Bonjour.Dans un couloir, deux lampes sont commandées par un télérupteur et 4 poussoirs qui l’actionne.Ces lampes sont a basse consommation ( une belle merdouille, ça !!) La lumière de ces loupiotes vacillent en permanence, plus ou moins, comme s’il y avait un faux contact quelque part.J’ai vérifié le contact travail du télérupteur qui avait manifestement noirci, comme s’il était parcouru par un courant important.J’ai pensé changer le télérupteur, mais j’ai tenté le coup de nettoyer le contact à la toile émeri, et le systéme marchait très bien, après 3 ou 4 essais.
J’étais donc satisfait…pendant seulement une heure, car ma fille chez qui se passait le probléme m’appelle pour me dire que ça clignotait à nouveau.
Alors, la question que je me pose, c’est : Est ce qu’il n’y aurait pas une incompatibilité entre le télérupteur et ces p. de lampes BC. J’ai conseillé à ma fille de remettre des lampes a incandescence, pour voir, mais elle n’en a plus.Ou alors des halogénes??? Quelqu’un pourrait-il m’éclairer ? ( ouarf ouarf !!)
Une ampoule halogène est bien une lampe à incandescence, et c’est le meilleur choix pour un couloir où l’éclairage est forcément intermittent…
Une fluocompacte n’est bas le bon choix dans ce cas précis.
Merci pour vos réponses les amis.Oui je pense, comme Pierrot, que les loupiotes halogénes sont en effet la bonne solution.On va essayer ça. ! J’ai mis ça dans ma cuisine et j’en suis bien content.
Quand je lis toutes vos réflexions sur ces p****ns de lampe basse conso , je suis content d’avoir racheté il y a deux ans à bas prix dans un magasin tout leur stock de lampe à incandescence ( deux gros cartons pleins )
Ils n’en voulaient plus à cause des nouvelles normes qu’ils disaient
Il faut rappeler que le « cos phi » de ces lampes est égal à 1 (idéal) et qu’il n’y a pas d’arc à la coupure (pont redresseur à 4 diodes chargé par un condensateur = surintensité à la mise sous tension mais aucun problème à la coupure).
Ce qui est très mauvais, c’est le facteur de puissance (0,6 environ), et il y a belle lurette, depuis que les courants ne sont plus sinusoïdaux, que « facteur de puissance » et « cos phi » sont 2 choses totalement différentes.
Bonjour à tous,
Le phénoméne constaté, est peut être du, aux trains d’ondes 175 Hz (tarification EDF) émis sur le réseau de distribution à heures fixes de la journée.
Il ny a aucune solution à ma connaissance pour éliminer ce phénoméne, sinon de remettre des lampes à filaments en lieu et place.
Bonne journée.
Bonjour,
Depuis plus d’un an j’ai placé dans mon couloir des lampes fluocompactes à allumage instantané soit 6 x 9 Watts
et je n’ai rien constaté d’anormal au niveau du télérupteur qui a bien trente ans de service.
Il y a peut-être différentes qualités de lampes ?
Bien à vous tous.
Pierre.
Bonjour Pierre, et à tous.Je me mélange un peu les crayons avec toutes ces lampes nouvelles : fluocompactes, basse consommation, halogénes et autres.
J’ai vu que quelqu’un, sur un forum d’électricité, avait eu le même probléme.Il a remis des halogénes, et, depuis, ça marche fort bien.Je crois que c’est ce que je vais faire.
Mais n’empêche, j’aimerais bien connaitre le pourquoi.Aprés tout, un télérupteur n’est jamais qu’un inter .Si son contacte charbonne à cause de ça, pourquoi le contact d’un inter ne ferait-il pas de même ? A suivre !!
J’avais des halogènes : 4 de 50w chacune : 200w; au fur et à mesure de leur décès, je les ai remplacées par des lampes de même puissance lumineuse, mais led : elles ont la même apparence, le même culot; personne ne voit la différence et elles ne consomment que 20w au lieu de 200…alors…
Bonjour à tous,
Je ne vois pas comment un cos phi = à 1 peut donner un facteur de puissance de 0,6. Ce sont normalement 2 choses identiques.
Le courant secteur est normalement sinusoïdal et je ne pense pas qu’une légère distorsion puisse modifier le cos phi.
J’ai beaucoup de télérupteurs chez moi et je n’ai jamais eu de problèmes.
Bonsoir a tous.Sacavis, vous utilisez quoi comme loubardes, avec vos télérupteurs ??
Il est hélas révolu le temps ou le « facteur de puissance » était égal au « cos phi ».
La simulation jointe, faite avec un logiciel scolaire (Power-Sim), montre à peu près ce que l’on obtiendrait avec une LFC de 15 W.
Le courant est formé d’impulsions de pointes 0,37 A maxi et sa valeur efficace est Ieff = 0,121 A (ce que donnerait un ampèremètre TRMS).
La seule chose que l’on peut calculer est la puissance apparente : S = 230V x 0,121A = 27,8 VA
Il n’y a aucun moyen simple de calculer la puissance coté alternatif, seulement la mesurer avec Wattmètre actuel à large bande passante qui indiquerait : 16,2 W.
Le facteur de puissance est donc k = P/S = 16,2 /27,8 = 0,58 (ce que confirme le logiciel).
On n’a pas eu besoin de « cos phi » pour calculer le facteur de puissance, mais si on veut en parler, on voit que les impulsions sont un peu déphasées en avance sur la tension, donc que la LFC a un comportement légèrement capacitif et fournit un peu d’énergie réactive au réseau.
