Traceur courbes transistors fonds de tiroirs (de luxe)

Dernière mouture du schéma de simulation.
On est vraiment revenu au sujet d’origine avec des composants de fonds de tiroirs… :smiley:
traceur japonais4.jpg

Pas tout à fait car à l’origine l’emploi de réseau R2R plutôt que de résistances pondérées était une des exigences du projet. :mrgreen:

Quelle est la raison de la dilatation de l’échelle des ordonnées entre le NPN et de PNP sur le graphe de la simulation ?

C’est vrai, le réseau R2R a été zappé :confused:
La dilatation de l’axe des Y est due à la différence de gain entre les modèles de transistors.

J’ai fait des simulation des courant de base en fonction de la résistance alimentant les bases :
Le résultat :
R_Base = 1k : I_Base = 0 à 5mA environ
R_Base = 10k : I_Base = 0 à 500µA environ
R_Base = 100k : I_Base = 0 à 50µA environ
R_Base = 1Meg : I_Base = 0 à 5µA environ
Donc j’en déduis un Ib de 225µA pour R_Base = 22k
En gros, pour le NPN qui est un BC547C, on a Ic 90mA (900mV/10 Ohms) à VCE=25V pour Ib de 225µA soit un Gain de 400
Pour le PNP qui est un 2N3906 on a au pif Ic= 48mA pour Ib=225µA soit un Gain = 213
Ça me semble cohérent
Je me trompe?

Réflexion faite, c’est OK, faut pas perdre de vue que ces mV sur les ordonnées représentent en fait le courant Ic.

Ce qui me donne une idée pour apparier un couple NPN/PNP.
· Sur le dernier schéma, n’utiliser qu’une seule résistance shunt (R9 / R17), les émetteurs des deux transistors à tester se retrouvent de fait liés ensemble.
· Connecter l’oscilloscope sur l’unique sortie Y et synchroniser sa base de temps sur le 100 Hz des demi-sinusoïdes.
· Les deux transistors les mieux appariés seront ceux dont l’amplitude générale du signal observé sur la sortie Y sera la plus plate et surtout la plus faible possible.

Où est l’erreur ?

Je viens d’effectuer 3 tests (c’est pas simple, le pseudo oscillo de LTspice n’est pas très fonctionnel) :mrgreen:
Vue n°1, utilisation de transistors modèles parfait du simulateur. C’est bien plat, les courbes sont confondues, résultat d’une paire complémentaire parfaite.
traceur japonais test 1.jpg

Vue n°2 simulation avec une paire théoriquement complémentaire, 2N222 et 2N2905. On tend vers une sorte de platitude

traceur japonais test 2.jpg

Vue n°3 simulation avec une paire 2N222 et BC557C. Ça ressemble à un éventail japonais :laughing: :laughing:

traceur japonais test 3.jpg

La pratique semble confirmer la théorie. Maintenant, est-ce que l’appréciation sera suffisamment exploitable avec un oscillo?
Mystère…

Je trouve dommage le changement d’approche de ce projet, la solution CPLD me plaisait bien :frowning:

Marc
RFL4417

Donc mon idée n’était pas si débile que çà. :smiley:

Maintenant voici l’adaptation de cette méthode pour apparier deux transistors de même type :
· Sur le dernier schéma, dupliquer R20 et R17 pour apparier deux PNP ou bien R21 et R9 pour deux NPN. Les deux transistors en test ne seront plus liés que par leur collecteur et les courants base seront délivrés par le même ampli OP.
· Connecter la première entrée de l’oscilloscope sur la sortie Y et la seconde sur la sortie Y prime (la sortie dupliquée), un gain identique devra bien sûr être programmé sur les deux canaux.
. Synchroniser la base de temps sur le 100 Hz des demi-sinusoïdes.
. Commuter l’oscilloscope en mode différentiel pour soustraire les deux signaux Y et Y prime.
· Les deux transistors les mieux appariés seront ceux dont l’amplitude générale du signal observé sur l’écran sera la plus plate et surtout la plus faible possible.

@bandol83
Non ce n’est qu’une diversion en attendant d’être équipé pour se mettre à la programmation des CPLD car l’intérêt de ce fil de discussion c’est plus d’apprendre et d’expérimenter des solutions que de manier le fer à souder ou le mini-wrappeur.
D’ailleurs, on devrait remercier ROGER33 de nous avoir jeté cet os à ronger pour occuper cette attente.

