Quant à moi, en 1955, j’avais un maître d’école très moderne qui avait fait installer un téléviseur dans notre classe, pour suivre les programmes de la « Télévision scolaire » diffusés le matin et parfois l’après-midi.
Du coup, je restais volontairement le soir en « étude » pour regarder les petites saynètes théâtrales diffusées par la RTF en guise de programme d’essai avant le démarrage et la prise d’antenne pour les programmes de la soirée
Notre premier téléviseur à la maison était un GRANDIN type « ventoux 1417PCE » équipé d’un tube image « twin panel ».
C’était une époque où GRANDIN fabriquait lui-même ses téléviseurs (S.F.R.T. Montreuil)
Pourquoi Grandin ? parce que c’était à l’époque, 1964, un des seuls à avoir une commutation 2ème chaîne (UHFet 625l) automatique par clavier sans passer par le rotacteur. D’ailleurs la sortie F.I. du tuner UHF ne passait pas par le rotacteur, mais par un préampli à transistors, monté dans un boîtier séparé équipé d’un relais qui commutait soit sa sortie F.I. amplifiée, soit directement celle du rotacteur VHF vers le premier étage EF80. Ce même relais commutait aussi la fréquence de l’oscillateur ligne. Ce boîtier était enfiché sur un banal support noval de tube électronique !
C’était bien là le seul perfectionnement de ce TV dont la base de temps trame mal calculée consommait régulièrement ses PCL82 .
Enfin, il m’a bien servi à faire mes premières armes en dépannage télévision :!: :lol:
bjr,
on a eu la TV à la maison pour Noel 1957 date de la mise en service de l’émetteur TV de Bordeaux-Bouliac…
C’etait un poste La voix de son maitre avec une caisse en tole grise, 4 gros boutons devant et un petit cache doré au milieu avec des molettes!
De nombreux souvenirs de cette « lucarne de 49cm » en noir et blanc car dans le petit village de Gironde où on habitait il y avait encore tres peu de postes TV…
Au début (peutetre dans un souci d’économie) on ne l’allumais que le soir à 20H pour les infos, puis on a eu droit ensuite aux émissions du jeudi apres midi…et apres le mercredi soir on le regardais jusqu’à la fin des programmes!
c’est déjà bien loin tout ça!
Effectivement je me souviens qu’ on avait du en 1959/60 faire réorienter notre antenne VHF de Lille vers Bouvigny , l’ angle entre les deux émetteurs , vu de Lillers étant d’ environ 20° !
Pour orienter vers Bouvigny , c’ était facile , vu de la fenêtre de notre chambre , on voyait le pylône à l’ horizon , pourtant distant d’ env 20 km , au dessus des champs de betteraves ou de patates, presque comme le nez au milieu de la figure , en plus filiforme bien entendu
Pour la commut 625/819 , Grammont en 1965 procédait encore en utilisant une barrette FI sur le rotacteur à 12 positions, alimentée par un préampli FI à tr SFT316 faisant le rétrécissement de bande . mais quand même remplacé ses tuners à lampes EC86 et 88 par des tuners allemands de marque HOPT à transistors .
Les documents viennent bien étayer les arguments que j’ai apporté, avec mes 88 balais et les problèmes qui en découlent la mémoire ne me fait pas encore défaut sans consulté les documents de l’époque , à un an où deux près je peux faire une erreur , nous sommes peu nombreux à rappeler l’histoire et l’évolution de la télévision même si certains les contestent, c 'est uniquement du à un long parcours dans le métier,
J’ai même eu la chance de connaitre des ingénieurs connus à mes débuts dont j’ai perdu le nom , par contre je me souviens très bien de Grandin pour avoir eu des problèmes avec ce monsieur., le seul . !
Ah oui , à l’ époque , si pas fait le service militaire , pas d’ embauche ! ou il fallait en être exempté !
Quand j’ ai eu terminé mes études , l’ été 1966 , diplôme en poche et mon " sursis " étant encore valable 1 an , j’ ai cherché un emploi pendant 6 mois : pareil, à mes envois de CVs que des refus !
Début janvier 1967 , de guerre lasse , j’ ai décidé de prendre le train et d’ aller à Paris frapper directement aux portes ! et un ancien de ma boite , directeur commercial chez Thomson Varian , m’ a emmené chez son collègue , chef du personnel .
Ils cherchaient justement un stagiaire pour faire des mesures sur des gros magnétrons en bande C en développement pour radars militaires ( Adour et Aquitaine ) . **
Entrevue le vendredi , en poste le lundi ! pendant 9 mois jusqu’ à ma fin de sursis fin sept 1967 donc.!
Fin de service en avril 1969, je n’ y suis pas retourné .
Tout le monde était bien sympa , mais passer mes journées dans un labo à faire des mesures , c’ était pas mon truc !
**: dans le labo d’ à côté un autre stagiaire comme moi faisait des mesures , piloté par un ingé de chez Téléfunken détaché spécialement d’ Allemagne, sur un magnétron destiné à faire des fours " microondes " . on connait tous la suite
Bonsoir,
Au 13h de TF1, reportage intéressant sur un collectionneur de téléphones ! Des pièces exceptionnelles !
Ce soir, sur RMC découverte, l’histoire des gares parisiennes !
DG
Non, le 819 lignes n’est pas arrivé en 1955 à Paris mais en 1949 et le 441 lignes s’est arrêté en 1956 suite à un incendie à l’émetteur de la Tour Eiffel (il aurait dû continuer jusqu’en 1958).
Et l’émetteur 819 lignes de Lille (Beffroi) a démarré en 1950 ou 51 sur le même canal (8A) que Paris.