Le logiciel indique bien une puissance réactive fournie (signe -) de 7,48 VAR.
Si on veut parler du « cos phi » on peut le supposer voisin 1 avec un léger déphasage capacitif, mais rien à voir avec le facteur de puissance.
On ne peut d’ailleurs parler réellement de « cos phi » et utiliser les vieilles formules P = U.I.cos(phi) et Q = U.I.sin(phi) qu’avec le Fondamental (1er harmonique) du courant.
Autrement dit le bricoleur lambda peut oublier tout cela… Ou alors acheter un analyseur de spectre pour mesurer la valeur efficace du fondamental du courant et son déphasage phi.
Cordialement : JCJ
Miracle J.C.J. ! J’ai compris.
Pour répondre à Terrahertz, j’utilise partout des fluo compactes sauf dans l’escalier du sous-sol car une LFC était trop volumineuse, et dans le sous-sol j’ai des tubes fluo de 1,20 m. J’ai pas de pb avec les télérupteurs, mais si je veux écouter un poste à transistors, j’ai intérêt à éteindre la lumière car ça ronfle terriblement.
Pour mesurer la puissance d’une lampe j’utilise un multimètre numérique qui a une fonction wattmètre true RMS. Est-ce que c’est bon pour une LFC, dites moi J.C.J. ?
Ah, les sigles … J’ai bien compris que LFC n’était pas une lampe à filament de carbone. Avant je parlais de mon Foca mais maintenant tout le monde à un APN.
Un jour j’ai lu un article qui disait :« Le DRH de LVMH a annoncé que … » J’ai dû demander à un collègue de quoi il s’agissait.
Une autre lointaine fois, alors que je travaillais dans l’électro-acoustique, un représentant est venu nous présenter un multimètre numérique performant. Il a dit : « Pour améliorer la précision, nous avons mis un micro à l’intérieur ». Pendant un certain temps je me suis demandé ce que venait faire un micro dans un multimètre ? Après j’ai fait de l’informatique et j’ai pigé.
Mais je ne suis pas si nul que ça, je connais FIFO, LIFO, WYSIWYG…
A + Sacavis
Surprenant ! un cos phi de 1 alors que l’on a une puissance réactive de 7.48 VAR alors que la puissance active est de 16.2 w, va falloir que je retourne à l’école
Pardon… LFC = Lampe Fluo Compacte. Il y a eu beaucoup de discutions à leur sujet.
Au contraire, il faut oublier l’école et dès que le courant n’est plus sinusoïdal, tout ce que l’on a appris sur le cos phi, la puissance réactive,… n’est plus valable.
Les formules P = U.I.cos(phi) et Q=U.I.sin(phi) sont encore utilisable à condition d’utiliser pour I et phi, le fondamental du courant, mais quel amateur est équipé pour faire une analyse harmonique du courant ?
On a corrigé la formule S = Racine (P² + Q²) devenue fausse (S en VA, P en W, Q en VAR) en la modifiant : S = Racine (P² + Q² + D²) en inventant la puissance déformante D (en VAD : Volt-Ampère-Déformant) mais ce n’est pas d’une grande utilité…
Fini le « Monoc », il faut s’équiper d’un analyseur de réseau de poche.
Doc joint, analyse d’un simple gradateur (Triac + charge inductive), cos phi et Facteur de puissance (FP) différent,…
Cordialement : JCJ
Bonjour M. Jardine,
Intéressant ! votre analyseur de poche.
Marque, modéle, prix et vendeur SVP
Merci !
Cordialement
jhalphen
Je pense que la cause doit être au niveau du télérupteur lui-même, qui ne doit pas établir et/ou couper le contact assez brusquement mais doit rebondir plusieurs fois avant de se stabiliser.
J’ai eu le même problème avec un interrupteur simple de qualité médiocre sur une lampe fluocompacte, plus aucun problème après avoir remplacé l’interrupteur. Cet interrupteur n’avait pas posé de problème sur une ampoule classique à incandescence.
@ marceljack.Votre réponse est intéressante.Il s’agit en effet d’un vieux télérupteur qui a l’âge de la maison, encore qu’elle ne soit pas très ancienne ( une douzaine d’années seulement.)Mais il est peut-être plus vieux ? C’est vrai que j’étais parti avec l’idée de le remplacer de suite par un neuf.Mais quand j’ai vu que seul le contact avait charbonné, j’ai pensé qu’un coup de toile émeri fine suffirait.Et comme mes premiers essais ont été satisfaisants, je n’ai pas cherché plus loin.Hélas, ça n’a pas duré, et le défaut est vite réapparu.
Je pense, dans un premier temps, utiliser des ampoules halogènes, ce qui ne m’empêchera pas de changer ce fichu télérupteur.Bien que nettoyé, le contact ne doit pas être terrible.
En tous cas, merci à chacun pour vos remarques.J’y vois ( si l’on peut dire ) un peu plus clair !!
C’est le « Fluke 43B », appareil déjà ancien et bien décrit sur Internet :
cetm.com.sg/files/resources/43B.pdf
Il pose un petit problème pour la mesure de la puissance réactive, en contradiction avec ce que l’on enseigne (du moins en France). Pour nous, la puissance réactive, quand la tension est purement sinusoïdale, se calcule par Q = U.If.sin(phif), ou If et phif correspondent au fondamental du courant et cela ne correspond pas à ce que donne Fluke.
Dans le cas ou ni la tension, ni le courant sont sinusoïdaux, il n’y a pas de formule connue pour la puissance réactive. Donc ce qu’affiche Fluke ???