bon de garantie
que j’ ai encore , inséré dans la notice d’ emploi !
Ce TV , nous l’ avons donné à mes mes gds parents maternels en 1961/62 quand nous avons acquis le Téléavia P111 panoramic
Si mes souvenirs sont bons , pour les premiers Tvs que j’ ai vus en vitrine en 1951/52 , le prix affiché était de 150 000 francs de l’ époque . ce qui devait correspondre à 3 mois du salaire de mon père instituteur .
Bien entendu , les foyers modestes , ouvriers ou mineurs, ne pouvaient se payer un tel appareil .
Mais en 1958/59 , les prix avaient sans doute bien baissé , mais je n’ ai pas la facture du Schneider .
pubs de l’ époque