J’ai toujours vu un téléviseur à la maison (je suis né en 55). Pas de grand mérite car « papa » faisait à l’époque du dépannage TV à domicile pour une boite parisienne (Fisher ou quelque chose comme ça) en plus de son boulot à la tour de contrôle d’Orly et il avait bidouillé notre première TV dont le châssis à plat était visible. Plus tard est arrivé l’ébénisterie !
Mes grands-parents paternels avaient la télé depuis le milieu des années 50 (1955 vraisemblablement d’après mes souvenirs).
Ma grand-mère maternelle l’avait je pense en 1961. Ce sont ses enfants qui la lui avaient offerte.
Quant à mes parents, ils l’avaient aussi en 1961. Pas depuis longtemps, mais je me souviens bien des Perses.
En revanche, la FM c’était pas à l’ordre du jour. Parce que les gens qui avaient la télé, n’écoutaient généralement plus la radio.
C’est l’arrivée des postes à transistors qui a « reboosté » l’industrie de la radio. Tout le monde a voulu avoir son petit poste, bien mignon et bien coloré, qu’on pouvait emmener partout avec soi. Mais bien peu avaient la FM à cette époque.
Bien sûr les amateurs de musique, possédaient une chaîne HI-FI équipée d’un tuner FM pour écouter France IV qui s’est appelée plus tard France Musique, et qui n’était diffusée seulement qu’en FM.
Je suis le premier dans ma famille a avoir acquis en 1967, de mes propres deniers (gagnés en tant qu’animateur de colonie de vacances (à l’époque on disait « moniteur », aujourd’hui un moniteur c’est un écran), un récepteur à transistors possédant la gamme FM. Un Sonolor Gouverneur PO, GO, OC 1, OC 2 bande chalutiers, et FM. Et ce poste est devenu mon compagnon de tous les jours, et je n’en étais pas peu fier.
Suivant la région où il était situé à l’ époque , chacun a surement connu une situation différente !
Le développement des infrastructures n’ étant pas partout au même stade ou la proximité de pays frontalièrs donnant des situations différentes bien entendu .
Si c’est le début des émissions en 819 lignes depuis la Tour Eiffel, il date effectivement de 1949, parallèlement au 441 lignes qui devait s’arrêter en 1958, mais qui a fini plus vite en 1956 par un incendie accidentel de l’émetteur.
C’est effectivement ce qui a existé, il suffit de consulter la revue « Télévision » dans ces années là pour le vérifier.
Pourquoi laisser tomber ? Il y a eu double diffusion 441 et 819 lignes de 1949 à 1956
De 1946 à 1949, le 441 lignes règne en maître dans les locaux de la Radiodiffusion française (R.D.F.) puis de la nouvelle Radiodiffusion-télévision française (R.T.F.) avec la création du journal télévisé par Pierre Sabbagh ou l’arrivée en direct du Tour de France, jusqu’à l’adoption d’une définition plus performante destinée à créer un réseau national de télévision. Afin d’éviter de payer de coûteuses redevances aux États-Unis et à l’Allemagne, François Mitterrand, chargé du dossier, adopte la définition de 819 lignes mise au point par Henri de France (qui inventera plus tard le système couleur SECAM), avec un son en AM (au lieu de la FM chez les Américains et les Allemands) et la polarité positive de l’image (au lieu de la négative utilisée avec le 525 et le 625 lignes).
En 1949, un émetteur 819 lignes est inauguré à la tour Eiffel, fonctionnant sans aucun lien avec celui en 441 lignes, en l’absence de toute solution permettant d’émettre une même image sur les deux définitions. Certaines émissions de plateau accueillent ainsi à la fois des caméras (et leurs régies) dans les deux définitions, provoquant parfois des incidents entre les équipes techniques.
Il est décidé que le standard 441 lignes cesserait officiellement le 1erjanvier1958.
(…)
en juillet 1952, à l’occasion d’une semaine franco-britannique diffusée depuis Paris1, les images 819 lignes sont converties en 405 lignes pour être diffusées sur le réseau de la BBC2, mais aussi en 441 lignes pour le petit millier de téléspectateurs les plus anciens de la capitale. Grâce à un moniteur 819 lignes équipé d’un tube cathodique spécial, et à une caméra 441 lignes également adaptée, cette dernière en filme l’écran en direct, permettant enfin aux téléspectateurs, quel que soit leur standard, de partager les mêmes programmes.
(…)
dans la nuit du 3janvier1956, un incendie détruit la majeure partie des équipements de l’émetteur 441 lignes au sommet de la tour Eiffel,
Est que le 441 lignes n’ a été diffusé QUE sur l’ émetteur parisien ou a t’ il été diffusé également sur celui de Lille par exemple ?
Comme je l’ indiquais plus haut les images que nous contemplions dans les vitrines des revendeurs dans le 62 en 1951/52 étaient elles du 441, ou du 819 , ou éventuellement les deux ?
le premier émetteur de Lille a été installé le 10 avril 1950.
à l’époque, le 819 ligne était déjà démarré sur Paris et destiné à remplacer le 441 lignes, donc je ne pense pas qu’on ait démarré un nouvel émetteur avec une norme vouée à disparaitre !
Dès le départ, c’est le même canal que celui de la Tour Eiffel qui avait été retenu, tout simplement parce que les premiers récepteurs 819 lignes, comme leurs aînés en 441 lignes, n’étaient pas encore équipés d’un « rotacteur » (sélecteurs de canaux), et les constructeurs et vendeurs de postes proposaient les mêmes postes à Lille et à Paris.
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