Voici l’idée pour créer la nouvelle branche pour les transistors PNP :
D’abord dupliquer à l’inverse la section de gauche du schéma de la branche NPN :

Pour ce faire :
· Inverser le sens des diodes et des condensateurs polarisés (chimiques).
· Remplacer le régulateur 7805 par un 7905.
· Remplacer les transistors 2N2222 par des 2907. Les bases des deux 2222 et des deux 2907 liés par le collecteur pourront être connectées ensemble par couple, ce qui permet de gagner deux résistances de 10K et d’obtenir une protection mutuelle en limitant l’amplitude des tensions Vbe inverses à 0,7 volt.

Faire la même chose avec la section de droite avec le réseau pondéré, les diodes Schottky et le shunt de mesure.

Remplacer dans les deux branches, le compteur HC393 par un CMOS 4510 ou un CMOS 4029.
Horloge et sorties de même poids connectées identiquement.
Si boitier CMOS 4029 :
· Entrée BINARY/DECADE au potentiel sa broche Vss pour qu’il compte en décimal.
· Entrée PRESET ENABLE connectée à un circuit de reset éventuel sinon connexion à la broche Vss.
Si boitier CMOS 4510 :
· Entrée RESET au potentiel sa broche Vss car fonction non inutilisée.
· Entrée PRESET ENABLE connectée à un circuit de reset éventuel sinon connexion à la broche Vss.

· Entrées CARRY IN/ des deux compteurs au potentiel leur broche Vss.

· Compteur de la branche NPN :
· Broche Vdd au +5 volts, Broche Vss au 0 volt (masse commune).
· Entrée UP/DOWN au potentiel de sa broche Vdd pour qu’il compte normalement.
· Entrées P1 à P4 au potentiel de sa broche Vss pour un pré-positionnement éventuel à zéro du compteur.

· Compteur de la branche PNP :
· Broche Vdd au 0 volt (masse commune), Broche Vss au -5 volts
· Entrée UP/DOWN au potentiel de sa broche Vss pour qu’il compte à rebours.
· Entrées P1 à P4 au potentiel de sa broche Vdd pour un pré-positionnement inversé du compteur par rapport à zéro.

Maintenant en ce qui concerne l’appariement d’une paire NPN/PNP avec la méthode précitée, il reste à concevoir un circuit de reset spécifique pour pré-positionner simultanément les deux compteurs afin que le comptage puisse démarrer sur le bon pied pour qu’il ne subsiste aucun décalage entre les deux rampes en marches d’escalier.

C’est évident que la possibilité de faire des paires complémentaires est un vrai plus par rapport aux versions précédentes.
J’y vois aussi d’autres caractéristiques très intéressantes comme le fait d’avoir une tension VCE dépendante uniquement des tensions du transformateur.
Idem pour le courant collecteur maxi qui sature à 4.4A d’après mes essais actuels au simulateur avec un D45H11 virtuel donné pour 10A.
Essais avec R-base = 100 Ohms et R émetteur = 0.1 Ohm
Ce qui permet de tester des transistors de puissance avec des courants base et collecteur significatifs

traceur japonais puissance.jpg

Merci à ROGER33 d’avoir publié cette solution.

Oups!
Pendant que j’écrivais ma prose, une nouvelle proposition de notre ami est arrivée :laughing:

@Bandol83,
Comme l’a expliqué Raffou, il s’agit avant tout d’un exercice neuronal.
Pour ceux qui voudraient se lancer dans la réalisation, il y a plusieurs schémas fonctionnels publiés dans ce fil, dont le dernier en date. :wink:
Le CPLD n’est pas abandonné mais simplement en stand-by.
Ce sera un exercice passionnant et intéressant.
Je retourne à mon simulateur avec l’avantage certain de ne pas me brûler avec le fer à souder et de ne pas griller de composants :laughing:

ll suffit de demander :smiley:
Fonction très intéressante s’il en est 8)
Simulation avec 2 transistors parfaitement identiques : courbes plates et confondues (quelques nV qui trainent)

Simulation avec 2 transistors de gain élevé mais différent BC547C vs BC547B. Il est remarquable que l’on peut juger, non seulement le gain relatif résiduel mais aussi lequel des 2 transistors a le plus de gain

Je ne fais pas la simulation pour les PNP :wink:

C’est bien pratique en effet…Il va falloir faire le schéma en entier car moi je n’en vois qu’une partie bien que je devine un peu la suite… D’autres, vu la simplicité relative vont probablement le monter pour tester ce que cela donne en réel.

Cependant, l’utilité est loin d’être celle d’un radiocontrôleur… Mais si pas trop compliqué on l’a , ça rassure.

Ce japonais m’a beaucoup étonné, il a quasi TOUT tenté, même des ampli BF sans transfo avec déphaseurs comme les ampli à lampes… Et comme il voulait en mesurer la distorsion, il est allé a AKIHABARA (un quartier qui est le Paradis des amateurs de radio et d’électronique mais qui lui aussi décline , le web est partout et détourne bien des passions) pour s’acheter un distorsiomètre d’occase…Quand il a vu le prix…il est rentré chez lui et…il se l’est construit! le schéma est sur son site…Ce type est étonnant. Un amateur comme je les admirent.

Le schéma entier est dans une des réponses précédentes.
Là, il n’y a effectivement la modif qui sert à comparer 2 transistors de même type (ici, des NPN en l’occurrence).
Je ne sais pas si je mettrai ce schéma sous une autre forme que celle de la simulation.
Il est assez simple en effet pour être reproduit et câblé.
Mais attendons la suite des évènement, il risque de sérieusement se compliquer :laughing: :laughing:
J’ai parcouru le site de ce japonais. Très intéressant en effet

A éviter absolument :laughing: La BONNE électronique doit rester simple. Ce qui est simple fonctionne quasi TOUJOURS ce qui est très complexe fonctionne aussi…Mais à la moindre panne, on cherche des heures.

Les japs l’ont bien compris (je ne parle ici que de l’analogique) ils restaient SIMPLE et leurs produits à 80% exportés ne tombent quasi JAMAIS en panne…Pareil pour leurs voitures, cherchez des Honda sur des plateaux d’assistance de remorquage… C’est assez rare et remarquable… Maintenant on peut aimer jouer bien sur, ce que j’ai fait avec mon alimentation variable 1er jus. C’était pour m’occuper l’esprit. La seconde sera bien plus simple

Simple is best.

Oui car c’est un touche à tout…Mais qui va jusqu’au bout des choses, c’est assez rare chez les touche à tout.
j’adore.

Comme un schéma vaut mieux qu’un long discours voici donc celui du montage en double qui a été esquissé dans ce précédent message


Particularités :
· Le compteur de la branche PNP doit compter à rebours alors que celui de la branche NPN compte normalement.
· Le compteur de la branche PNP est alimenté par le -5 volts (Vdd au 0 volt et Vss au -5 volts) alors que celui de la branche NPN l’est par le +5 volts.
· Les deux compteurs ne changent pas d’état exactement en même temps :
· Le compteur coté NPN avance au tout début de chaque demi-alternance, au moment où la tension devient supérieure à 0,6 volt (point rouge).
A noter que sur la version originale, ce compteur à base de 7490 avançait en fin de demi alternance comme celui coté PNP ci-dessous.
· Celui coté PNP recule en fin de demi-alternance, à l’instant précis où la tension devient inférieure à 0,6 volt (point bleu).
SeuilsTraceurJapV2.JPG
Pour éviter cet écueil, il faudrait ajouter un transistor pour inverser une des horloges appliquée aux compteurs. Mais est ce bien nécessaire ?
Cela perturbe-t-il exagérément l’affichage du pied des courbes ?

Oui bonsoir c’est ainsi que je l’imaginait un peu.
Quant au seuil du pied de la courbe…
Pour le savoir il faudra le fabriquer (il reste très simple , peu de composants c’est assez vite fait en perruque)

Cependant je reste perplexe sur ces diodes Schotky en série sur les différentes commandes de base du trans en test.

Des classique 1N4148 bon marché devraient suffire, avoir 0.6V au lieu de 0,3 a 0.4Volts de pertes ne changera pas grand chose dans le courant de base du trans en test et…Ne doit pas fausser la mesure d’ailleurs relative non?
il veut juste s’affranchir des sorties non activées…Donc pourquoi des Schotky dans cette fonction basique?

Bonne nuit à tous, demain j’ai école.

@ROGER33
La bonne solution serait de remplacer le réseau de résistances pondérées par un réseau R2R, plus besoin alors de s’interroger sur le bien fondé des diodes.
Quantitativement, on est sûr du résultat pour exactement le même nombre de composants (4 résistances + 4 diodes contre 8 résistances). Avec en prime une impédance de sortie quasi constante pour le réseau R2R dont la sortie pilote en direct la base du transistor en test.

Remplacer les régulateurs 5 volts par des 12 ou des 15 volts permettrait d’augmenter la valeur des résistances du réseau R2R pour un même courant Ib, donc son impédance de sortie, ce qui est préférable car la base du transistor à tester doit être pilotée par un générateur de courant plutôt que par une tension.

Bonjour à tous,
Ah! insomnie quand tu nous tient… :mrgreen:
Bref!..
J’ai simulé le montage d’origine avec des Schottky, puis sans aucune diode puis avec des 4148. Curieusement, le fonctionnement est meilleur avec des 4148.
Par la suite, j’ai fait suivre le réseau de pondération par un AOP en inverseur et là, plus besoin de diodes car le fonctionnement avec les diodes devenait erratique…